L'Instruction En Famille
ou Ecole A la Maison ?
La différence fondamentale entre l'Instruction En Famille (ISF) et l'Ecole A la Maison (EAM)
Comme pour l'AAD : Accouchement à Domicile et l'ANA : Accouchement Non Assisté (qu'on devrait appeler plutôt NNA : Naissance Non Assisté), la plupart des gens non avertis confondent souvent le terme ISF : Instruction En Famille avec l'EAM : Ecole à la Maison. D'autant qu'on s'en excuse d'avance auprès des étrangers mais en France on adore ces (trop) nombreux acronymes ou sigles qui finalement embrouillent plus que ne facilitent le savoir de tous ceux et celles qui n'ont pas suivi "le film".
La différence majeur entre l'EAM et l'ISF tiens juste (mais pas si simple en vérité) sur le fait, ou non, de "faire classe" soi-même, avec ou ou entre adultes, régulièrement à son ou ses enfants déscolarisés ou non scolarisé (là aussi la nuance a son importance) et ainsi de suivre ou pas un manuel, livre, méthode voir même contrôles et évaluations si vous vous êtes également inscrits au CNED (Centre National d'Enseignement à Distance) ou autres formations à distance payant, afin de poursuivre le programme officiel de l'Enseignement National dans l'objectif plus tard de leur ou lui faire réintégrer une structure éducative publique ou privée. Sachant que même lors qu'on ne fait pas l'Ecole A la Maison (EAM) mais plutôt qu'on le(s) laisse totalement libre(s) dans leurs apprentissages (ISF), il est toujours possible ensuite de lui ou leur faire passer des tests de niveau, évaluations ou concours d'entrée dans différentes écoles, collèges, lycées ou universités publiques ou privées en France ou à l'étranger.
Malgré leurs grandes différences nous avons choisis de les traiter ensemble car au fond on s'est rendu compte au fils des ans que chaque famille aura tendance à évoluer et naviguer en apparence entre "l'interventionnisme "et le "laxisme". Mais en apparence seulement !
Tout d'abord parce que chacun d'entre nous évolue déjà en tant que parent "imparfait" mais essayant la plupart du temps de s'améliorer quand même en réajustant régulièrement les deux extrêmes. Ensuite, parce que, la vie étant loin d'être un long fleuve tranquille, il peut arriver que le(s) parent(s) choisissent ou soi forcés de faire autrement et de s'adapter sur le moment en fonction de sa situation personnelle, familiale, géographique, professionnelle, institutionnelle, etc. De même on peut distinguer ici à la fois la non scolarisation (enfant n'ayant jamais été à l'école) que la déscolarisation (enfant ayant été enlevé souvent brutalement du système scolaire) à cause de rejet, refus ou impossibilité d'être scolariser dans une structure éducative publique comme privée hors contrat ou sous contrat avec l'Education Nationale conventionnelle.
C'est, par exemple, le cas des enfants ayant des difficultés scolaires (échec scolaire, redoublement, mauvaise orientation, etc.) comme d'intégration sociale (après harcèlement ou violences verbales ou physiques avec un professeur, directeur ou autre élève, etc.) ou bien une maladie chronique physique ou mentale (autisme, handicapes visuels, auditifs, sensoriels, moteurs, etc.) et qui n'ont toujours aucune structure proche ou adaptée, de même que les enfants diagnostiqués DYS : avec un ou plusieurs dysfonctionnement des apprentissages (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, etc.) ou même THP : à Très Haut Potentiel, les "surdoués" comme on les appelle vulgairement mais étant parfois aussi en "échec scolaire", ce qui est déjà un comble en soit ! Rappelons au passage que pour TOUS ces nombreux cas-là, dit "hors norme", nous payons nous contribuables et dépensons inutilement donc des milliards d'euros par an pour des services publiques qui ne font toujours pas leur travail ou ne propose toujours pas assez de choix d'accueil et d'accompagnement à ces familles. Sans parler de la dégradation progressive mais bien visible désormais de l'ensemble de notre système scolaire français depuis plusieurs années maintenant - renvoi à notre page : Apprendre à lire et écrire.
Voilà pourquoi, et encore une fois comme pour le reste, ce n'est absolument pas à l'Etat et Ministère de l'Education Nationale, ni aux inspecteurs, directeurs ou proviseurs, professeurs ou autres fonctionnaires, pédagogues et éducateurs ou autre, de juger, critiquer voir même d'empêcher ce qu'ils ne comprennent pas. Encore une fois il s'agit autant de nécessités pour la plupart que de choix personnels et même d'un droit inaliénable inscrit dans notre Constitution & DDHC à rappeler régulièrement au cas où chacun l'aurait oublié, comme les valeurs morales et altruistes de tolérance, respect, confiance et puis évidemment aussi de Liberté, Egalité et Solidarité, mieux que Fraternité, si vous avez lu l'autre page ici citée.
