Autres témoignages

Voici quelques témoignages de VIOLENCES ORDINAIRES (éducatives, sexistes ou autres...) qui démontre bien que femmes et enfants ne fantasment pas lorsqu'ils disent subir ou être témoin de véritables violences banalisées, que ce soit dans certains lieux publiques ou privés en France, dans la rue, dans les foyers, avec les institutions, etc. Donc si vous-mêmes avez envie de laisser ici vos témoignages ou photos afin de les partager ANONYMEMENT votre histoire, n'hésitez pas à nous les envoyer à notre adresse émail : danslesbras[a]gmail.com ou sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/Association-Dans-les-bras-397414610332474/

Sachez également qu'en bas de chaque page de ce site peuvent aussi être téléchargés d'autres documents, libres de droits et diffusables à un plus large public encore pour information !  

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Autres Témoignages de Violences Ordinaires : 

"Bonjour à tous,

J'ai trop les nerfs ! Il faut que je vous raconte la scène dont j'ai été témoin. Je suis allée faire un tour au Centre Commercial et dans la Galerie il y a un manège avec un petit banc autour. Je m'assoie avec mon bébé endormi dans le porte-bébé, car je suis un peu fatiguée, et je vois une petite famille (la mère, le père et le fils qui doit avoir 2-3 ans). Le petit demande à son père de faire un tour de manège. Le père accepte. Jusque là, c'est tout mignon ! Sauf que le manège démarre et le petit a peur et se met à pleurer à hurler et vouloir descendre. Il est dans une espèce de voiture qui tournicotte ; un truc plutôt doux, mais le pauvre est terrifié ! Et les parents, eux... ils se moquent !! Ils rient comme des adolescents écervelés et lui crient : "Ha ! C'est bien fait !", "Arrêtes de pleurer !", "Ha ! Baaa, t'est beau, hein !", "Mais qu'il est con ce môme !!", etc.

Bref à chaque petit tour, on voit passer la voiturette avec le petit le visage rouge bouffi et mouillé de larmes de l'enfant tendant les bras vers ses parents. Et les parents qui lui hurlent toujours une vacherie... Alors je me suis permise de dire timidement : "Le pauvre ! Il a l'air d'avoir si peur, il faudrait arrêter la machine ." Le mec me dit : "Le pauvre, quoi ? Ah ! Oui ! Un enfant fait un tour de manège et vous dites le pauvre ?!"

Bref le tour est enfin terminé. L'enfant descend et veut évidemment un câlin que SA mère lui refuse. Pire il se prend une secousse et elle lui dit : "Tu es vilain, tu n'es jamais content !" La famille s'éloigne, le petit pleure toujours et SA mère le tient par la main (enfin le tire plutôt... vu qu'avec ses petits pas, il marche un peu en arrière de façon pressée tout en continuant de pleurer). Moi, vous allez me trouver idiote, mais je suis restée perplexe, le coeur brisé, les larmes aux yeux, tout en caressant la tête de mon fils qui dormait toujours tranquillement. Mais, quelle tristesse ! Puis maintenant je suis chez moi et je suis si énervée de ce que j'ai vu et énervée contre moi-même de n'avoir rien fait de plus... Enfin, il fallait que j'en parle ici, je suis encore assez perturbée par cette scène !"

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"Je me rappelle d'une scène que j'ai vécu il y a 1 mois mais qui me hante encore... Voilà j'étais assez pressée, je devais emmené ma fille à son cours d'escrime et je n'étais pas tellement à l'heure ! Je prends la voiture, il faisait beau et je roule quelques mètres après la maison. Sur le bord de la route, nous croisons un jeune homme (habillé style cité) et une femme d'une vingtaine d'année en plein "dispute" ! Disons plutôt qu'elle restait muette, en larmes se détournait de lui pendant que lui s'agitait autour en tentant de la prendre par le bras. Je m'arrête alors pour vérifier et en ouvrant ma vitre opposée m'adresse directement à la jeune femme (qui semble étrangère, cheveux long raide et noir, assez typée Amérique du Sud) : "Bonjour, Ça va ? Vous allez bien ? Vous voulez monter ?" que je lui demande sans même croisé le regard de l'homme au départ qui me répond un : "Non ! Mais c'est bon là... on est ensemble ! On s'est disputé, mais c'est rien !" Je la regarde avec insistance et répète : "Vous êtes sûr que ça va ?" Elle ne répond rien et me regarde à peine, les larmes pleins les yeux. Je me demande alors si elle comprend bien le français !? Mais l'homme insiste : "C'est bon, ça va !" Alors, comme j'étais pressée, je... pars ! 

