Association de parents & professionnels autour de la Naissance, l'Allaitement & la Fonction Parentale
A l'inverse d'une naissance dirigée, surmédicalisée, qui le sera d'autant plus selon le lieu de naissance choisi ou imposé (voir pages sur l'Accouchement A Domicile et l'Accouchement Non Assisté) on ne peut que vous recommandez de tendre plutôt vers une naissance physiologique, naturelle, sans examens trop fréquents et invasifs, ni substance chimique potentiellement toxique, et uniquement "par voie basse".
Tant que vous et bébé(s) êtes en bonne santé et que votre grossesse (ou "période gestation" plutôt !) reste sereine et non pathologique ; à l'inverse d'une grossesse compliquée, anxiogène, qui se termine alors souvent par de multiples actes obstétriques iatrogènes voir par une césarienne programmée ou naissance en urgence "par voie haute".
Pour mieux comprendre la physiologie de la naissance visionner les vidéos de "Faux départ" faites par Ema Kruzi et la célèbre sage-femme et formatrice canadienne Julie BONAPACE, initiatrice de la fameuse méthode "Bonapace" qui a eu un impact international dans la vision naturelle de la naissance, sur https://youtu.be/HBf61lOf368 ou directement sur son site : https://emakrusi.com/video-category/106-faux-depart/
Cela aussi pour plusieurs raisons dont voici ici les principales :
Pour faciliter le bien-être hormonal : Lors d'une naissance sans hormones de synthèse, les hormones naturelles interviennent à des moments propices, notamment lors de la progression du fœtus au cours des différentes phases du "pré-travail", "travail" et "expulsion", grâce essentiellement aux hormones contractiles dites aussi du "plaisir" comme l'ocytocine naturelle, bien différente de l'ocytocine de synthèse (syntocinon) mis dans la perfusion glucosé sans vous prévenir, grâce aussi aux hormones de la détente et de l’endormissement (endorphines – morphine). Ce qui explique aussi que certaines femmes puissent s'assoupir un peu durant la phase de "travail" ; ce qui évidemment est plus facile chez soi. Puis vient à la fin l'adrénaline au moment de la phase "d'expulsion" pour se verticaliser et mieux expulser bébé, ou plutôt le laisser naturellement s'expulser tout seul, en fait sans trop pousser ! Par contre, les autres hormones aussi naturelles mais contreproductive ici du stress, de la peur ou panique libérées mal à propos ou trop tôt (adrénaline), risquent de contrarier ce fragile équilibre hormonal et de "bloquer" ensuite la progression et même l'expulsion naturelle et réflexe d'éjection du fœtus.
Pour renforcer le lien parent/enfant : Les hormones naturelles du plaisir dont l'ocytocine interviennent significativement dans le processus d’attachement et d'apaisement de la mère et de l’enfant surtout en post-partum précoce ; ainsi que du père, des frères et sœurs, grands-parents, etc. Cet hormone dite "de l'amour" avec la prolactine (production de lait) facilite également l'apaisement et l'endormissement de la mère et enfant l'un contre l'autre, surtout si mis régulièrement en peau-à-peau les premières semaines.
Pour impliquer activement les parents lors de la naissance de leur enfant : La pose trop précoce d'une analgésie péridurale, locale ou générale atténuera dans un premier temps la douleur maternel et l'inquiétude paternel, mais aura aussi comme principal effet secondaire de séparer le corps de la mère et du père de celui de l'enfant. Les parents ne sauront plus alors trop quoi faire pendant que les heures défiles et que bébé continue seul son chemin, s'il ne s'arrête pas carrément en court de route (césarienne ou extraction instrumentale).
Pour souffrir moins et surtout moins longtemps : Car l'utilisation d'hormones synthétiques durant le "travail" perturbent l'arrivée des hormones naturelles comme les endorphines et surtout l'ocytocine qui "a un effet anxiolytique : elle apaise et soulage la douleur. Elle a la propriété de s’auto-alimenter : plus il y en a, plus on en produit", à l'opposée de l'ocytocine de synthèse (syntocinon) dans votre perfusion glucosée ou le décollement des membranes et rupture de la poche des eaux, qui auront tendance, eux, à perturber le cheminement tranquille du fœtus, augmenter la fréquence et l'intensité des contractions maternels ou fréquence cardiaque fœtal, et amplifieront surtout brutalement les douleurs et perturberont la connection et liens naissants. Donc, pour aller au bout de votre accouchement de façon la plus physiologique et naturelle possible en maternité, demander la pose d'un "bouchon" sur votre perfusion intraveineuse afin de vous assurez de ne rien recevoir du tout sans votre accord préalable ! Demander aussi un monitoring "ambulatoire" en intermittence pour faciliter encore vos changements de positions et votre totale liberté de mouvements. Car le mouvement, c'est la vie et la vie naît du mouvement !