Inconvénients et avantages de garder son enfant chez soi pour l'instruire et éduquer
Les avantages de l'Instruction en Famille et de l'Ecole à la Maison
La sécurité et protection physique de l'enfant & adolescent :
Actuellement il y a souvent 2 principales raisons à cela : soit les parents découvrent ou suspectent de la "phobie scolaire" dû au harcèlement, vols, rackets, drogues & cigarette-alcool, viols et autres violences sociales entre élèves, qui existent obligatoirement autant dans les cours de récrée qu'à l'intérieur de toutes structures éducatives publiques comme privées, du primaire à l'université, mais que les dirigeants nient ou refusent obstinément de prendre leurs responsabilités afin de faire cesser ces troubles, violences, crimes ou délits. Ou bien c'est parce que l'élève leur rapporte des faits précis et répétés d'incompétences, négligences, malveillances voir même maltraitances de la part d'un professeur, éducateur, directeur ou autre personnel d'encadrement, et non de simples "racontars ou élucubrations" comme les adultes essayent souvent de faire croire ; niant la parole et souffrance des enfants & ados. Ou simplement des parents qui sont en total désaccord avec le nouveau protocole sanitaire, projet pédagogique non respecté et règlement de plus en plus contraignant voir coercitif. Dans tous les cas, soit cela se termine par des rencontres et échanges houleux puis conseil de discipline, soit devant les tribunaux quand ces fonctionnaires ne veulent décidemment pas entendre raison sur leurs responsabilités réelles et effectives quand à la protection des mineurs qui leur sont confiés. Résultats de l’enquête SIVIS 2018-2019 auprès des établissements publics et privés sous contrat du second degré :
"Au cours de l’année scolaire 2018-2019, les chefs d’établissement du second degré public et privé sous contrat ont déclaré en moyenne 12,2 incidents graves pour 1 000 élèves. Un établissement sur trois ne déclare aucun incident, un sur cinq en déclare 10 ou plus. Le degré d’exposition à la violence diffère suivant les établissements, leur type ou leur profil social. Mesurées pour la première fois à partir de cette enquête, les atteintes à la laïcité représentent 1 % de l’ensemble des faits graves déclarés par les chefs d’établissement. Environ 9 incidents graves sur 10 sont commis par des élèves, très majoritairement des garçons. Entre élèves, les victimes sont souvent du même sexe que les auteurs (plus de 7 fois sur 10). Les violences physiques sont surreprésentées pour les faits graves impliquant uniquement des garçons. Par ailleurs, près d’un incident grave sur 2 commis par un garçon envers une fille est motivé par des raisons sexistes ; les violences entre filles s’exercent plus souvent dans le cadre d’un harcèlement. Enfin, les violences entre collégiens ou lycéens impliquent des élèves d’âge différent dans 1 cas sur 3."
file:///C:/Users/Mas%20Natura/Downloads/depp-ni-2019-19-44-Resultats-enquete-Sivis_2018-2019_1203883.pdf
Le bien-être et équilibre psychologique de l'enfant & adolescent :
On l'oublie trop souvent mais pour nombres de parents qui déscolarisent chaque année leur enfant, il s'agit d'abord de le(s) protéger non seulement des tentations, harcèlements ou agressions physiques des autres élèves comme adultes, enseignants ou autres, afin que ces violences n'aboutissent pas à des drames, délits ou crimes, voir même des suicides des jeunes en France qui sur Wikipedia explique que : "Selon l'Inserm, 650 décès environ ont lieu chaque année chez les 15-24 ans en France. Parmi ces jeunes, deux tiers sont des garçons Le taux de suicide a chuté depuis 1985, mais les tentatives de suicide des 15-19 ans ont augmenté (4,3 % en 1999)."
(chiffres datant des années 2000, donc toujours pas réactualisée 20 ans plus tard, afin de cacher que le suicide suite au harcèlement scolaire sont les 2 premières causes de mortalité chez les jeunes encore en France (article de 2020) : https://presse.ramsaygds.fr/communique/206800/Suicide-jeunes-l-autre-urgence-44-15-25-ans-ont-deja-ete-confrontes-au-suicide?cm=1)
"Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes. Face à ce constat alarmant, il nous a semblé primordial, par le biais de notre fondation d’entreprise, dont la mission est de promouvoir et d’agir pour la prévention santé, d’identifier les causes du mal-être chez les jeunes et les solutions de prévention adaptées à mettre en place, a fortiori dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons. C’est pourquoi, nous avons voulu interroger directement les jeunes avec l’aide du media JAM afin de donner la parole aux premiers concernés. Le harcèlement à l’école et via les médias sociaux (70%) est la première cause de pensées suicidaires. Un sujet qui sera au cœur de nos futures réflexions." : déclare Caroline DESAEGHER, Déléguée Générale de la Fondation d’entreprise Ramsay Santé.
Le savoir acquis et connaissances solides de l'enfant & adolescent :
Malgré les idées reçues communes, bien souvent les enfants non ou dés-scolarisés ont au final un niveau intellectuel (et non QI qui ne veut absolument rien dire - voir encore notre page Apprendre à lire et écrire), et de connaissances pratiques comme théoriques bien supérieurs à la moyenne française actuellement. Car autant les parents que les grand-parents et même enseignants sont aujourd'hui totalement conscients mais également impuissants face à la baisse de niveau catastrophique des élèves chaque année en France, constatée déjà depuis plus de 20 ans dans les nombreux rapports ministériels comme internationaux : https://www.education.gouv.fr/reperes-et-references-statistiques-2021-308228
Ainsi, dans l'enquête internationale PISA : Programme International pour le Suivi des Acquis des Élèves (de 15 ans) qui a lieu tous les 3 ans, on nous classait en 2018 au 18ème rang mondial juste devant le Portugal mais loin derrière certains pays européen de l'Est ou même asiatiques. A cause du Covid-19 en 2020, il faudra attendre 2023 pour obtenir la suivant. Gageons qu'elle sera encore moins "brillante" :
"Sur une échelle de 0 à 1000, leur score s'élève en moyenne à 493 en compréhension écrite (contre 487 pour l'OCDE), à 495 en mathématiques (contre 489 pour l'OCDE) et à 493 en sciences (contre 489 pour l'OCDE). Des performances qui n'ont pas connu d'évolution notable depuis la première édition du test Pisa, en 2000. La France se positionne ainsi entre la 15e et la 20e place du classement des pays de l’OCDE en compréhension de l’écrit, entre la 15e et la 24e place en mathématiques et entre la 16e et la 23e place en sciences. Parmi les meilleurs élèves de l'OCDE, toutes épreuves confondues, on trouve notamment le Japon, la Corée, l'Estonie, les Pays-Bas, la Pologne, la Suisse ou encore le Canada."