Et ça je m'en veux encore aujourd'hui, car durant tout le trajet d'aller puis retour, je me maudis de ma lâcheté, de ne pas avoir assez insisté, et davantage vérifier les propos du mec ! Peut-être me mentait-il ou peut-être pas ? Mais je ne saurais jamais car à mon retour 15 minutes plus tard, le "couple" avait disparu ! J'étais tellement mal à l'aise avec cette histoire que j'ai ensuite rangé la voiture pour marcher à pied voir si quelques voisins n'avaient pas eux-même assisté à cette scène ? Mais non ! Je n'ai plus croisé personne. 

Voilà c'était surtout pour dire ça ! Parfois on ne réagit pas toujours de la bonne façon sur le coup... et parfois si ! Espérons qu'une autre fois, je ferais différemment et espérons surtout que cette jeune femme aille bien !"   

Témoignages de Maltraitances graves & incestes

J’ai vécu 8 ans avec un homme violent physiquement et verbalement envers les enfants malgré mes tentatives de faire une thérapie pour sauver ma famille en vain. J’ai donc porter plainte pour violences physiques sur nos enfants encore en bas âge aujourd'hui (4 enfants entre 2 et 8 ans : 2  garçons et 2 filles dont un bébé encore allaité) en apportant les photos des coups et hématomes aux gendarmes et je l’ai assigné en divorce devant le JAF (Juge des Affaires Familiales). J’avais aussi demandé des "droits réservés" à savoir voir les enfants en lieu neutre.

Il a reconnu les faits devant cette JAF et a dit avoir regretté ses gestes et se sentir dépassé… Du coup il n'a eu qu'un simple rappel à la loi de la part du procureur avec un stage de responsabilité parentale de 24h. Malgré cela la JAF lui a accordé un DVH (Droit de Visite & d'Hébergement) classique c'est à dire de les voir un week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires. Malheureusement les violences ont redoublé durant ses DVH et durant les vacances où les enfants étaient chez lui. Ils revenaient chaque fois cernés, pâles et avec des bleus, griffures… J'ai continué à porter plainte et à avertir les autorités sur son comportement qui n’a pourtant pas changé.

Quand j'ai voulu m'en écarter alors car il devenait dangereux pour les enfants et moi, il a voulu me retenir avec de mauvaises intention. Il a essayé de m'acheter par des cadeaux, etc. Il m'a même supplié d'annuler le divorce, de retirer mes plaintes et qu'il m'achèterait ce dont j'avais envie... Mais j'ai refusé car maintenant je connais la Vérité ! Alors il a harcelé ma famille, les a menacé bien qu'ils ne lui ont jamais rien fait. Mais il cherche clairement à nous nuire et intimider pour nous empêcher de révéler ses maltraitances et viols incestueux sur nos enfants.

En effet, l’année dernière ma première fille de 4 ans a été la première à me confier, après un refus de se déshabiller pour le bain, que son père lui avait "touché sa zezette et ses fesses". Le CHOC !
J'ai commencé alors à enregistrer ce qu’elle me disait sur mon téléphone. Ma fille parlait alors en pleurs, traumatisée. Elle ne voulait plus retourner chez son père. Mais me sentant menacée moi-même de non présentation d’enfant je décidais alors de commander un enregistreur espion que j'ai cousu à l’intérieur du doudou de ma fille. Il se déclenchait au bruit et mouvement.

Une fois les enfants revenus de chez leur père, j'ai décousu le doudou et tout écouté sur mon PC. Et là encore le CHOC comme des coups de poignard… J’ai eu du mal à écouter jusqu’au bout.. Mais j'ai serré les dents…  Les violences physiques et verbales sur les enfants étaient H24 et l’inceste se produisait le soir. On entendait distinctement qu’il allait réveiller notre fille en plein sommeil. Elle pleurait et criait qu’elle ne voulait pas, mais il la forcçait et lui disait de se calmer. 

Tous ces enregistrements je les ai transfèré sur mon portable et je suis aller porter plainte pour agression sexuelle sur mineur par ascendant. Les gendarmes ont retranscrit tout par écrit ce qu’ils entendaient sur les PV (fournis au dossier normalement). Entre temps les garçons me révèlèrent qu'eux aussi subissaient les viols de leur père et qu'ils avait déjà assisté à ceux de leur soeur mais qu’il leur avait demandé de se recoucher. J'étais de nouveau sous le CHOC, déprimée, anéantie… J’ai emmèné les garçons pour d’autres plaintes contre lui. Ils ont été auditionnés pas une brigade spéciale, puis s’ensuivit une expertise psy mandatée par le procureur. 

