Association de parents & professionnels autour de la Naissance, l'Allaitement & la Fonction Parentale
Comme on apprend à parler une langue vivante dans un espace-temps précis, on apprend aussi à lire et écrire cette même langue selon des codes linguistiques et règles d'écriture dans un milieu et un temps donné, dans un lieu défini et organisé par un système politique et éducatif précis.
C'est aussi le constat sans appel qu'a fait Céline ALVAREZ, chercheur en linguistique et en neurosciences, ex-professeur des écoles qui expérimenta durant 3 ans les méthodes de Maria Montessori dans une école maternelle à Gennevilliers (en ZEP : Zone d’Éducation Prioritaire et Plan Violence) de 2011 à 2014 et qui obtint alors des résultats étonnants avant de se faire virer manu militari par le Ministère de l’Éducation Nationale. "Céline Alvarez, les lois naturelles de l'enfant" ci-contre publié sur Les Arènes du Savoir le 20 janvier 2016 : https://youtu.be/x0xqqiboARs ou encore sur son site : https://www.celinealvarez.org/
Face aux dénis et violences institutionnelles de plus en plus visibles désormais en France, autant envers les élèves que les parents et enseignants eux-même, à nos évidentes programmations mentales et propagandes éducatives au sein d'un système républicain à la dérive (autant sur le plan pédagogique que politique, puisque tout est lié !) vers un Autoritarisme ou plutôt un Totalitarisme 2.0 (cf Conférences sur le Totalitarisme 2021 et 2022, de la psycho clinicienne Ariane BILHERAN) nous sommes en droit de penser qu'en réalité nos autorités n'ont aucune intention de la perdre la "leur"... d'autorité ! Et encore moins de risquer de perdre un jour leurs privilèges ancestraux, ni d'inverser la hiérarchie des normes sociales, ethniques et financières, ainsi que la fameuse "pyramide Franc-Maçonne" des classes qui renforce l'inégalité des sexes, races, milieux et corporations... C'est probablement ce que Céline ALVAREZ, dans sa grande sincérité et naïveté, a méconnu ou minimisé en s'infiltrant ainsi, sans soutien, au sein du "Mammouth de l’Éducation Nationale". Ignorant l'intérêt premier de ses adversaires parmi les "experts" pédagogues comme associations de parents (subventionnés) qui auraient dû, au contraire, la soutenir et partager son enthousiasme devant toutes ses "découvertes" et bons résultats dans cette classe d'une banlieue parisienne défavorisée.
En vérité, dans une société aussi individualiste, inégale et libertaire que la nôtre (à l'inverse des valeurs républicaines prônés par nos élites FM depuis des siècles avec leur sempiternelle rengaine sur la Liberté, Égalité et Fraternité machin), il faut à l'inverse surtout que les pauvres restent pauvres et peu instruits dans leurs banlieues dégueulasses en périphérie afin de continuer à servir docilement les riches bien éduqués dans leurs quartiers chics en centre ville ou résidence. Ainsi, toujours sous contrôle et surveillance 2.0, enfermés dans leurs ZEP ou nouveau "ghettos" à ciel fermé sous les barres de HLM (surtout si black-blanc-beurre immigrés), leurs rejetons sont ainsi soigneusement cloisonnés dans des structures éducatives publiques volontairement délaissées par nos richissimes dirigeants, leurs divers gouverne&ments et parle&ments corrompus, nos ignorantes institutions et collectivités complices, etc. Avec toujours trop peu de moyens financiers ("peanuts" ou "cacaouètes" en anglais... puisque tout s'y anglicise et non francisise, exprès !), des locaux indécents (toujours très sales, dégradés et laisser à l'abandon, exprès aussi !) et surtout pas de personnels valorisés et bien rémunérés (sous payés, rabaissés, dénigrés, harcelés voir violentés eux-mêmes... pour un effet "boule de neige" assuré !).
Trop longtemps que ça dure, trop longtemps qu'on s'en plaint, trop longtemps qu'on en parle... alors quand est-ce qu'on agit vraiment ?
D'ailleurs juste une parenthèse en passant : avez-vous remarquer comme on aime en français régulièrement changer de dénomination pour un même métier, afin de lui donner l'air de se revaloriser (comme "technicienne de surface" pour femme de ménage, "assistante maternelle" pour nounou, "agent d'entretien" pour éboueur, etc.) mais évidemment sans que les salaires, eux, ne changent ! Pire qu'ils diminuent chaque année pour passer aujourd'hui sous la barre symbolique du SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) ! Alors pourquoi apprendre à lire, écrire et compter... se demandent légitimement désormais les élèves des cités dortoirs !?
En tous cas, tous leurs enseignants et parents leur expliqueront, avec patience ou acharnement, que c'est comme ça et qu'il faut aller à l'école pour ne pas finir justement éboueurs ou caissières chez Prisu. Mais pourquoi ? Puisque si eux/elles savent aujourd'hui lire et compter, eux/elles, bientôt pour les suivants et comme pour les calculettes, l'IA (Intelligence Artificielle) reliée à la micropuce implantés dans leurs cerveaux, mains ou poignets permettra de... Bon passons !
Et pour ceux qui n'auraient pas encore bien compris l'absurdité du système de recrutement actuel, on vous renvoie (avec beaucoup d'humour) au sketch de Naïm ci-contre : https://youtu.be/nNYxp-s9Q_A
Qui n'a pas entendu parler des méthodes éducatives ordinaires et républicaines françaises ?
Pour faire simple, au risque peut-être de paraître un peu "simpliste" à certains spécialistes Es Science en pédagogie, il s'agit des deux principales méthodes apprentissage de la lecture mise en place par Le Ministère de l’Instruction puis de l'Éducation Nationale français depuis... on ne sait même plus... disons le siècle dernier ! Méthodes pédagogiques, en réalité, qui n'ont guère évoluées depuis Jean Jaurès & Compagnie !