L'aspect pratique avec la fin des nombreux déplacements :
Selon la zone géographique des parents (ruraux ou citadins, montagnes, littorales ou îles, etc.), mais également en cas d'année sabbatique et "voyages autour du monde", d'expatriation définitive ou provisoire, de familles nomades appelés parfois "gens du voyage" (ce qui ne veut encore rien dire ici car manque de précision !), les enfants ou parents malades ou en incapacité de déplacement pour xx raisons, il peut être à la fois plus pratique mais également indispensable de choisir alors l'ISF ou l'EAM, même si le bateau, le camion, la caravane ou péniche deviennent ou sont évidemment la "maison" ou plutôt le domicile du ou des enfants non ou dés-scolarisés. C'est pourquoi nombreux sont ceux qui préfère le terme d'"Ecole A Domicile" (EAD) quand il y a aussi un "domicile" si SFD : Sans Domicile Fixe (et encore veut dire fixe là !?). De même que l'instruction n'est pas toujours "en famille" si pas de papa ou maman. Mais au fond, une famille se compose-t-elle obligatoire d'une mère, d'un père et enfant ? Là encore il y aurait beaucoup à dire... mais passons !
En tous cas, d'un point de vue pratique, professionnel, géographique voir même économique, il est bien plus facile pour les parents de garder son enfant chez soi, voilà ! Surtout qu'il faut rappeler également le poids disproportionnés des cartables toujours remplis de livres, cahiers, trousses et autres matériels scolaires alors qu'il n'existe encore pas dans chaque établissement assez de casiers pour les alléger et leur éviter de se "flinguer" le dos avant comme pendant et même après la puberté. Il s'agir encore ici d'un terrible fléau social que les douleurs dorsales, scolioses, déplacements des vertèbres ou autres, qui souvent ont commencé d'ailleurs en pleine croissance justement lors des trajets scolaires.
Les départs hors jours fériés et vacances scolaires :
Pas besoin de trop détailler ici les avantages évident d'éviter les trajets durant les départ des zones A,B,C imparties aux familles des écoliers, collégiens, lycéens pour avoir le droit enfin de prendre des vacances ou même partir en famille ou voir la famille à l'étranger ou résidant à l'autre bout de la France. C'est un énorme avantage dont les familles faisant totalement l'ISF ou l'EAM, c'est à dire n'ayant pas un ou plusieurs autres enfants scolarisés eux, peuvent franchement profiter quand le métier ou occupation des parents également le permet.Le respect des rythmes biologiques de l'enfant & adolescent :
On va le détailler ensuite dans la partie sommeil et alimentation, mais au-delà de cela il est certain que les jeunes ou moins jeunes enfants et adolescents en pleine croissance, découvertes et débordements d'énergie comme bouleversements physiques, psychiques et hormonaux, auront bien plus de faciliter à apprendre, se concentrer et mémoriser surtout si durant la journée, semaine, mois ou année, ils ont pu écouter et respecter leurs rythmes bio-logiques propres à chacun.e. Les horaires devant plus souples, surtout dans l'ISF mais également en cas d'EAM où malgré certaines tâches ou acquis à acquérir à tel ou tel âge plutôt que tel ou tel classes et niveau, la croissance et évolution physique et intellectuel de l'enfant ne peuvent qu'être meilleurs également. Encore une fois, d'autant plus si les stimulations sensorielles et langagières avec assez de livres, jeux, cartes, recherches et expériences scientifiques, images virtuelles ou plastiques et autres outils pédagogiques, visites, sorties, rencontrer... leur sont régulièrement et suffisamment apportés.Un meilleur sommeil, sieste, temps de repos ou d'activités :
Evidemment lorsqu'on oblige chaque matin durant de nombreuses années, un tout jeune enfant de Maternelle comme un grand adolescent du Collète ou Lycée, à se lever à des horaires qui ne lui conviennent ou correspondent pas, alors que c'est déjà très difficile pour un adulte surtout en plein hiver par tous les temps comme états de santé et énergie, il ne faut pas exiger non plus à ce qu'il coopère chaque fois avec sourire et motivation. Ni même que son petit cerveau à moitié, ou complètement endormi encore, puisse être disponible pour quoi que ce soit, ni ai envie ou retiennent surtout quoi que ce soit ! C'est pourtant d'une évidence flagrante, mais que nombre d'adultes oublient ou font exprès d'oublier, malgré le fait qu'eux-mêmes l'ai mal vécu ou l'ai supporté durant toute leur propre scolarité. Encore une fois, la maltraitance est avant tout une histoire intergénérationnelle qui a tendance à se répéter et propager un peu partout, dans tous les milieux, classes sociales, à toutes les époques mais aussi pays et régions du monde. On ne fait généralement subir à autrui que ce que nous même avons subi, en "Bien" comme en "Mal", et chaque fois on l'oublie ou le nie par la suite.Une meilleure alimentation, si "bio ou fait maison" :
De la même manière, il est intéressant de constater que depuis de nombreuses années voir même générations maintenant, les repas servis dans nos collectivités étaient et sont toujours pointés du doigt. Et ça que ce soit en milieu scolaire mais aussi dans nos EPAD ou maisons de retraite, dans nos hôpitaux voir même cliniques privées qui se fournissent (faut pas le cacher ni nier ici non plus !) toujours auprès des mêmes entreprises privées locales ou nationales, de moins en moins publiques comme auparavant, afin de réduire toujours davantage les coûts, personnel autant que qualité. Il n'est donc pas surprenant que des parents, notamment écolo bobo machin taxés souvent de "chieurs-chieuses de service" quand ils/elles osent enfin réclamer du "BIO, BON et SAIN" dans les assiettes de leur progéniture à tous les repas et pas juste 1 fois par semaine ou mois, trimestre ou année scolaire, se fassent carrément jeter par les maires de leur commune pourtant encore responsables (mais pour combien temps ?) de la qualité gustative autant que nutritive et saine car non toxique de notre nourriture comme eau de ville. Plats préparés dans ou pour les cantines scolaires donc tout autant pollués que le reste par les multiples pesticides, plastiques, métaux lourds et donc PE : Perturbateurs Endocriniens, à consulter aussi sur notre autre page : Alimentation saine
En plus, on ne pourra également que constater que les mamans ou papas qui restent à la maison, ont aussi plus de temps pour cuisiner, jardiner, fabriquer soi-même et préparer sur place ou d'avance de nombreux plats, conserves, objets, etc. pour eux comme pour tout le monde en fait et ainsi s'investir dans les associations de parents & usagers des collectivités, mais aussi de participer ou gérer des AMAP : Association de Maintien de l'Agriculture Paysanne qui auraient permis, à l'instar du film de Jean-Paul JAUD en mai 2008 dans "Nos enfants nous accuseront", de créer un cercle vertueux pour fournir de bons produits bio, locaux et artisanaux à ces mêmes collectivités. Encore faudrait-il que celles-ci le veuillent, qu'il y ai une véritable volonté politique à tendre vers un retour aux petites exploitations rurales écologiques ! Mais clairement pour l'instant, plus de 10 ans plus tard, on constate que ce n'est toujours pas le cas. A votre avis pourquoi ? A qui profite le crime & véritable génocide local, national, européen et même planétaire ?