Si j'avais penser à mettre l'enregistreur espion dans le doudou de sa soeur c'est qu'auparavant j'avais déjà eu des doutes (mais pas encore de certitudes) quand nous vivions sous le même toit. Mon bébé à l'époque de moins d'un an refusait subitement que je lui change la couche, serrait les fesses et cuisses et hurlait jusqu'à avoir des sueurs froides. Puis, du jour au lendemain, faisait une forme d'encropesie (incontinence fécale diagnostiqué normalement après 4 ans avec forte rétention des selles pour les relâcher involontairement et douloureusement plus tard). Quand j'y repense et que je refais le lien avec les autres... ça me dégoûte ! 

Avec mon avocate on a demande une audience par incident. Reçus fin d'année 2022 devant une nouvelle JAF, qui visiblement ne connaissait pas le dossier, n’avait pas été vérifié, ni sur l’enquête pénale en cours, ni sur les nombreux PV et preuves, ni sur l'expertise psy du procureur et encore moins sur le rapport du médecin légiste... On a continuer de demander des droits réservés en lieu neutre au vu des faits graves et de la continuité des violences incestueuses.

Début d'année 2023, c'est "l’hécatombe" ! L'Enfer s'ouvre  sous mes pieds : je reçois l’ordonnance de l’horreur me décrivant comme une mère dangereuse ! Et cela sans expertise psy indépendante, ni enquête sociale, rien ! Juste sur les simples dires de l’experte psy payé par le père qui ne m’a jamais ni vu, ni rencontré mais qui préconise pourtant un retour des enfants chez lui. La JAF tranche alors uniquement à partir de cette seule expertise mensongère et diffamatoire, ainsi que sur les propos du père me traitant de "mère dangereuse qui évince le père de ses enfants par tous les moyens". Elle lui transfère alors la résidence immédiate de nos 4 enfants avec en plus notre petite dernière qui a juste 2 ans, est toujours allaitée et qui ne connaît pas son père biologique puisque je me suis séparée de corps avec lui elle n'avait que 6 mois. En plus, je ne devrais les voir qu'en lieu neutre. Les rôles qui s’inversent !! Je reçois d’ailleurs une lettre de ce "lieu neutre" me disant qu’ils ne pourront pas me recevoir pour les visites médiatisées car ils sont surchargés !

J’ai saisi le procureur par plainte avec tous les éléments au vu des dangers qu’encourt les enfants. Et il y eu aussi de nombreux autres signalements que les miens, notamment de l’école des enfants puisque mon fils de 8 ans a révélé les faits de violence et d’inceste de son père à son maître d’école, lui disant qu’il avait peur de retourner chez ce dernier. Il a donc fait un signalement et a été entendu par les gendarmes également. Avec tous ces éléments j’ai saisi le juge d’instruction avec constitution de partie civile, ainsi que le juge des enfants. 

J'ai fais tout ce que je pouvais mais mes enfants m’ont été arrachés avec une extrême violence la semaine dernière après l’audience du juge des enfants en qui nous misions tous nos espoirs pour une mesure de protection. Mais sans savoir qu’elle nous préparait en fait un get appens et qu’elle appellerai "la sécurité", c'est à dire la police pour me violenter à leur tour devant mes enfants qui s’accrochaient à moi en nous suppliant de ne pas retourner chez leur bourreau de père !

Depuis ça me ronge de savoir que mes 3 ainées dorment désormais chaque nuit chez lui... D'ailleurs il ne veut pas me les passer au téléphone. Il lit mes messages mais n'y répond pas. Je ne sais même pas comment ils vont et leur état psychologique alors que j'ai encore l'autorité parentale pour l'instant, qu'il cherche d'ailleurs clairement à m'enlever avec la garde de mes enfants. 

Je suis d'autant plus anéantie que mon bébé de 2 ans, toujours allaitée, était dispensée d’audience. Donc ils n’ont pas pu l’arracher ce jour-là de mes bras... Alors je résiste en la protégeant autant que je peux encore. Mais j'ai très peur qu'ils viennent aussi me la prendre et kidnapper. Sachant que son père biologique pourrait aussi, comme les autres, continuer à la violer en toute impunité ! 

Car la justice nie et balaye systématiquement toutes mes plaintes, preuves et même témoignages pour me faire taire et faire taire mes enfants. A ce jour, il n'a toujours pas été entendu au Pénal.

Inspections et contrôles : garantir et améliorer la qualité des prestations en santé ?

Plaintes et réclamations : à qui s’adresser ?