Pour accélérer la délivrance et diminuer les risques de complications obstétricales : Le rallongement du temps de « travail » après la pose d'un anesthésiant en Maternité entraîne souvent la diminution, voir l'arrêt des contractions efficaces de l’accouchement. Ce qui peut déclencher ensuite tout un enchaînement d'actes médicaux iatrogènes, pratiqués ensuite pour tenter à nouveau de l'accélérer avec des substances chimiques pour redéclencher alors les contractions lors de la pose de votre perfusion glucosé avec ocytocine de synthèse, ce qui entraine alors des douleurs plus intenses et un risque accru d'effets secondaires en cascade. De même savoir que la pose d'une péridurale précoce entraine souvent la stagnation du pré-travail ou travail, avec l'écoute régulière et anxiogène durant des heures du monitoring et inévitables ralentissements ou accélérations du rythme cardiaque du fœtus, associé immédiatement en cas de "bip" à une souffrance fœtale. Alors que souvent il s'agit juste d'efforts ou inconfort, besoin d'hydratation et alimentation, changements de position, etc. Il est malheureux de constater en structure hospitalière l'abandon quasi total des parents durant des heures en salle de pré-travail ou naissance puis brusquement voir un interventionnisme effréné autour d'eux avec précipitation de l'équipe médicale et l'arrivée rapide de complication à cause d'actes médicaux potentiellement toxiques : examens gynécologiques invasifs et anxiogènes, réinjections chimiques, rupture manuelle de la poche des eaux avec contractions violentes et vives douleurs, réactions fortes et mauvaises positions du fœtus, douleurs ou inconfort maternel, fatigues intenses et poussées inefficaces, puis épisiotomie pour "faciliter l'ouverture du périnée et éviter les déchirures" [jamais été prouvé, bien au contraire !] et enfin si bébé ne sort toujours pas : ventouse, forceps ou césarienne d'urgence, traumatisme et retard de la mise au sein du bébé donc de l'expulsion du placenta, risques d'hémorragie de la délivrance, terribles douleurs dorsales ou ventrales post-anesthésie, séquelles psychologiques comme gynécologiques et sexuelles. Plus rien de physiologique, ni de naturel alors là-dedans !
Pour rester connecter le plus longtemps possible à son bébé : Alors que justement c'est tout l'inverse qu'il faudrait faire que ce soit chez soi ou dans un lieu étranger : déjà en phase de "pré-travail" baisser la lumière au minimum nécessaire et réduire ainsi les stimulations et intensité sonore et visuelle (ou juste musique douce), augmenter le chauffage si la mère le souhaite, lui donner assez à manger et à boire tant qu'elle le demande (besoin d'énergie), éteindre les écrans et téléphones et ne surtout pas la filmer ou photographier (regards perturbateurs), ni même lui parler et solliciter ainsi son néocortex mais juste l'écouter discrètement si elle en a l'envie, en cas de crise d'angoisse ou panique plutôt la faire rire ou sourire (ocytocine naturelle), la faire danser, bouger ou marcher en début de travail, la soulager, détendre ou réhydrater avec un bain, des massages, de l'acuponcture, des mouvements de balancement sur un ballon, un hamac, etc. Toujours la laisser libre de ses mouvements et gémissements (Qi), réduire nos propres bruits et mouvements, s'occuper ailleurs si besoin. Entrer progressivement dans la "phase de relaxation" et même d'endormissement parfois juste avant l'arrivée de l'adrénaline lorsque le col est effacé où ses peurs et doutes parfois l'assaillent, phase dite de "désespérance" en maternité juste avant la dilation complète et l'arrivée de la tête ou fesses du bébé. S'assurer juste avant "la phase d'expulsion" que sa position est confortable et matelas assez mou pour accueillir l'enfant lors du réflexe d'éjection du fœtus qui ne s'aurait alors tarder. Garder confiance et l'oreille attentive aux bruits qui informent, en réalité, bien plus que le toucher.