Davantage d'activités physiques, sportives et culturelles, si à proximité ou si possibilité :
Malgré ce que beaucoup d'autres parents d'élèves scolarisés pensent, les enfants non ou dés-scolarisés ont généralement davantage d'activités sportives et/ou culturelles, sorties, rencontres ou autres que les autres ; hors période de "con-finement" bien évidemment ! En fonction du lieu de résidence et budget des parents, ceux-ci pourront ou pas les inscrire à plus d'activités dites 'extrascolaires" où leurs enfants pourront alors retrouver d'autres amis ou camarades du même âge ou d'autres âges. Car, encore une fois, généralement c'est entre tranche d'âges différents que les enfants apprennent le mieux des autres plus grands ou plus petits enfants voir même de frères et soeurs adolescents.
L'espèce humaine étant faite pour vivre en groupe et non isolée (insécurité et manque de soutien, aide et solidarité, échanges, trocs etc.), il est certain que nos petits aussi adorent gambader et explorer en petit groupe ou "troupeau de mammifères sociaux". C'est pourquoi il n'est pas rare que leurs parents organisent spontanément des sorties, promenades, pique-niques et autres visites avec ou chez d'autres parents "non-sco ou dés-sco" comme ils s'appellent affectueusement, afin de se soutenir moralement et s'entraider aussi physiquement. Pour cela vous pouvez également vous inscrire sur des groupes d'autres associations spécialisées dans l'ISF ou EAM, comme LEDA : Les Enfants d'Abord s://www.lesenfantsdabord.org/ qui militent depuis longtemps afin de préserver ce droit fondamental est si précieux d'instruire ses enfants en famille. avec aussi évidemment leur fédération nationale pour l'IEF : https://instructionenfamille.org/
Moins de copains de classe mais plus d'amis fidèles :
C'est généralement la peur et frein principaux des parents comme des enfants qui est de "perdre les copains de classe et de récrée" ! Certes, cela est inévitable à vrai dire puisqu'ils les verront moins qu'avant, voir même plus du tout si pas dans la même ville ou village ; surtout si ce ne sont QUE des copains de classe. Combien d'entre nous, d'ailleurs se souviennent d'en avoir eu, et même garder d'une année sur l'autre, quand nous étions nous même enfants, ces "amis" ou plutôt "copains-copines" de passage. Effectivement ceux-ci viennent et repartent aussi vite que croisés surtout à l'âge tendre. Par contre votre enfant arrivera progressivement, comme vous, à faire le tri et à ne conserver que les amis fidèles, les bons ! D'autant que ces véritables amis seront au contraire ravis d'être plus souvent invités le week-end ou durant leurs vacances ou autres activités ou évènements pour faire des soirées ou "pyjamas partis" délestant un peu les autres parents d'élèves toujours scolarisés, bien plus surchargés et stressés en réalité.Réduction des frais des déplacements, cantines et coûts extrascolaires :
Malgré ce que nos gouverne&ments comme Ministère de l'Education Nationale et médias officiels n'arrêtent pas de prétendre à longueur d'année : même l'éducation conventionnelle publique a un coût non négligeable pour les familles démunies ou non. C'est sûr qu'en comparaison avec les coûts de scolarité demandés dans les établissements privés sous ou hors contrat, y compris dans les "écoles alternatives" pilotes et surtout dans ceux "haut de gamme" qui accueillent la nombreuse descendance de nos élites bourgeoises parisiennes ou autres, les frais de scolarité dans le public y sont à priori moins important. Cependant, à toute propension gardée, même une longue liste de fourniture scolaire souvent vite perdue, déchirée ou même volée, disons "empruntée", par les camarades de classe, donc à régulièrement tenir à jour et racheter en plus des autres nombreux livres, manuels & co, peuvent vite représenter des frais réguliers importants pour certaines familles plus pauvres que d'autres. Sans compter évidemment les frais de cantines, sorties, visites, classes vertes ou autres, etc.
Malheureusement encore chaque mois, et malgré les aides sociales qui diminuent également ou sont versées à de moins en moins de parents, de nombreuses familles n'arrivent pas à payer la cantine de leur enfant. Même si ça semble peu... mais pour eux c'est encore trop ! Alors à quand une cantine gratuite, bio et saine pour tous ? Quand on voit l'argent dilapidé pour des conneries parfois par nos gouverne&ments...