Alors qu'à l'inverse il faut quand même reconnaître que les rares "écoles pilotes" encore en Francen qui ont refusées d'appliquer à la lettre ces méthodes incohérentes, datent toutes du début du XXème siècle avec Ovide Decroly, Maria Montessori, Rudolph Steiner, Célestin Freinet, etc. Écoles "pilotes" ou "alternatives", comme on les nomment encore aujourd'hui, qui étaient elles-mêmes avec écoles catholiques des écoles élitistes hors contrat, encore plus rares et chères déjà à l'époque ; afin de ne s'adresser qu'à une certaine catégorie de la population. Ce qu'assez tôt certains relevèrent comme une totale contradiction avec les idéologies humanistes ou prétendument socialistes voir même mystiques derrière...
Maria Montessori, entre business pédagogique et mysticisme anthropologique
Alors instituteur débutant, Célestin Freinet lui-même présentait Montessori sous un jour élogieux8 alors même que ses préoccupations laïques et prolétariennes auraient pu l’en éloigner dès les origines. Revenu de ses enthousiasmes initiaux, il prendra progressivement ses distances. D’une critique initiale du matériel Montessori, « basé sur la psychologie ancienne qui cherchait à développer les facultés au moyen d’un matériel fixe »9, il s’insurgera ensuite contre la dimension élitiste de la méthode Montessori et ses connivences avec le régime fasciste à l’occasion du congrès de la Nouvelle Éducation10. Celui qui sera, quelques mois plus tard, poussé à la démission par l’extrême droite française, déplore que : « La Nouvelle Éducation s’oriente franchement vers l’éducation des enfants bourgeois et la préparation pédagogique des mères bourgeoises qui ont quelque rejeton à choyer : conseils excellents pour ceux qui peuvent les suivre, réunions de mères, organisation d’écoles nouvelles richement payantes, livres au prix inabordable, etc. Tout cela ne manque pas d’intérêt, mais l’éternelle question nous harcèle ! Et les petits pauvres de nos écoles ?… Qu’ils se dé… brouillent n’est-ce pas ? »11.
https://silogora.org/maria-montessori-entre-business-pedagogique-et-mysticisme-anthropologique/
Ainsi, auparavant, c'est à dire AVANT mai 68 et ses bouleversements sociaux, dans toutes les écoles républicaines publiques de France métropolitaine - hormis donc dans ces écoles "alternatives pilotes" - tous les élèves de Primaire et Collège apprenaient à lire avec la méthode syllabique ou alphabétique avec l'aide consciencieuse de leurs instituteurs.trices/maîtres.ses/professeurs des écoles... et même encore au-delà dans les DOM-TOM & autres "anciennes" colonies africaines, asiatiques, américaines, etc.
Ce qui fait que durant longtemps on apprenait à lire toujours de la même façon aux élèves, comme à leurs parents et grand-parents auparavant. On commençait ainsi la lecture en sachant que chaque lettre de l'alphabet est associée à un son propre appelé phonème et que mis à côté d'une autre lettre (selon si voyelle ou consonne) cela pouvait former d'autres sons et, comme en musique, se prononcer alors de différentes façons. En les associant par groupe de 2 ou de 3 ou plus, certaines voyelles (a,e,i,o,u) reliées à certaines consonnes (toutes les autres lettres de l'alphabet) se transformaient alors en syllabe pour former ensuite un mot plus ou moins long. Puis tous ces mots mis bout à bout formeront ensuite des phrases et textes plus ou moins longs et complexes également (accords, verbes, juxtapositions, etc.). Comme, par exemple, les lettres e+u qui "attachées", c'est à dire "associées" abstraitement ensemble, donnent le phonème /ø/ : eu, etc.
"Un phonème est en réalité une entité abstraite [un symbole], qui peut correspondre à plusieurs sons. Il est en effet susceptible d'être prononcé de façon différente selon les locuteurs ou selon sa position et son environnement au sein du mot (voir allophone)." "L'allophonie ne doit pas être confondue avec l'homophonie, où des mots différents partagent la même prononciation, les mêmes phonèmes. En français, les suites de phonèmes /pɛʁ/ et /mɛʁ/ peuvent chacune correspondre à des sens différents (père, pair, perd et mère, mer, maire respectivement), mais dans tous les cas, le phonème /r/ pourra être réalisé selon ses différents allophones."
Bon, vous n'avez rien compris, ou presque !? C'est pas grave les savants-sachant savent, eux, bien mieux que vous... c'est le plus important !
De la même manière, et façon très catégorique et péremptoire, c'est alors qu'est venu tout bouleverser (parce qu'en tant que "Science du langage" il fallait bien avoir l'air d'évoluer...) la méthode globale inspirée des travaux du célèbre Dr Ovide DECROLY qui a fait sensation dans les milieux bourgeois & élitistes parisiens, avant à son tour d'être remis en question et "adoucie" par la méthode semi-globale ou méthode mixte (moitié syllabique, moitié globale pour encore "corsé" et compliqué le tout !). Selon eux, ces deux méthodes avaient "pour ambition de faire acquérir à l'élève une stratégie de déchiffrage des mots, voire des phrases, en tant qu'image visuelle indivisible". Ben voyons !!! Directement à partir du concept abstrait de chaise donc au lieu de décomposer le mot presque mathématiquement comme auparavant en : ch + ai + se !
Ceux et celles qui en tant qu’élèves ou parents ont essayé d'apprendre à lire ensuite des textes longs, TRÈS longs, trop longs pour de si petits cerveaux immatures, s'en souviennent encore ! Des séances de lecture en classe avec arrachage de cheveux et d'ongles avec ! Des moments terriblement angoissants aussi de pleurs, paniques, de sentiments d'échecs et d'impuissance, de nullité, etc. Voilà pourquoi, il y eu, à cette même période, l'ordre de non intervention des parents dans le processus d'apprentissage de la lecture à la maison : "Mais laissez donc faire les pros, madame ! Vous n'y comprenez rien !" Car oui ! Un "prof" comme un "scientifique" (y compris de l'éducation) ne supporte aucune concurrence, ni contradiction et encore moins l'échec et la remise en question !
Pourtant, au départ, il s'agissait certainement d'une bonne intention de la part de ce "gentil docteur" belge, Ovide DECROLY, (1871-1932), médecin neuropsychiatre spécialisé en Anatomopathologie (dissection des cadavres humains et animaux... donc rien à voir !) devenu ensuite pédagogue et psychologue (toujours rien à voir !), qui proposait de permettre à "l'enfant d'apprendre globalement, sans ordre. C'est une idée complète qu'il faut donner à l'enfant, pour qu'il passe ensuite au particularisme et à l'analyse."