Pour éviter l'épisiotomie ou déchirures du périnée : Limiter les mouvements des mères durant la naissance est non seulement contreproductif puisque le(s) bébé(s) doivent descendre dans le bassin et si possible sortir le plus rapidement possible, mais c'est même très dangereux pour leur santé comme pour celle de l'enfant. Surtout qu'on sait désormais que la position décubitus dorsale (couchée sur le dos, jambes en l'air repliées) est la pire des positions qu'une femme entrain d'enfanter peut prendre ! C'est celle qui est la moins physiologique par rapport à l'appui de la tête ou fesses du fœtus sur le coccyx, colonne vertébrale et périnée de sa mère qui peut alors se déchirer davantage. Sachant qu'ainsi la loi naturelle de la gravité ne peut absolument plus les aider. Par contre, la femme placée dans une position totalement passive s'offre entièrement aux regards étrangers, actes médicaux iatrogènes et gestes intrusifs sur son corps comme celui de son enfant pour faciliter par contre aux médecins et sages-femmes le recours préventif à l'épisiotomie ou extraction par forceps ou ventouse - voir sur Maman éprouvette : http://www.mamaneprouvette.com/ "(...) plusieurs autres facteurs peuvent influencer le risque de blessures du périnée, dont la position d'accouchement ou la vitesse à laquelle celui-ci se déroule." Il y est également écrit que "d'après certaines études rétrospectives, le massage périnéal prénatal diminueraient les risques d'épisiotomie [coupures du périnée par scalpel donc on ne voit pas trop comment ?] et les douleurs 3 mois après la naissance, mais non la fréquences des déchirures" (sic !) Donc, en vérité, les massages du périnée ne servent absolument à rien en prévention des déchirures naturelles et encore moins des épisiotomies artificielles. Seul le changement maternel de positions lors du travail et expulsion peut faciliter la sortie en douceur de(s) bébé(s).
Pour diminuer les autres inconvénients d'un accouchement long sous péridurale : Les mouvements, déplacements et positions sont obligatoirement limités autour du cathéter d'une péridurale avec en plus un monitoring non ambulatoire (sondes dans le bras, dos ou poignet). Il y a aussi des risques de déshydratation et d'hypoglycémie, accélération ou ralentissement du rythme cardiaque (fatigue, épuisement, peur, stress, etc.). Sachant aussi qu'une péridurale trop précoce peut ne pas faire effets jusqu'à la phase d'expulsion du fœtus, qui ne met généralement que 10-15 minutes à sortir, voir moins si on a la chance d'assister à un vrai "réflexe d'éjection fœtal", sans cris ni hurlements : https://www.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20180326.OBS4186/et-si-comme-elles-on-accouchait-sans-pousser.html
Pour préserver la sexualité, fertilité et complicité dans le couple : En effet, si les parents ne sont pas suffisamment soutenu avant, pendant comme après la naissance de leur(s) enfant(s) par un seul et même professionnel référent, ni suffisamment informé des conséquences d'une naissance trop médicalisée, avec opérations et séquelles physiques et psychologiques ensuite (SPT : Stress Post Traumatique), ils risquent de mettre plusieurs jours, semaines, mois voir même années à s'en remettre et à recréer des liens affectifs solides entre eux (voir aussi le scandale du point du mari).
Pour éviter les hémorragies, l'énurésie et remise en place rapide de l'utérus et périnée, privilégier l'allaitement précoce : En complément de tout ce qui a été écrit ci-dessus, il faut rappeler l'importance pour la santé comme la préservation du corps maternel de tout faire pour faciliter l'expulsion du placenta de bébé qui marque la fin réelle de la naissance. Au lieu bêtement voir violemment d'appuyer sur son ventre et périnée, déjà assez sollicités et même encore douloureux, risquer ainsi de laisser des parties dans l'utérus appelées "lochies", ce qui risquent non seulement d'augmenter les saignements voir carrément d'entrainer "l'hémorragie de la délivrance", autant laisser longuement bébé fouiner puis téter goulument le sein maternel pour réenclencher les contractions utérines et laisser sortir naturellement leur placenta. Même peu de temps suffit si assez d'ocytocine chez la mère ! Surtout si on la laisse tranquille un long moment avec son petit, tout en lui expliquant bien auparavant que les fameuses tranchées qu'elle ressent durant les premières tétées (douleurs contractiles de son utérus avec expulsion de caillots de sang) est le signe que tout se remet en place progressivement afin d'éviter ensuite d'éventuelles descentes d'organe, soucis urinaires et gynécologiques.
Pour une naissance plus rapide et mise en route de l'allaitement : Un accouchement physiologique sans analgésie est souvent plus rapide qu'un accouchement programmé avec analgésie. Surtout que tous ces produits chimiques augmentent significativement les risques d'effets secondaires plus ou moins graves, ralentissement cardiaque, déshydratation, hypoglycémie ou hémorragie maternelle, etc. Pour avoir suivi nombre d'allaitement en post-partum, il est clair que les bébés nés sans péridurale ni autres anesthésiants ont une bien meilleure tonicité musculaire comme réflexe de fouissement, ouverture plus large de la bouche et donc meilleure prise du sein qu'ils recherchent aussi plus souvent dans la journée ou nuit (malheureusement c'est vrai et mieux aussi au départ pour la mise en route de l'allaitement !). Ces bébés sont généralement moins apathiques et fatigués en post-partum, sauf si l'accouchement a été très long et douloureux autant pour la mère que l'enfant.