Les inconvénients de l'Instruction en Famille et de l'Ecole à la Maison
La promiscuité familiale ou le "totalitarisme parentale" :
En effet, le fait de rester toute la journée, semaine et mois "enfermés" dans les mêmes pièces surtout si petit appartement dans une grande ville et "cité dortoire" peut être parfois plus pesant que d'aller à l'école ou travailler. Alors que pour d'autres ce sera totalement l'inverse, notamment si on possède une grande maison avec un grand terrain en plein campagne, ou proche d'un petit village de province ou dans une ville moyenne. Et puis, clairement, il y a aussi de nombreux parents qui, de par leur tempérament et personnalité, manque de patience, connaissances, compétences ou autres, ne sont eux-mêmes pas fait pour rester à la maison "enfermés" avec un ou plusieurs enfants en bas âge et bébé(s) mais aussi avec un ou des adolescents à gérer en plus des tâches quotidiennes voir même professionnelles (travail alterné, éloigné, nocturne, télétravail, etc.) Encore une fois, c'est à étudier et bien peser au cas par cas !Une certaine forme d'exclusion sociale, de "suspicion" ou à l'inverse "jalousie" et "envie" de la part des autres parents :
Un peu comme pour la naissance à domicile, l'allaitement long et le portage bébé... l'ISF autant que l'EAM font partie des points d'accroche, incompréhensions, divisions voir même dissensions entre les femmes quand elles deviennent mères. Alors qu'à nouveau, il en va des choix différents comme droits communs à chacune qu'il faut aussi savoir respecter.
Ainsi les familles pratiquant l'Instruction en Famille (IEF), encore plus que celles organisant l'Ecole à la Maison (EAM), sont régulièrement attaquées et critiquées autant par les autorités administratives que par leurs propres familles, amis, voisins, collègues, patrons, etc. Quand elles ne sont pas carrément diffamées voir persécutées dans certaine région car perçues injustement comme étant "sectaires", "exclusives", "bizarres", etc. Autant de jugements péjoratifs totalement injustifiés, même quand elles ont d'excellentes raisons et arguments pour expliquer leurs choix autant qu'obligations et "non choix" parfois ; comme dans le cas du harcèlement, violences, phobies scolaires, maladies ou handicapes, etc.
Les réflexions négatives et idées reçues sur ces familles taxées injustement de "sectarisme" ou d'"extremistes" :
On ne va pas en dresser la liste ici. C'est un peu le même genre de jugements intransigeants et réflexions débiles qu'on entend quand on allaite ou soigne autrement ses enfants qu'avec des médocs, vaccins et alicaments, etc. Mais l'argument principal qui revient le plus souvent pour justifier l'instrusion dans la vie privée et intimité de ces familles "hors norme", c'est : "Oui ! Mais il existe des sectes religieuses, familles maltraitantes... donc il faut bien protéger ces enfants !" Heu ! comment dire... si leurs lois, contrôles et règlements avaient déjà empêchés au moins les viols, incestes et pédocriminalité en réseaux ou non dans ces rares, mais extrêmement néfastes, "familles toxiques" parfois même multirécidivistes, œuvrant illégalement voir même "sans papier" mais résidents quand même sur notre territoire, ça se saurait ! Bon.
Donc déjà on s'occupe des pères et mères réellement maltraitants et plusieurs fois signalés à l'ASE et assistantes sociales, comme aux forces de police et gendarmerie qui là étrangement ne bougent (ou ne peuvent) pas trop bouger, et ensuite seulement on s'intéressera aux familles instruites et prônant aussi la CNV et éducation non violente, elles, en même temps que le maternage proximal comme le respect des rythmes biologiques, vie plus lente et saine donc bien-être de l'enfant. Faut pas inverser les choses, là, franchement !Les difficultés ou impossibilités de s'isoler ou travailler en même temps de chez soi :
Cela aussi dépend des familles, des personnalités, métiers et lieux de résidence ! C'est probablement le plus difficile aujourd'hui dans tous les milieux et zones géographiques,. En fait, c'est de trouver un bon compromis et équilibre entre sa vie familiale et professionnelle. Un véritable cass-tête ou "challenge moderne" qu'on a décidé d'aborder plus en détails tellement cela impact non seulement les familles mais également le travail et rôle des femmes, ainsi que la valorisation des mères dans nos sociétés. A cela, on peut ou non rajouter des difficultés d'argent et/ou d'organisation propre à chaque famille et situation notamment en cas de licenciement brutal, maladies graves, etc. Voilà pourquoi, comme pour nos autres thèmes ici, on doit peser le POUR et le CONTRE, rester toujours dans le sur-mesure et "cas par cas", sur des chemins de traverse souvent abrupts mais très enrichissant plutôt que la standardisation et la "voie royale" asservissantes.L'argent ou plus exactement le fait de continuer à payer, via nos impôts et taxes, des services non utilisés sans bénéficier en plus (comme les autres) des aides sociales :
Déjà que la plupart du temps dans ces familles un seul salaire rentre régulièrement (hormis pour ceux et celles qui vivent ou travail de leur domicile), c'est effectivement plus difficile encore avec de nombreux et/ou très jeunes enfants ou ados chez soi. Alors que le télétravail a bondi avec "la crise Covid" depuis 2020, cela tend à être davantage proposer (voir même imposer) par les entreprises à leurs employés, surtout du secteur tertiaire. Par la force des choses et évolutions des mentalités, mais aussi à cause de la demande de plus en plus fortes des jeunes parents citadins, trop stressés et débordés, mais aussi désemparés face aux violences entre élèves ou parents mais aussi institutionnelles et éducatives (comme l'exemple du harcèlement, du racket ou de l'éducation sexuelle en maternelle...), comme face à l'échec cuisant de nos autorités et collectivités, dirigeants, etc. De la part de (hauts) fonctionnaires et soi-disants élus "démocratiquement" (ou non !), qui constitutionnellement restent toujours nos employés mais agissent pourtant comme nos maîtres, qui font tout pour inverser les choses et nous faire croire constamment que nous, contribuables, électeurs et citoyen.ne.s libres de ce pays, leur sommes redevables. Eux/elles, si magnanimes alors de tolérer "de petits exceptions à la règle", laisser-passer ou autres restrictions...
