#Reunirnotrefamille Noémie & Raphaël

Date de publication : Juin 18, 2022 10:20:02 PM

Un hashtag d'alerte permet de dénoncer à temps un placement abusif de la PMI à l'ASE d'un nouveau-né placé de force en pouponnière

Début juin 2022, une jeune maman Noémie donne naissance à son domicile à son second enfant Lou (2-3 semaines au moment où j'écris mon article) pendant que le jeune père s'occupe lui de leur première fille Nausicaa (2 ans). Cependant au moment de déclarer son nouvel enfant en Mairie, comme l'autorise encore le droit naturel et même lui impose nos lois républicaines selon l'Article 56 du Code Civil ci-dessous, le père se voit refuser ce droit légitime par un officier d'état civil municipal de toutes évidences soit mal informé ou formé, soit malveillant. L'argument qui lui est alors invoqué repose uniquement sur l'Accouchement Non Assisté de la mère à son domicile (ANA) et donc que celui-ci n'a pas pu être "validé par un médecin".  Obligeant alors la jeune accouchée à venir en personne à la Mairie de Vitré  prouver par l'allaitement en direct de son enfant qu'il s'agit bien du sien ! Que ce serait-il passé si bébé dérangé n'avait pas voulu tété ? Si la mère avait fait un malaise ? Ou si simplement elle ne souhaitait ou pouvait pas allaiter son enfant face aux autorités républicaines suspicieuses ? Lui aurait-on retirer encore plus vite que cela fut fait ensuite ?

Article 56 du Code de Procédure Civile 

Version en vigueur depuis le 09 janvier 1993 Modifié par Loi n°93-22 du 8 janvier 1993 - art. 3 () JORF 9 janvier 1993 , Création Loi 1803-03-11 promulguée le 21 mars 1803

"La naissance de l'enfant sera déclarée par le père, ou, à défaut du père, par les docteurs en médecine ou en chirurgie, sages-femmes, officiers de santé ou autres personnes qui auront assisté à l'accouchement ; et lorsque la mère sera accouchée hors de son domicile, par la personne chez qui elle sera accouchée. L'acte de naissance sera rédigé immédiatement."

Alors qu'on rappelle encore une fois que nous, femmes, avons la légitimité naturelle et juridique encore en France à mettre au monde nos enfants où, comme et avec qui nous le désirons, même si aucun professionnel de santé n'est alors présent par choix personnel ou bien par simple impossibilité de le faire. Vu qu'à ce moment-là, personne ne connaissait bien les raisons exactes de cet ANA, mais devant la violence du placement qui fut kidnappé sans prévenir un soir par plusieurs gendarmes venus pour placer leurs deux enfants (et pas qu'un seul) en pouponnière à plusieurs kilomètres de chez eux.  Heureusement les autres couples s'émeuvent et les réseaux sociaux s'enflamment derrière le hashtag lancé par les parents paniqués autour de #Reunirnotrefamille ; de même que notre association qui réagit assez vite avec sa présidente ici qui n'hésite pas à prendre son téléphone pour obtenir des explications.

Rappel des faits : 

A 5 jours post-partum le père va donc déclarer son nouveau bébé à la Mairie de Vitré en Ille-et-Vilaine (Bretagne), où l'agent de l'état civil panique à la seule évocation de l'ANA (Accouchement Non Assisté) et au fait qu'aucune blouse blanche, rose, verte ou bleue d'une maternité n'ai vu, ni pesé, ni ausculté encore l'enfant en parfaite santé pourtant ! Du coup, la femme qui les reçoit en tant qu'agent d'état civil refuse d'enregistrer l'enfant et le couple est obligé de revenir le lendemain pour insister avec leur nouveau-né "dans les bras" entrain de téter heureusement afin de prouver ainsi que c'est bien le leur (re-zic !). L'agent municipal accepte donc "bon gré mal gré" mais lance quand même un signalement à la PMI de Vitré qui exige au téléphone de voir l'enfant. La jeune mère inquiète refuse à son tour et préfère aller voir son propre pédiatre pour l'examen du 8ème jour (obligatoire aussi en France pour la CPAM, CAF etc.). Celui-ci ne constate rien d'anormal sur les deux enfants qu'il ausculte, tout en relevant le faible poids de l'ainée Nausicaa, 2 ans, encore en plein "période d'opposition naturel et diversification alimentaire", surtout qu'elle-même a aussi été allaité longtemps d'après la jeune accouchée. Ce qui est totalement normal à cet âge, avec l'arrivée du nouveau bébé et nouvelle "petite sœur", la situation toujours plus compliquée alors en pré ou post-partum de tous les couples agrandissant leur famille, mais surtout, comme on le rappelle souvent dans les associations spécialisés dans l'allaitement et le maternage, pour ce type d'enfants longtemps allaités donc souvent plus vifs et toniques mais aussi souvent avec un moindre poids et/ou taille au même âge que ceux non allaités. Alors que c'est pourtant là aussi un gage de bonne santé et de lutte contre l'obésité précoce comme on le rappelle encore régulièrement aux professionnels non informés (2-4h sur le lait maternel en Ecole de médecine et pas toujours sur l'allaitement à la source...) qui bien souvent ne se réfèrent encore malheureusement qu'aux "mauvaises" vieilles courbes standards historiques de l'OMS-UNICEF des années 70 (voir fiche allaitement maternel long). 