Pour avoir moins d'effets secondaires et risques d'intoxication ou autres : Tout produit qui passe plus ou moins lentement dans le corps de la mère finira à un moment ou à un autre par passer, via le placenta ou le sang du cordon ombilical, dans le corps de l'enfant. En fait, tant que le fœtus n'est pas expulsé rapidement de sa matrice, c'est-à-dire dans l'heure qui suit la pose d'un anesthésiant liquide ou l'ingestion d'un solide ou médicament, et que le cordon ombilical n'est pas coupé, la vie comme santé de la mère et du bébé restent liées. Cela ne signifie pas pour autant que la péridurale soit toxique en elle-même et obligatoirement négative pour les deux, mais que ses effets indésirables sont encore trop largement sous-estimés et certainement pas suffisamment expliqués aux parents, ni étudiés sur le long terme, notamment sur les risques de retards psychomoteurs ou d'addiction aux drogues ou médicaments plus tard à l'âge adulte.
Pour diminuer les risques de complications pédiatriques et gynécologique : Les effets secondaires des analgésies spinales ou rachidienne-péridurale combinée (RPC) commencent à être pointer du doigt dans certaines études internationales disponibles sur internet, comme sur PubMed du NCBI - US National Library of Medecine (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12962528 ) : « Une attention particulière et un traitement rapide en cas de besoin peut atténuer les effets néfastes de la bradycardie fœtale, une dépression respiratoire et le prurit (…) La controverse tourne autour de la fréquence de l'ESE bradycardie fœtale et suivant si ce phénomène augmente le taux d'extractions instrumentales. La rapidité de l'analgésie intrathécale d'opioïdes administrés doivent être mis en balance avec les risques accrus de ponction durale et pris en compte dans le cadre de la durée totale du travail. » (Les médicaments du système nerveux central. 2003; 17 (12) :889-904. Opioïdes par voie intrathécale combinée pour la colonne vertébrale, l'analgésie péridurale au cours du travail. DeBalli P , Breen TW Source Division de l'anesthésie de la femme, Département d'anesthésiologie, Duke University Medical Center, Durham, North Carolina 27710, USA. debal001@mc.duke.edu). On est donc en droit de s'interroger voir de s'inquiéter même sur l'augmentation graduelle des pathologies respiratoires, vasculaires et cardiaques chez les enfants en bas âge - voir taux de mortalité infantile en France.
Pour faciliter l'allaitement et la mise au sein précoce : L’impact d'un anesthésiant sur la tonicité musculaire du nouveau-né en post-partum et donc sur la prise du sein, bien que méconnu du grand public, l'est depuis longtemps des associations nationales ou internationales de protection de l'allaitement. Car, on sait désormais que la rencontre en peau-à-peau et le parcours de l'enfant jusqu'au sein maternel sera d'autant plus efficace que la naissance aura été facile, rapide avec un bébé éveillé et tonique. Cela aura d'ailleurs un impact non négligeable sur la fréquence des tétées, la mise en route comme sur la durée de l'allaitement maternel.
Pour rentrer plus vite chez soi : Seules les naissances physiologiques, sans pathologies graves de la mère ou de l'enfant, ni interventions médicales, donc sans péridurale également, sont autorisées à sortir en post-partum précoce (après 2h d'observation minimum ou à J1 ou J2) avec un suivi professionnel et médical adapté donc avec une sage-femme libérale, puéricultrice de PMI, médecin, ostéo, etc. Mais surtout avec une présence familiale ou amicale constante jour et nuit durant au minimum 1 ou 2 semaines même en roulement (père, grand-mère, amie, doula, aide à domicile...). Ceci devant être organisé longtemps avant la date du terme (voir page sur le retour précoce).
Autres informations :
Voir également le blog de Maman Éprouvette : Le syndrome de la tortue ou pourquoi ne pas accoucher sur le dos
Ou encore celui de Marie accouche là : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2014/01/10/episiotomie-excision-ce-sexe-feminin-qui-effraye/
L'impact psychologique des naissances traumatiques : http://www.psy-luxeuil.fr/article-l-impact-de-la-naissance-sur-le-psychisme-de-l-enfant-121226029.html
L'histoire de "l'accouchement sans douleur" (méthode du Dr LAMAZE) : https://www.franceculture.fr/emissions/les-discussions-du-soir-avec-rene-frydman/qui-etait-le-docteur-lamaze-medecin-accoucheur
Carole BOUDET : Accoucher à la maison : quels couples font ce choix et pourquoi ?. Gynécologie et obstétrique (Ecole de S-F de CAEN). 2012. ffdumas-00731716 : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00731716/document
Julie BONAPACE et Ema KRUSI dans "Faux départ #1" : https://emakrusi.com/video/faux-depart-1-accouchements-letat-des-lieux-et-nos-fausses-croyances/