En réalité, malgré ce que prévoyait initialement notre 1ère constitution de 1792, nous ne sommes déjà plus dans un "état de droits républicains" avec la nécessaire séparation des pouvoirs executifs, législatifs et judiciaire, vu que nos cours de justice, parlement et gouvernement sont complètement soumis au pouvoir présidentiel, industriel et médiatique associés. Sinon, cela aurait fait bien longtemps que ces familles dés(non)scolarisées (FDS) auraient, comme pour les autres familles d'enfants scolarisés (FS), reçues les aides et compensations sociales auxquelles elles ont droit. D'autant plus lorsqu'on a deux enfants et plus à instruire et éducquer H24 ; ce qui n'est pas le cas des autres ! Mais également ils/elles auraient pu bénéficier de réduction d'impôts, taxes ou autres pour non utilisation des services publiques de l'état français. Surtout si jamais ou peu utiliser au cours de leurs scolarités ! Cependant, plus le temps passe et plus ces familles "hors norme" sont pointés du doigt et vilipender ; malgré les très mauvais résultats des élèves issus de l'Education Nationale et bacheliers français qui empirent chaque année, selon l'aveu même des professeurs, inspecteurs d'académie et autres "experts en éducation" mais pas en "instruction" (voir notre page sur la distinction entre Enseigner, Apprendre, Instruire ou Eduquer). Alors que nos autorités incompétentes continuent toujours à durcir les lois, règles et contrôles sur les familles (FDS), tout en réduisant toujours plus les budgets et services publiques des autres (FS), et cela dans tous les établissements "éducatifs" français, avec, par contre, toujours l'obligation à "l'instruction" des jeunes de moins de 14 ans dès la maternelle mais non à la "scolarisation" et encore moins à l'"éducation" ! Incohérence et paradoxe encore ici, cherchez pas !!
Le fameux contrôle "normatif "pédagogique réalisé par un inspecteur d'académie de votre région :
Nous allons finir là-dessus même si probablement il y a encore beaucoup d'autres avantages comme inconvénients oubliés. Au sujet de ces contrôles absurdes et arbitraires, à vous de lire les nombreux témoignages sur les sites, blogs et réseaux sociaux, etc. Car ce contrôle académique, même pas annuel mais heureusement occasionnel selon les secteurs et inspecteurs, bien qu'impressionnant ou intimidant au départ, n'est pas le plus compliqué à gérer ni prévoir dans son planning lorsqu'on fait l'Instruction en Famille (IEF) comme l'Ecole à la Maison (EAM). Hormis, quelques fonctionnaires trop zelés et "mal-embouchés" (comme toujours et partout), la majorité de ces inspecteurs sont plutôt bienveillants vis à vis des familles instruisant leur(s) enfant(s) à la maison. Surtout s'ils/elles constatent qu'il y a bien un suivi pédagogique régulier avec des traces écrites, dessins, photos, recherches ou autres... Normalement, à la base, ce contrôle avait été instauré afin de vérifier que le ou les enfant.s n'étai.en.t pas trop "abandonné.s" à leur sort, seul et sans un minimum d'instruction, ni totalement largué non plus au niveau de ses apprentissages et programme officiel. Même si on le rappelle encore : ce n'est TOUJOURS pas une obligation de "faire à la maison comme à l'école" ; ce qui est demandé c'est bien plutôt "d'instruire correctement et son ou ses enfants" afin qu'il(s) ai(en)t un certain niveau d'instruction et d'éducation mais non un niveau scolaire ou d'études.
Sachant, encore une fois, qu'un "niveau" ne veut strictement rien dire ! Que ce n'est qu'une "appréciation académique", donc changeante par définition selon les époques et générations, décidée arbitrairement en fonction de critères totalement subjectifs comme l'âge et les supposés compétences acquises alors par "l'élève" (concept lui même très général). Tout cela est donc totalement relatif et même restrictif, alors qu'on sait que les autres élèves des autres structures scolaires officielles, publiques comme privées, sous contrat ou non, ne l'ont pas forcément non plus eux-mêmes au même âge ! Donc, pas de stress si à 7 ou 8 ans ou plus votre enfant ne sait toujours ni lire, ni écrire ou même compter et calculer. Il s'agit, en priorité, de suivre son rythme et sa personnalité comme ses compétences et facilités ou non, tout en continuant à lui fournir quand même suffisamment de stimulations et matières à apprentissage (jeux, livres, articles, visites, activités avec assez d'images pas que virtuelles, photos, vidéos, textes & documents papiers aussi, etc.). D'autant que tout dépend du genre aussi, par exemple de façon générale (et stéréotypée), pour les garçons, c'est plus souvent leur développement physique, relationnel, exploration sensorielle et curiosité qui comptera le plus pour eux à développer au départ, alors que, pour les filles, leur intuition sensitive ou l'acquisition précoce du langage pourra faciliter ensuite l'apprentissage du vocabulaire donc de la lecture, l'écriture, du dessin, etc. Comme lors les rythmes d'évolution divergents d'un bébé à l'autre, avant et après sa naissance puis au-delà, aucun enfant ni adolescent n'évoluent aux mêmes rythmes physiques comme psychologiques. Ainsi, comme pour le reste, plus vous privilégierez l'observation et la communicatoin non verbale avec votre enfant, le contact physique autant qu'intellectuel et l'échange respectueux d'idées et opinions divergeantes, plus vous ressentirez aussi (sensorialité) et non intellectualiserez (mentalisation) ses besoins, capacités ou autres. De ce fait, vous apprécierez alors d'autant plus ses progrès, parfois stagnants c'est vrai, parfois fulgurants, progressifs ou même régressifs également, mais au final toujours constants dans l'ensemble. Et finalement n'est-ce pas cela le lus important !?