On vous laisse d'ailleurs ici apprécier la perception très médicale, voir chirurgicale de l'enfant en tant qu'"animal cobaye". Comparaison qu'on retrouve ensuite dans tout le vocabulaire "psy" :
"L'expérimentation et, plus généralement la démarche scientifique, s'inscrivent dans la lignée de sa propre formation de médecin. Il privilégie une approche biologique: « Si nous n’avons pas adopté une base purement sociale, c’est que l’enfant doit être pris tel qu’il est, puis préparé comme on peut pour la vie. Nous adoptons une base biologique, ou plutôt bio-psychique, c’est-à-dire biologique, associé à ce quelque chose de particulier à l’espèce humaine que nous appelons le psychisme »11 Dans le contexte belge, fortement dominé par l'enseignement catholique, la science est l'alternative, fortement affirmée (en particulier dans la ligne de l'évolutionnisme darwinien), pour s'opposer aux dogmes et, plus largement aux certitudes de l'époque, Dans cette ligne, il mettra en pratique une série de tests pour les enfants : ceux de Binet-Simon mais aussi de nouveaux tests qu'il élaborera au fil du temps. Il tente ainsi de développer une pédagogie scientifique12 qui permettra un diagnostic et un suivi individuel des enfants, pratiqués dès 1908." https://fr.wikipedia.org/wiki/Ovide_Decroly
Sachant qu'Alfred BINET est bien le père du fameux "QI : Quotient Intellectuel" (voir notre page sur le QI ou IA : l'imposture) Le même genre de test débile, totalement obsolète de nos jours, qui sert pourtant encore à bon nombre de psy pour classer les enfants comme on classe du bétail (bon ou mauvais, intelligent ou débile ou encore dys, hyper, hypo...). Les rangeant ainsi définitivement comme le font tous les "bons" scientifiques dans des cases et catégories limitantes, car définies à un instant T sans prendre en compte l'environnement, ni la maturité [l'évolution, la timidité ou le blocage face aux "sachants" docteurs en blouses blanches... connaissent pas !]. Mais cela permis surtout à nombre de fils de bourgeois aisés de se faire passer pour de brillants élèves ou inventeurs géniaux, des artistes de grand talent ou scientifiques incompris, etc. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui la plupart des gens continent à croire sincèrement que : "Ce test, créé en 1905 par Alfred Binet et Théodore Simon, est la première échelle de mesure de l'intelligence" (Dictionnaire Larousse) : https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/test_de_Binet-Simon/183418
Comme si l'intelligence humaine était réellement mesurable, comme un échelle de températures ou de valeurs !
Remarquer que ces figures patriarcales, docteur Es Sciences de intelligentzia littéraires ou scientifiques français, comme le Dr DECROLY ((1871-1932 ) médecin-pédagogue psychologue mais surtout républicain franc-maçon de haut grade, représentent parfaitement les figures autoritaires du patriarche blanc et scientistes pédants ! Et pourtant c'est sous leurs égides que s'élaboreront toute l’idéologie pédagogique en France durant 2 siècles ; comme la plupart de nos concepts éducatifs d'ailleurs ! De même que Maria MONTESSORI (1870-1952), médecin et pédagogue, femme pour une fois certes mais italienne avant tout... proposa une nouvelle méthode pédagogique "scientifique" aussi, plus partico-pratique basée sur la manipulation et l'expérimentation, surtout en direction des plus petits. Moins théorique et académique et surtout plus ludique que les autres à la même époque, certes, mais quand même très autoritaire et sélective ! Surtout qu'elle fut assez tôt convaincue par les théories pro fascistes mussoliniennes, avant de s'en détourner heureusement dès 1934 et d'être bannie du parti.
De même que Rudolf STEINER (1861-1925), célèbre auteur et conférencier allemand, enseignant, théosophe et philosophe passionné d'occultisme et ex franc-maçon, qui créa le mouvement Anthroposophique et l'Agriculture Biodynamique ainsi que la méthode pédagogique Steiner-Waldorf, fut un temps séduit aussi par les théories ariennes d'Hitler et des premiers nazis. Avant de les dénoncer également et d'être persécuter pour cela comme plus tard Maria Montessori. Probablement lorsqu'ils comprirent un peu trop tard tous les deux que les théories fascistes (italiennes, allemandes comme françaises) inspirées directement des théories naturalistes du paléontologue anglais Charles DARWIN (1809-1882) et de sa célèbre "Théorie des espèces ET des races" ne pouvaient pas être appliquées à la pédagogie sans finir inévitablement par rejoindre les pires théories natalistes du pasteur anglican et économiste Thomas MALTHUS (1766-1834) sur la réduction des naissances et donc par équation logique abouti à l’extermination des enfants ; déjà in utéro mais surtout si dès la naissance jugés handicapés mentaux, infirmes, jumeaux, etc.
Les Nazis et les Anthroposophes : amis ou ennemis ?
Alicia Hamberg, en Suède, connaît en profondeur les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie [pour y avoir été élève]. Elle fait partie des rares personnes qui, de par le monde, osent prendre la plume pour révéler la réalité de cette dérive sectaire, tout comme Dan Dugan et Roger Rawlings, aux Etats-Unis. De surcroît, elle le fait avec intelligence, tact et mesure, dans un soucis à la fois de rigueur envers la vérité et d’humanité. Bien évidement, cela lui a valu une campagne de calomnies dirigée contre elle par certaines institutions anthroposophiques, attaquant sa personne, conformément à la stratégie habituelle de ces milieux.