EN THÉORIE, un usager du système de santé à la possibilité de déposer une plainte et/ou une réclamation auprès de l’Agence Régionale de Santé - ARS. Celles-ci sont à adresser, non pas à la MIEC, mais à la "Mission Relations avec les Usagers" qui les collecte et les transmet aux délégations territoriales. La Mission Relations avec les Usagers prend également en charge la promotion de la bientraitance dans l’ensemble des structures. Son objectif est de veiller au respect des droits des usagers et de faciliter leur expression dans le cadre d’une réclamation au sujet d’un établissement par exemple. L‘étude de la plainte ou de la réclamation peut parfois aboutir à la réalisation d’une inspection par la mission inspection, évaluation et contrôle ou par les délégations territoriales. - http://ars.sante.fr/Commissions-des-relations-avec.136416.0.html

http://www.ars.rhonealpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-ALPES/ARS_Newsletter/Reperes/201207_Repere_2_interactif_ok.pdf

DANS LA RÉALITÉ, malheureusement trop peu de plaintes ou signalements ne remontent, ce qui laisse penser aux familles qu'il vaut mieux finalement ne compter que sur soi-même et sa ténacité, même auprès des forces de l'ordre et défenseurs des lois. Même en France, pays dit des "Droits de l'Homme" (mais toujours pas des Femmes ni Enfants), on est généralement peu écouté, ni pris au sérieux dans NOS services publiques et administrations même si citoyen.ne.s et/ou contribuables, et encore moins en tant que femme et encore, encore moins en tant que mère ! D'autant que le problème principal pour les jeunes parents est qu'ils n'auront pas le temps de se défendre à cause entre autre de le ou leurs enfants à s'occuper donc peu de disponibilités voir d'argent aussi à y consacrer. C'est pourquoi, si vous avez été victime ou témoins de violences médicales, administratives, professionnelles ou autres, essayez de vous rapprocher le plus vite possible déjà des "médiateurs" de votre ville (permanences en Mairie), non issus du milieu médical (donc surtout pas ceux des hôpitaux en conflits d'intérêt) et surtout des représentants des associations d'usagers locaux (si non médicaux et indépendants aussi donc non subventionnés). Sachant que malheureusement nous non plus ne sommes pas toujours les bienvenus dans les hôpitaux français, PMI & Cabinets médicaux qui oublient vite qui les payent et financent directement ou indirectement. Cependant nous pouvons au moins apporter notre expérience et soutien psychologique, des adresses utiles et liens avec d'autres potentielles victimes voir des conseils juridiques et autres. 

C'est d'autant plus dommage, voir même catastrophique tous ces trop nombreuses situations de blocage et dégradations dans nos administrations et services publiques et privés français actuellement, alors que nos expériences et compétences pourraient être bénéfique pour tous et toutes, en fait ! Y compris pour éviter les fermetures des petites structures, améliorer les soins et donc la fréquentation, recueillir les doléances des familles et les prendre réellement en compte au lieu de faire semblant et d'entendre chaque année depuis 20 ans : "Mais ça s'améliore, madame, ça s'améliore !" Alors que NON ! Nous constatons pour les plus ancien.ne.s que ce n'est toujours pas le cas ! Comme pour les délégués des parents d’élèves non écoutés non plus dans les écoles jusqu'aux universités en France qui assistent impuissants à la dégradation de notre système éducatif, nous parents délégués des usagers des structures hospitaliers nous assistons idem à l'inévitable et méthodique destruction des hôpitaux publiques comme cliniques privées, PMI & co, qui finalement ne valent guère mieux : même politique, même mépris, même protocoles... ou presque ! Tout étant désormais tiré vers le bas. 

Dans tous les cas, au final ce sont toujours les mères et les enfants qui "trinquent" physiquement et psychologiquement, indirectement les pères et les familles qui explosent ensuite, et enfin la société entière qui en pâti... non plus à long mais court terme maintenant !  

AUTRES TÉMOIGNAGES SUR LA DIFFICULTÉ DE PORTER PLAINTE EN FRANCE

"Je sors de la gendarmerie pour mon dépôt de plainte. Je me sens humiliée totalement.
Le gendarme a catégoriquement refusé de prendre ma plainte. J'ai eu beau lui dire qu'il n'avait pas le droit de refuser car y'avait une loi il n'a rien voulu savoir.
Les raisons de mon dépôt de plainte l'ont fais mourir de rire. Il en pleurait presque. Mon mari et moi avons été choqués d'un tel comportement venant d'un gendarme. Voici ce que j'ai entendu :

Enfin de belles joyeusetés qui m'ont mise plus bas que terre. Je suis donc obligée de me rendre au tribunal pour le dépôt de plainte..."