Instruction en Famille et Ecole A la Maison : un choix de vie mais aussi financier !
On ne peut pas réellement aborder le thème controversé de l'Instruction En Famille (IEF) ou même de l'Ecole A la Maison (EAM) sans aborder également l'aspect financier et donc le travail ou non des parents et notamment des femmes. Car, un choix difficile se pose alors le plus souvent aux mères ainsi qu'aux pères (mais plus souvent quand même aux femmes encore) : est-ce qu'en tant que mère, épouse et femme on doit au XXIème siècle de nouveau se sacrifier pour le mieux-être de ses enfants et de son conjoint ? Mettre ainsi entre parenthèse ou carrément renoncer à ses années d'études, son choix de profession voir même à sa carrière ? Ou même simplement il peut y avoir la nécessité pour la famille (prêt bancaire, achat immobilier, voiture, etc.) de conserver deux revenus réguliers ou simplement pour l'un et l'autre son indépendance financière dans une société ou les risques de licenciements comme de divorces pour délocalisation, ruptures de contrats (CDI, emplois précaires...) comme d'infidélités ou incompatibilités, violences conjugales, maladies ou décès et autres évènements imprévus de la vie sont fort probables ! C'est certainement l'un des plus gros dilemme actuel que rencontre quasiment chaque famille puisqu'il s'agit quand même d'une décision cruciale à prendre pour le couple, de peurs légitimes et donc de "barrières" qu'on se met en tant que parent en duo ou solo.
En effet, comment concilier le mieux possible nos obligations familiales et professionnelles dans des sociétés de plus en plus instables économiquement, socialement, familialement, etc. ? Alors que nos dirigeants & lobbyistes industriels promeuvent en plus la division, le "séparatisme" et la "distanciation sociale" ?
Voilà pourquoi il nous faut tout de même alerter les parents et jeunes couples idéalistes sur le cycle infernal de l'endettement des familles qui a débuté dès la crise financière de 2008, s'est amplifié aux USA après la crise Covide de 2020 et ne cesse de s'accélerer depuis en Europe aussi. Voir le documentaire boulversant ci-contre : "La Chute de la Classe Moyenne Américaine : Témoignages et Réalités | La Pauvreté aux États-Unis", publié sur Regars sur le monde, le 11 juillet 2024 : https://youtu.be/qrtGgODVzsE
Car il est toujours dangereux, surtout à l'heure actuelle, de se lancer sans filet de sécurité dans la création de son propre business (en ligne ou autre) comme de rester trop longtemps aussi sans activité salariée. A chacun.e donc de voir selon sa profession et carrière, sa situation familiale stable ou non, son réseau amical, relationnel ou professionnel, sa position financière et géographique, le bien/mal-être de ses enfants notamment en collectivité, leurs désirs et compétences surtout, etc. Encore une fois, c'est toujours à envisager au cas par cas, suivant chaque histoire personnelle, selon ses propres choix de vie et priorités, sans non plus se mettre de pressions, ni objectifs trop élevés et irréalisables, ni non plus se laisser influencer par les attentes, exigeances ou désirs de son conjoint, famille et entourage, ou bien tomber encore une fois dans le sacrifice de sa personne, de ses rêves ou "chemin de vie". La frustration et le sacerdoce n'étant jamais bon pour personne, en amour et en amitié comme dans son métier !
En réalité, il y a autant de façon d'aborder l'instruction en famille ou école à domicile qu'il y a de famille ! Par contre si vous, homme ou femme, partez du principe que tout ceci ne sont que des experiences et étapes transitoires dans votre parcours de vie (lire par exemple : Les vertus de l'échec, de Charles PEPIN, Allary Editions 2016), qu'à chaque instant il est toujours possible et même nécessaire de se remettre en question et changer d'objectifs, lieux ou même de carrières comme de parcours scolaire pour vos enfants. Si vous savez d'avance que vous pourrez compter sur vos proches et/ou reprendre votre ancien poste, métier et/ou passion, ou bien qu'au contraire que vous ou vos enfaats pourrez en profiter pour vous réorienter, suivre une formation privée à distance (CNED ou autre) ou au contraire pas du tout (instruction libre, apprentissages autonomes ou autres), organiser un super beau voyage autour du monde (en caravane, bateau ou autre) et vivre ainsi de belles et enrichissantes expériences tous ensemble. Alors, non seulement, cette parenthèse de quelques mois ou années ne représentera finalement qu'une période assez courte de votre vie comme de celle durant l'enfance et/ou maternage proximal d'un ou plusieurs bébés ou enfants ou au contraire une période plus longue et bien réfléchie pour instruire et éduquer complète vous-mêmes vos jeunes pré-ados ou ados à votre domicile ; s'ils le désirent aussi ! Ainsi, ce ne sera plus vécu par les membres de votre famille comme un poids trop lourd à porter, une sorte de "prison dorée" (ou non), mais comme une chance d'évolution et d'apprentissage pour vous-même autant que pour votre ou vos enfant.s. Car, on voit que ce qui pose réellement problème dans le documentaire ci-dessus c'est surtout l'isolement, voir même l'auto confinement !