Aujourd’hui, elle publie en anglais un article apportant un éclairage des plus importants sur les liens entre les Anthroposophes et les Nazis de 1933 à 1945, se basant sur sa lecture minutieuse de l’ouvrage de Peter Staudenmaier, Between Occultism and Nazism: Anthroposophy and the Politics of Race in the Fascist Era. (Leiden, 2014.). En effet, lorsque l’on est anthroposophe, comme je l’ai été, on est absolument persuadé que la doctrine de Rudolf Steiner ne serait pas raciste et ne contiendrait aucun élément de connexion avec le mouvement national-socialiste. On croit que les anthroposophes ont même été parmi les premières victimes du Nazisme. On répète haut et fort que la preuve en est que les écoles Steiner-Waldorf ont été fermées sous le Troisième Reich et que la Société Anthroposophique a été dissoute au bout d’un moment. On suggère même que Rudolf Steiner lui-même aurait pu être assassiné par les précurseurs du mouvement national-socialiste, reprenant les subtiles insinuations développées dans l’ouvrage de Peter Tradowski intitulé Kaspar Hauser ou le combat pour l’Esprit. (...)
Le travail de Steiner contient en effet clairement des éléments racistes et antisémites. Par exemple, ses déclarations occasionnelles sur les « romans nègres », sur la corrélation entre les yeux bleus et l’intelligence, ou d’autres vues exotiques de ce genre, qui semblent aujourd’hui étonnantes et archaïques. Mais la doctrine de la « race-mère » issue de la Théosophie, concernant l’évolution de l’humanité, est sans doute plus importante encore que ces « dérapages ». En effet, l‘idée que certaines races seraient à un stade de développement plus avancé de la conscience que d’autres ont permis un rapprochement entre les Nazis et les Anthroposophes, tant sur le plan spirituel que politique, même si ce rapprochement comprenait quelques risques.
https://veritesteiner.wordpress.com/2015/06/15/les-nazis-et-les-anthroposophes-amis-ou-ennemis/
Montessori et le régime de Mussolini
Il est par ailleurs difficile de passer sous silence, comme le font la plupart des notices biographiques de Montessori, plus d’une décennie d’accointances – du milieu des années 1920 à 1934 – avec le régime mussolinien qui a fait de la pédagogie Montessori une référence. Élevée au rang de membre d’honneur de l’organisation féminine fasciste, elle rencontre Mussolini en 1924 et lui demande d’encourager la diffusion de sa méthode. En 1926, le Duce devient président d’honneur d’Opéra Montessori, la Société des amis de la méthode Montessori.
Voici ce qu’écrivait Marie Montessori à propos du leader fasciste : « Cet homme plein de curiosité, cet esprit extrêmement ouvert sur tout et qui veut tout connaître, posa un jour les yeux sur ma méthode. Il lui suffit de savoir que ma méthode jouissait de plus de crédit à l’étranger qu’en Italie, il promit son aide enthousiaste pour que soient instituées partout des écoles »13. Dans une lettre datée de 1931, elle établit elle-même un parallèle entre les principes fascistes et sa pédagogie qui produit des « personnages forts », fournit le « spectacle impressionnant de la discipline parfaite ». Elle y précise que « les “forces exceptionnelles” de notre race, encore mieux que celles d’autres races, pourraient y ajouter une valeur supplémentaire »14. Ce n’est qu’en 1934, douze ans après l’accession au pouvoir du dictateur fasciste, qu’elle rompt avec le régime. Depuis longtemps déjà le personnel de ses écoles portait l’uniforme fasciste, mais, lorsque le régime veut également l’imposer aux élèves, elle quitte l’Italie où ses œuvres sont brûlées et ses écoles fermées.
https://silogora.org/maria-montessori-entre-business-pedagogique-et-mysticisme-anthropologique/
Bref... assez ignoble tout cela ! Heureusement que ceci fait parti du passé... ou presque ! En tout cas, un passé peu glorieux en Europe...
Comme on l'aura bien compris ici l'utilité de ces pédagogies dites "alternatifs" étaient principalement de faire concurrence aux écoles religieuses tout en conservant l'impression fausse d'un autre choix possible encore aux parents, notamment au niveau des petites classes et uniquement de la maternelle au primaire (mais jamais au delà). Et surtout SI et uniquement SI vous aviez assez d'argent pour vous les payer et étiez près à tous les sacrifices financiers ou de distance et déménagement pour cela. Bref si vous acceptiez de faire partis des futures élitistes mondialistes !
Raison pour laquelle, un siècle plus tard, il est largement temps que de nouveaux mouvements pédagogiques émergents et se débarrassent enfin de ses figures imposantes et cloisonnantes, même si plus "alternatives" et "douces" en apparence que celles imposées par nos dirigeants officiels et l’Éducation Nationale actuelle. D'autant qu'elles ne correspondent clairement plus à la nouvelle génération, ni aux attentes des élèves et parents des temps modernes, à leurs aspirations sociales et tempéraments indépendants, aux métiers du futurs comme aux nouveaux outils de communication et autres nouvelles technologies (IA ou pas).
De plus, on sait désormais que si ces anciennes méthodes globales ou semi-globales ont pu ou peuvent encore correspondre à un certain type d'élèves qui photographient aisément et donc mémorisent facilement les mots au milieu de phrases puis les re-décomposent ensuite en syllabe et phonème, la grande majorité des élèves procèdent plutôt dans le sens inverse. Ainsi, plus d'un siècle après, il est temps enfin d'admettre que la plupart des enfants, comme des adultes, apprennent à lire en partant d'abord du son et des syllabes pour aller vers le mot connu ou inconnu et non partent du mot pour retrouver les syllabes. En allant du plus petit au plus grand et non du plus grand au plus petit !
D'ailleurs cette méthode globale ne fut pas forcément plébiscitée par tous au départ, ni parmi les inspecteurs ou enseignants de Belgique ou de France, ni dans d'autres pays francophones en Afrique ou au Canada & co. Cependant, cette théorie de globalisation (versus "mondialisation") a tout de même pris progressivement la place de l'ancienne méthode syllabique, plus synthétique (versus "re-localisation"). Les enseignants "réac" alors traités de "vieux ringards patriotes nationalistes" ont alors bien dû se résigner à l'adopter également... ou partiellement... Mais à quel prix !
Car, en France, comme c'est de coutume, il exista et existera toujours une petit noyau dur de "résistants" ! D'écolos bobo ou prolo, parents, éducateurs et enseignants taxés évidemment déjà de "dangereux extrémistes, complotistes, terroristes, séditieux" blablabla... Des "gaulois réfractaires" qui ont résisté, envers et contre tous et toutes, à l'envahisseur belge et européiste comme à la pression phénoménale de la DOXA POLITIQUE ET MÉDIATIQUE de l'époque... et durant un demi siècle environ. En effet, lorsque très rapidement, ils/elles ont constaté que cette méthode globale Decroly ne fonctionnait décidément pas avec leurs enfants ou élèves - pas plus qu'avec les autres élèves ou enfants d'ailleurs - ils/elles sont vite revenus en arrière et ont ressorti discrètement la bonne "vieille méthode" syllabique habituelle. La plupart l'ont fait alors sans rien dire à personne, afin de ne pas s'attirer les foudres de leurs familles, amis, collègues, directeurs ou inspecteurs toujours "bien plus instruits et intentionnés", ni même des autres parents d'élèves qui finalement leur ont été reconnaissant par la suite. Même s'il faut malheureusement reconnaître que la majorité des gens ont laissé faire les professeurs dans le système éducatif publique. Un peu moins dans le privé peut-être car obligé, lui, à plus d'efficacité et de résultats notamment au baccalauréat. Finalement une ou deux générations passèrent avant que les pontes parisiens n'acceptent et reconnaissent les dégâts au niveau de l'apprentissage de la lecture et donc de l'écriture ensuite... Mais cela ne se su et surtout fut officiellement admis que bien plus tard... souvent trop tard pour beaucoup !
Encore un parfait exemple de "l'idiocratie à la française" et de l'acharnement de nos dys-fonctionnaires dans leur médiocrité et absurdité !
Voici d'ailleurs une étude qui en tire un constat alarmant :
"Cela ressemble à la querelle sans fin des anciens et des modernes. Sauf que le débat entre méthode syllabique et méthode globale - qui a près de 40 ans - paraît aujourd’hui avoir trouvé son épilogue.
Des chercheurs en neurologie du Centre à l’énergie atomique (CEA/Saclay) ont en effet mis au point une méthode qui permet d’observer les zones cérébrales activées lors d’une lecture acquise selon les deux méthodes. Les cerveaux d’enfants lisant « syllabique » ou « globale » sont ainsi soumis durant 1 heure à l’analyse IRM.
Résultat ? La méthode syllabique active manifestement l’hémisphère gauche selon un processus enchaînant le découpage du mot en lettres qui sont converties en sons puis traduits en sens. Au contraire, le lecteur « global » n’active pas l’hémisphère gauche de la lecture, mais sollicite le droit moins performant pour cette tâche. Pour le Dr Stanislas Dehaene, directeur de l’essai, la chose est entendue : « tout autre circuit d’apprentissage de la lecture que celui qui utilise l’hémisphère gauche, éloigne l’enfant de la lecture ».
Une conclusion confirmée par les sociologues qui montrent que les enfants utilisant les manuels mettant en œuvre la méthode syllabique ont 20 % de chance en plus que les autres de savoir bien lire. 20 %, c’est aussi le pourcentage d’élèves qui entrent en 6e sans maîtriser la lecture…"
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3115 : "La méthode syllabique a le dernier mot"
Citation tirée de Wikipédia qui affirme enfin que :
Donc, dès le début du XXIème siècle, tout le monde savait déjà que la méthode globale n'avait que peu d'intérêt et ne s'adressait qu'à un public plutôt favorisé. Probablement à des enfants dont les parents érudits reprenaient les devoirs du soir avec l'ancienne méthode alphabétique et syllabique. Au final, on a sacrifié ainsi sur l'autel de la recherche et de l'expérimentation pédagogique toute une génération d'enfants cobayes avant de reconnaître enfin récemment que : "C'est bon ! On a fait des erreurs mais aujourd'hui il n'y en a plus... promis !" Ben voyons !
Le problème, en réalité, c'est que depuis lors on est resté sur le statut quo puisque les professeurs des écoles ont appris à apprendre avec la méthode globale et que les méthodes mixtes ne sont pour la plupart que des "avatars" plus ou moins bien ou mal déguisés ; c'est-à-dire plutôt plus globales que syllabiques ou plus syllabiques que globales, etc. Au milieu de tout ce bordel, il y toujours l'enfant et ses parents complètement perdus au milieu de toutes ces contradictions, nouveaux manuels scolaires et réformes pédagogiques successives plus destructrices qu'autres choses.
Alors, si vous même vous souhaitez aider votre enfant ou élèves à apprendre à son rythme, transmettez lui d'abord ce que vous savez déjà en inter-agissant avec lui, en jouant avec lui, en sortant avec lui, en parlant, riant, chantant, dansant avec lui... et aussi en lisant régulièrement avec lui. Transmettez lui en priorité ce que vous faites et aimez faire, ainsi que le plaisir de déchiffrer, manipuler, découvrir par soi-même ! Comme vous l'avez fait également avec les nouveaux aliments que vous lui avez proposé et non imposé lors de sa diversification ou sevrage. Créez vous votre propre méthode de lecture, d'écriture et de calcul pour VOTRE enfant qui ne sera donc pas valable pour tel autre. Et puis surtout ne le sous-estimez ou sur-estimez jamais en ralentissant ou en précipitant ses apprentissages en fonction des attentes de son actuel enseignant ou des vôtres. Vu que les années suivantes d'autres enseignants se succéderont et que vous réévaluerez aussi vos priorités et ambitions pour lui et peut-être aussi pour vous ! Car combien de parents, on le sait, projettent toujours leurs espoirs, projets inaboutis, rêves non réalisés comme échecs et frustrations sur leur progéniture. Vous même n'avez vous pas ressenti cela de la part de vos propres parents, grand-parents, enseignants, formateurs, patrons ou autres ? Dans ce cas là, il est aussi temps d'en prendre conscience et de rompre les "malédictions" ou "constellations familiales", non ?
Alors que de nombreux grands pédagogues, comme ceux déjà cités plus haut mais également d'autres auparavant, se sont éreintés depuis plusieurs siècles pour expliquer que chaque enfant étaient différents, on en est toujours en 2024 à vouloir mettre "tout le monde dans le même sac !" Alors qu'il ne faut jamais chercher à adapter les enfants à une méthode unique, mais plusieurs méthodes aux nombreux type d'enfants !