Voici une étude belge de la Fédération des Associations de Parents de l'Enseignement Officiel (FAPEO) :
« L’avantage de faire l’école à la maison, c’est de pouvoir avoir d’autres ouvertures sur des choses beaucoup plus personnelles que chacun a en soi, et qu’il faut développer. Pour certaines personnes, les études sont toutes naturelles et ne posent pas de problèmes, mais d’autres s’y retrouvent beaucoup moins parce qu’ils ont autre chose en eux. L’école à la maison est un très bon moyen pour éviter les problèmes de scolarité. Chacun va à son rythme, suivant ses moyens, apprend l’essentiel scolaire et peut regarder ailleurs. Il se fera alors une personne entière, originale, éclatée parce qu’elle fera ce qu’elle aime ! »
Durant l’année scolaire 2013-2014, en Fédération Wallonie-Bruxelles, 885 familles ont fait le choix d’instruire leur enfant à la maison. Nous avons rencontré certaines de ces familles adeptes de l’IEF (instruction en famille) et nous les avons questionnées sur les raisons de ce choix, sur la manière dont elles faisaient l’école à la maison, sur le temps et l’investissement que cela leur demandait… Dans cette analyse, nous tenterons de dresser un portrait de ces familles qui ont choisi de ne pas suivre la norme et de ne pas mettre leur enfant à l’école.
http://www.fapeo.be/wp-content/uploads/2014/06/4-15-2014-Linstruction-en-famille.pdf
En attendant d'avoir enfin d'autres études comparatives, officielles et sérieuses surtout, comme d'autres témoignages ou expériences ponctuelles ou durables de famille pratiquant l'ISF : Instruction En Famille (rappel de la distinction : sans manuel, ni méthodes, ni évaluations ou autres) ou EAM : Ecole A la Maison (avec manuel et méthodes de contrôle et notations) ou bien encore Sans Education du tout (CREA - Jean Pierre LEPRI, ex inspecteur de l'EN ci-contre), voici déjà la réponse très juste d'un père convaincu à ce sujet et qui parle magnifiquement bien des bénéfices de l'ISF, notamment des nombreux aprioris sociaux quand c'est l'homme et non la femme "qui s'y colle" si on peut le dire ainsi avec un brin humour et de dérision : http://www.demotivateur.fr/
Enfin, pour aider les couples ou familles monoparentales réellement près et motivés, à faire leur choix libre et éclairé c'est d'abord d'avoir bien peser ensmeble les "POUR et les "CONTRE", pour votre ou vos enfant(s) selon leur envie et votre situation personnelle. Mais c'est également de peser les "POUR" et les "CONTRE" pour vous même et votre conjoint.e aussi. Ensuite, seulement, vous ferez ce que vous pensez être le mieux sur le moment pour vous-même et autrui, tout en gardant toujours la possibilité de faire "marche arrière" et changer d'avis en cours de route ou de bifurquer sur une autre itinéraire et chemin.
Ou même, pourquoi pas faire évoluer vos projets ou objectifs en créant, comme pour les crèches privées, avec d'autres parents bénévoles et/ou professionnels (retraités, stagiaires ou (ex)profs désirant se réorientés, etc.) une ou des écoles alternatives proches de chez vous (avec différents niveaus allant de la maternelle jusqu'au lycée) ou même de monter des ateliers de soutien scolaire ou "ateliers créatifs" d'arts plastiques, musique, sports & autres. Tant que le lieu choisi est bien adapté et respecte les normes d'hygiène et de sécurité standard dans les ERP : Etablissement Recevant du Public, sachez que vous pouvez tout à fait vous faire aider financièrement et/ou administrativement par votre commune ou CoMCoM (si assez ouvertes d'esprit et pas apeurées non plus de la concurrence supposée avec leurs propres établissement scolaires), par votre conseil départemental ou régional et même par votre chambre des métiers et du commerce... mais également par d'autres association comme par exemple : https://www.creer-son-ecole.com/ Attention cependant à bien rester quand même "hors contrat"... sinon à quoi bon !
De même qu'il est fondamental pour les parents de conserver l'AAD, ANA et l'objectif des Maisons de Naissance en France, il est très important aussi de conserver nos droits à l'ISF et/ou l'EAM ici aussi, afin non pas de diminuer mais bien d'augmenter les choix offerts aux familles comme aux porteurs de projets d'écoles alternatives ensuite. Non pas pour limiter et diminuer de plus en plus chaque année nos choix & droits et mieux nous contrôler, ficher les parents & enfants et ainsi soumettre aux seules autorités (non compétentes voir même corrompues parfois) la vie et carrière des jeunes générations et populations. Car, indiscutablement, c'est la diversité et pluralité qui fait la richesse d'une société et absolument ni le conformisme, ni l'unicité !
Autres informations sur l'ISF et l'EMA :
IEF (Instruction En Famille) : https://youtu.be/Rr6pU5_A3AU
L'école à la maison : en France : https://youtu.be/RK2mOHRkv6w - https://youtu.be/uDgfD7HOc3U
au Canada : https://youtu.be/haESbZQlCeg
Etude belge du FAPEO : http://www.fapeo.be/analyse-2014-0415-lecole-maison-pas-portee/
Etude française de la DEPP sur les violences en milieu scolaire : file:///C:/Users/Mas%20Natura/Downloads/depp-ni-2019-19-44-Resultats-enquete-Sivis_2018-2019_1203883.pdf (copier-coller le lien)
Témoignages parents : https://www.les-supers-parents.com/instruction-en-famille-concretement/
Association LEDA : Les Enfants d'Abord : https://www.lesenfantsdabord.org/
Fédération d'Associations & Collectifs Nationaux en soutien à l’IEF : Instruction en Famille : https://instructionenfamille.org/
Retrouver la conférence de Jean Pierre LEPRI : "Libre de s'instruire ?" : https://youtu.be/1zryY9clB_k
Et son association CREA - Apprendre la vie (Cercle de Réflexion pour une Éducation Authentique) : www.education-authentique.org
"La Chute de la Classe Moyenne Américaine : Témoignages et Réalités | La Pauvreté aux États-Unis", Documentaire publié sur Regars sur le monde, le 11 juillet 2024 : https://youtu.be/qrtGgODVzsE