Observez le.s d'abord puis vérifiez ensuite comment il fonctionne et adaptez vous à ses compétences, désirs et raisonnements. Par exemple, certains enfants ont besoin d'épeler oralement les mots avant de pouvoir les écrire, d'autres seront plus tactiles et devront manipuler d'abord les lettres et les ordonner ensuite pour former des mots, comme les chiffres eux-mêmes pour reconnaître le nombre.
D'autres, encore, trouveront de l'aide avec le langage gestuel des signes, à travers la copie ou même la rédaction de phrases courtes ; sans s'arrêter sur l'orthographe, surtout au début ! D'autres trouveront du plaisir à lire puis réciter poèmes et pièces de théâtre, mangas ou BD ou encore à travers l'art du dessin et de la calligraphie... D'autres encore expérimenteront la lecture de façon "ludique" à la plage sur le sable ou en voiture avec les panneaux publicitaires et d'autres à travers les images ou textes brefs, des audios, vidéos ou récits sur internet grâce aussi au clavier de l'ordinateur ou d'un téléphone portable ponctuellement. Tant qu'ils n'en deviennent pas addicts non plus (voir notre page sur les ados, les écrans & internet) et qu'ils sont bien gérés par les parents lors de moments précis et sous conditions.
Surtout qu'on redécouvre aujourd'hui que l'apprentissage oral est finalement plus important que l'apprentissage écrit ! Et qu'il faudrait mieux d'abord apprendre à parler correctement le français durant la petite enfance et à mieux prononcer les phonèmes et mots avant de chercher à les déchiffrer ou pire à les retranscrire sur papier trop vite et surtout trop tôt... Rudolf Steiner disait d'attendre la fin des dents de lait (c'est à dire après 7 ans environ), disons du moins d'attendre que l'enfant soit réellement prêt ! Car, indiscutablement le nombre croissant d'enfants devant suivre de longues séances d’orthodontie, interroge !? D'autant que la plupart des élèves auront besoin de stimulations visuelles et auditives pour arriver au moins déjà à rester assis et se concentrer longtemps. Ainsi, d'autres méthodes pourraient être associées à la "luminothérapie" ou "chromathérapie" avec la Phosphéno-pédagogie du Dr LEFEBURE découvert dès les années 1950 pour développer la mémoire, les idées et la concentration, notamment grâce à la lumière résiduelle des phosphènes - Lire le Mixage phosphénique en pédagogie, Dr Lefebure, éditions du Phosphénisme ou lien ici : https://www.methode-apprentissage.com/
Bref, il n'y a pas de méthodes 100% efficaces pour 100% des élèves, ni pour apprendre à lire ou à écrire, pas plus que pour compter, mesurer, dessiner ou même danser, jouer d'un instrument ou apprendre à conduire, etc. Il existe des centaines de bonnes méthodes pédagogiques, en réalité ! Tant qu'elles sont transmises à l'élève sans stress, ni pression. Et surtout, en se demandant toujours si nous avons envie, à ce moment précis de la journée, de nous positionner ou non en tant qu'enseignant de notre enfant ou comme simple parent et guide ? Vaste débat là encore qui renvoie aux choix cornéliens de "l'Instruction en Famille" (sans manuel) ou "École à la Maison" (avec manuel et méthodes), "Écoles alternatives" ou traductionnelles privées ou publiques, etc.
En tout cas une chose est certaine et vérifiable : dès que les inspecteurs, enseignants, éducateurs et surtout parents diminuent leurs exigences et niveaux d'angoisse vis à vis de la réussite scolaires de leurs enfants ou élèves, ils se détendent et alors les enfants se détendent à leurs tours et se mettent à apprendre à leur niveau et rythme, et surtout avec enthousiasme et motivation. D'autant que la "réussite scolaire" qui n'est pas non plus, comme on le sait bien tou.te.s, un gage de réussites sociales, professionnelles ou même familiales, et encore moins l'assurance de vivre en paix et heureux. C'est trop souvent leur joie et spontanéité que les jeunes perdent en s'ennuyant et usant leur fond de culotte sur les bancs des écoles... et c'est donc ça qu'il faut prévenir en priorité !
C'est pourquoi si, VOUS, parents ou enseignants, éducateurs ou autres, souhaitez apprendre à lire et surtout à transmettre le plaisir de lire puis d'écrire à vos enfants, grâce à l'humour en plus, alors vous pouvez revenir par exemple à ce type de livre basé sur la méthode syllabique et gestuelle, qui allie l'expérience et les connaissances d'un orthophoniste français ; -notamment sur la dys-lexie et la dys-orthographie. Benjamin STEVENS a en effet créé la méthode APILI ci-contre : https://apili.fr/
Grâce à une grosse typographie et différentes couleurs comme le gris pour les lettres en fin de mots à ne pas prononcer ou le rouge pour les accents ou phonèmes complexes en français (comme le [gue], le [an], [on] ou [in], le [ette], etc.), de petites phrases très courtes et des illustrations amusantes, mais aussi des jeux (aussi de mots), des cahiers d'exercice même de maths pour mémoriser les tables de multiplications, etc. Ce qu'en tant que "parents chercheurs" bénévoles on confirme l'efficacité aussi !
"Aimeriez-vous que tous les enfants soient heureux d'apprendre à lire, même les plus en difficulté ? Qu'ils soient impatients de découvrir de nouveaux mots, de nouvelles phrases ? C'est l'objectif atteint par Benjamin Stevens depuis qu'il utilise l'humour dans sa pratique. Encouragé par les réactions positives de ses jeunes patients, il a décidé de développer la méthode Apili. Il y associe une méthode syllabique, des illustrations de qualité et de nombreux moyens d'aide. Etudiés par les neurosciences, les bienfaits de l'humour sont nombreux , amélioration du niveau d'attention, de la mémorisation, de la motivation, de la communication et diminution du stress... Autant d'atouts précieux pour aborder la lecture dans les meilleures conditions. Avec la méthode Apili, vous motiverez les enfants à apprendre à lire tout en partageant avec eux des moments de joie et de complicité ! Cette méthode s'adresse aux enseignants, aux rééducateurs et aux parents. "
A ce stade là, une question importante se pose quand même : pourquoi avoir chercher à complexifier l'apprentissage du français déjà difficile à apprendre pour les français et étrangers ?
Comme on la vu au début de l'article principalement pour des questions politiques, de contrôle, propagande et soumission. Pour comprendre cela il nous faut revenir au siècle précédent à l'époque où naissait les "Sciences" du langage, avec un grand S donc complexe (parce qu'il faut qu'elle le soit pour avoir l'air d'une science sérieuse et efficace - sic !) de la linguistique et de la phonétique. Ce dont pourtant les enfants comme les parents de l'époque se moquaient royalement, comme pour les maths modernes, avant de se retrouver face à face avec tous ces signes bizarres à décoder en... toujours trop peu de temps pour les ingurgiter !
N'oublions pas non plus que notre si belle, riche et mélodieuse langue française doit être validée, enregistrée et répertoriée annuellement dans une "Bible" (réactualisée) qu'on appelle toujours "l'Encyclopédie UNIVERSELLE" ou "Dictionnaire de la Langue française". Approuvés, c'est à dire "certifiés conformes" par de vieux croutons d’académiciens parisiens, pour la plupart franc-maçons aussi, et à la majorité écrasante composés d'hommes blancs (31 exactement dont 1 seul noir contre 6 femmes en 2022), adoubés par...
"L’Académie française, fondée en 1634 et officialisée en 1635 par le cardinal de Richelieu, est une institution française dont la mission est de « contribuer à titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres » et la fonction d'approuver la publication au Journal officiel d'équivalents francophones de termes techniques étrangers dans la langue française2. Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs, et est la première des cinq académies de l'Institut de France.
La mission qui lui est assignée à l’origine, et qui sera précisée par lettres patentes de Louis XIII le 29 janvier 1635, est de travailler à « donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ». Dans cet esprit, elle compose un Dictionnaire de l'Académie française, dont la première édition est publiée en 1694 et la neuvième est en cours d'élaboration. Elle attribue également des prix littéraires, dont le plus renommé est le Grand prix de littérature de l'Académie française."
De vieux relents monarchiques, élitistes et sexistes donc ici... ce qui fait qu'on ne s'étonnera pas non plus ensuite du peu de représentativité des classes populaires, y compris lors de nos assemblées et gouvernements, même des femmes toujours en minorité comme des autres ethnies et ex colonies françaises. Forcément cela se retrouve alors aussi dans nos textes littéraires comme notre système scolaire et société patriarcale post-révolutionnaire. Ainsi NOTRE SI BELLE LANGUE MATERNELLE reste encore de nos jours non féminisée et non représentative de la moitié féminine du peuple français. Avec notamment comme parfait exemple d'injustice sexiste la fameuse règle de grammaire du : "masculin qui l'emporte toujours sur le féminin" (sic !) et donc des droits des femmes invisibilisés et non respectés, comme ceux de nos enfants (filles et garçons compris) ; que ce soit dans nos textes de lois et Constitution, règlements, décrets, etc. De même, dans notre langage commun et quotidien, la plupart des métiers restent encore masculinisés et le mot "Homme" remplace toujours celui d'"Humanité", celui de "frère" et de "fraternité" supplantant celui de "sœur" et de théorique "solidarité", etc.
Voilà aussi pourquoi l'écriture inclusive est si ardemment combattu par ces mêmes académiciens virulents et si puissants encore. Que ne demandions nous seulement de pouvoir rajouter un [e] à la fin de certain adjectif pour rendre nos écrits plus équitables ! Mais cela est déjà trop pour eux ! Nous accusant, en plus, de vouloir tout "salir" en rajoutant des [ielle] partout qui ne signifie absolument rien effectivement, mais que la communauté LGBTQ+ woke et trans cherche à imposer et amalgamer encore une fois avec nos légitimes luttes féministes comme ici sur l'écriture inclusive. Comme pour le reste de leurs tentatives de récupération politique et machiste à tous ces mecs en jupon !
Pourtant il s'agit bien ici d'un nouveau style d'écriture bien plus révolutionnaire, égalitaire et moderne, qu'on ne le croit en réalité. Raison pour laquelle elle dérange tant, ces messieurs de l'Académie française ! Écriture inclusive que nous défendons nous aussi vu qu'il représente bien une certaine forme de progrès, libération et revendication féministe légitime. Afin qu'un jour, espérons-le, nous puissions réécrire notre Nouvelle Constitution française et Déclaration des Droits Humains Universels. Rayer enfin le mot injuste de "Fraternité" des frontons construits par et pour les frères franc-maçons et le remplacer alors par celui plus juste de "Solidarité" entre frères & sœurs (sans obédience, ni allégeance étrangère). Comme notre ancêtre Olympe de Gouge le réclamait déjà dès 1791 dans sa "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne", pour que cela devienne réellement un texte protégeant autant les droits des femmes que des enfants et qui s'adresse alors à égalité et en toute équité à tous et toutes. Regroupant ainsi tous les droits humains et citoyens dans un même texte de lois sacrées et basées sur nos valeurs ancestrales et morales chrétiennes, le respect des corps, familles, langues et traditions locales, etc. Un texte écrit enfin par et pour les femmes et les hommes également, un texte inviolable et intouchable désormais.
En effet, c'est le signe le plus flagrant du gouffre immense qui se creuse à chaque génération entre les élites et les populations ! L'inversion des éléments de langage et de communication, l'accès restreint à certains lieux, documents, médias TV ou radios que les citoyens exigent de plus en plus indépendants des grandes instances de contrôle et gouvernance politique, persécution juridique et propagande médiatique. Car, nous devons bien admettre que la parole comme l'écriture n'est et n'a jamais été partagé équitablement et librement entre les individus, les masses et classes sociales les plus pauvres ou celles des plus riches, entre les femmes et les hommes, les valides ou les invalides, les enfants ou les adultes, etc. Notre langage étant d'ailleurs la première forme de prise de pouvoir sur autrui, comme notre meilleure tentative de manipulation et de soumission du monde... du moins le croyons nous ! Au commencement étant le verbe, ou le cri de l'enfant appelant sa mère, n'est-ce pas !
Ainsi, à l'inverse en l'unifiant et en la simplifiant surtout, nous lutterons plus efficacement contre leurs tentatives de domination et division. De la même manière, que l'élite complexifia volontairement nos lois pour mieux les réserver à ses avocats et amis des classes sociales les plus aisées, dans le langage courant, par contre, l'homme ou la femme "populaire" utilisent plus volontiers des sons ou syllabes simples (onomatopée, texto...) plutôt que des symboles ou mots complexes (déclamation avec emphase...), afin d'aller à l'essentiel, au plus pratique et rapide surtout. De même, on va prononcer des mots courts ou longs mais dans des phrases simples du langage courant dit "populaire" plutôt que complexe et complexifié sciemment par nos ministres, députés et académiciens. Comme le langage construit la pensée et le monde qui nous entoure alors lorsqu'on choisi et emploie telle forme de langage (plutôt le français que l'anglais par exemple ou plutôt la méthode syllabique : b+a= ba puis bal+la+de= ballade... plutôt que la méthode globale abstraite et plus complexe) cela s'inscrit dans une forme de "lutte des classes et des nations". Cela explique aussi pourquoi les langues régionales disparurent au profit de la langue nationale (unification). Pourquoi désormais l'UE tente de nous imposer insidieusement à son tour l'anglais comme langue de référence... Ce n'est pas sans raison non plus que la plupart d'entre nous avons appris à lire de telle façon avant les années 70-80 à un moment de grands bouleversements sociaux. D'ailleurs, c'est aussi à ce moment là qu'ont débarqué ce qu'on a appelé les "maths modernes" mais qui n'avaient pourtant rien de "moderne" et encore moins de "nouveau" ! Encore une excellente façon d'inverser les choses (Vice et Versa) et de complexifier ce qui devait plutôt être simplifié, en les traitant injustement de "vulgaire" ou de "populaire" (péjoratif). Alors que ce qui est véritablement vulgaire c'est de se croire plus intelligent et se prétendre supérieur à autrui. Se croire aussi supérieur aux enfants !
En conclusion, comme d'habitude : "Parents, écoutez vous !" Observez les progrès ou retards de vos enfants et agissez rapidement en conséquence. N'attendons plus rien de nos institutions et grands professeurs, inspecteurs ou académiciens ! Déjà généralement trop éloignés des enfants et de la base de la pédagogie de terrain, ils/elles n'y comprennent plus rien ! Mes parents, grand-parents et même arrières grand-parents enseignants, directeurs d'école eux mêmes le disaient déjà à l'époque et me le répétaient sans cesse : CE N'EST PAS A L'ECOLE QU'ON APPREND VERITABLEMENT A LIRE, ECRIRE ET COMPTER ! C'est chez soi, le soir ou week-end, pendant les vacances ou autres temps de loisirs qu'on a davantage de temps et même la motivation nécessaire pour le faire. L'école républicaine, elle, n'est là que pour valider ou non les savoirs déjà acquis ou en cours d'acquisition mais rarement pour en apporter d'autres spontanément. Surtout lorsque les classes sont surchargées, que les salaires baissent et moyens manquent, que les professeurs absents ou débordés, indifférents ou blasés, en deviennent de plus en plus violents et maltraitants envers les plus jeunes et même malgré eux, de plus en plus autoritaires ou laxistes... La plus part du temps totalement désabusés, épuisés voir même à la limite du "burn-out", comme l'est notre système éducatif actuel, les enseignant.e.s et éducateurs-trices cherchent une porte de sortie voir même de reconversion. C'est dire !
Cependant, ne pensez jamais vous-mêmes que c'est "peine perdue" et qu'il n'y a "plus rien à faire pour changer les choses", ni le mammouth de l'Education Nationale ! De l'intérieur probablement, celui-ci est déjà bien trop vieux, malade et fatigué, mais de l'extérieur c'est encore possible. Il viendra bientôt le temps où les parents et d'anciens professeurs excédés s'allieront enfin pour recréer de petites structures indépendantes, à taille humaine. Bravant ainsi mairies, inspecteurs, ministères et autres (fausses) autorités ! Cela afin d'offrir, enfin, aux enfants, adolescents, élèves et étudiants, de la primaire au lycée (et pourquoi pas même un jour d'autres universités) des lieux d'apprentissages autonomes, réguliers ou ponctuels comme le rêvait déjà l'éducateur et écrivain américain John Caldwell HOLT (1923-1985) : "un des plus grands défenseurs des mouvements du homeschooling (scolarité à la maison) puis du unschooling (non-scolarité), et un pionnier dans la défense des droits des enfants." qui écrivit à la fin de sa vie "Learning All the Time" (en 1989 donc paru après sa mort) traduit par : Les apprentissages autonomes, (l'Instant présent, 2011 puis 2014).
En tout cas, c'est en préservant la pluralité de ces choix éducatif là, qu'on arrivera un jour à coller au mieux aux véritables besoins d'apprentissage et découverte des enfants et adolescents, et non en les réduisant à "peau de chagrin" comme actuellement !
"Céline Alvarez, les lois naturelles de l'enfant" publié sur Les Arènes du Savoir le 20 janvier 2016 : https://youtu.be/x0xqqiboARs
Toutes les vidéos de Franck LEPAGE dont "L'introduction aux ateliers de désintox de la langue de bois" : https://youtu.be/_guFaiIy8K8
https://veritesteiner.wordpress.com/2015/06/15/les-nazis-et-les-anthroposophes-amis-ou-ennemis/
https://silogora.org/maria-montessori-entre-business-pedagogique-et-mysticisme-anthropologique/
La fabrique de la soumission : http://blog.monolecte.fr/post/2015/12/18/la-fabrique-de-la-soumission
Le Mixage phosphénique en pédagogie, Dr Lefebure, éditions du Phosphénisme : https://www.methode-apprentissage.com
Parfois on se demande même si l’Éducation Nationale souhaite obtenir des résultats en offrant toutes les chances à ses élèves. Revoir l'expérience de Céline Alvarez : http://www.celinealvarez.org/
Heureusement qu'il existe aussi ce type de proposition pour enrayer les violences scolaires : des petites graines de médiateurs !
"Les apprentissages autonomes, Comment les enfants s'instruisent sans enseignement" de John HOLT, éditions l'Instant Présent, (ré-édition française) 2014
https://www.education-authentique.org/uploads/PDF-DOC/HAA_Apprentissages_autonomes_JHolt.pdf