Bref, de façons assez brutales et maladroites également, son "médecin pédiatre" traitant lui ordonne de coopérer avec sa collègue "médecin" de la PMI et d'aller aussi faire ausculter en PMI ces deux enfants, ce que les parents n'ont ni à re-faire (surtout en plein post-partum, suite de couches et mise en route de l'allaitement on le rappelle aussi), ni l'intention de faire d'ailleurs ! Là-dessus c'est tout un processus ignoble de chantages, menaces, pressions, mensonges et diffamations qui est lancé contre eux jusqu'au kidnapping des 2 fillettes le soir du vendredi 10 juin 2022 (oui souvent le vendredi pour bloquer les parents le week-end d'ailleurs !) de façon ultra violente et choquante par une dizaine de gendarmes irrespectueux et brutaux venus à 3 fourgons pour arracher de force les 2 bébés à leur famille tels des ennemis public numéro 1. Mais dans quel pays on vit là !? De même que la réaction totalement ahurissante de la pouponnière de Chantepie qui a refusé à la jeune accouchée de voir et d'allaiter son nouveau-né Lou comme au père légitimement inquiet et passablement énervé (on le serait pareil à sa place) de revoir, d'embrasser et réconforter leur autre petite Nausicaa. On lui a même dit alors qu'ils "ne reverraient jamais leurs enfants !" Ce qui en soit est déjà immonde et traumatisant comme façon de procéder par nos autorités et fonctionnaires d'état, aux services (théoriquement) du bien commun encore, mais en plus est extrêmement dangereux pour la santé de la mère et du nouveau-né allaité. Terrifiants engrenages infernales et inhumains que relatent bien Noémie dans son témoignage bouleversant ci-dessous publié sur Instagram et Facebook donc public puis republié ensuite sur notre site comme malheureusement d'autres témoignages d'autres parents maltraités par l'ASE (et parfois PMI aussi) depuis de nombreuses années : voir sur Témoignages naissance & allaitement

Nous relayons et intervenons alors spontanément, avec moultes autres associations, parents & militants..., ce hashtag #Reunirnotrefamille devenu viral sur internet en très peu de temps, afin déjà de soutenir cette pauvre famille "désenfantée" et maman "désallaitée" brutalement. Déjà parce que c'est notre rôle et but premier en tant  qu'association DANS LES BRAS pour le soutien actif et promotion de la naissance respectée, l'allaitement maternel à la demande et directement à la source, le maternage proximal, etc. etc. mais aussi pour alerter les autres parents, professionnels et bénévoles afin qu'ils se mobilisent également, le relayent très vite et en parlent surtout largement autour d'eux. Aujourd'hui, puisque la parole politique publique nous a été volontairement ôté dans la rue pour faire débat comme avant sur la place publique des villes et villages (Agora grec), jusque même dans nos espaces privés intérieurs (confinements répétés, réunions interdites chez soi de plus de x personnes, puis avec masques, tests, vaccins, passes sanitaires, etc.), comme en manifestation devenues sciemment plus compliquées à organiser même pour les associations voir quasi interdites désormais car très contrôlées avec fichage de nos visages et données personnelles, pressions explicites ou implicites faites par les pions serviles d'un gouvernement de plus en plus autoritaire et intrusif aussi sur le corps des femmes et enfants, mettant un place progressivement mais sûrement à tous les étages de notre société, et cela depuis plusieurs années, un système clairement totalitaire désormais.  Et puis comment voulez-vous que de jeunes parents avec des bébés aillent aisément manifestés leurs mécontentements et injustices !? Comme pour les personnes âgées et handicapées, il s'agit de populations particulièrement fragiles, faciles à apeurer et museler donc à manipuler et faire taire...

C'est pourquoi aujourd'hui en 2022, il ne nous restent que bien peu de moyens de révoltes et outils de communication hormis internet et les réseaux sociaux, de plus en plus d'ailleurs eux-mêmes dirigés, contrôlés et censurés comme nos propres comptes FB, posts twitter et même vidéos Youtube en partis désactivés par les fack checkers ou agents privés des gouvernements (Si si ! On vous assure que les disparitions de comptes, photos et vidéos ne viennent pas de nous !). C'est pourquoi nous avons besoin de l'aide de toutes les personnes de bonnes volonté et courage en suivant Noémie & Raphaël également sur #Reunirnotrefamille mais aussi les autres familles "désenfantés" (taper juste #placementabusif et malheureusement vous en trouverez d'autres) sur internet et tous les réseaux sociaux que vous pouvez. Mais également quand vous tombez sur ce genre d'histoire et injustices véridiques (car il s'agit bien d'abord de vérifier vous-même les faites cohérents en amont) en étant actifs et non passifs et en envoyant des courriers, emails, téléphones et entretenant malgré tous des contacts réguliers avec les Communes, Départements, Régions, Ministères... comme nous l'avons fait pour la Mairie de Vitré, PMI & ASE du Département d'Ille-et-Vilaine comme à la Région Bretagne ou au niveau National à vos députés, sénateurs, etc.

Publier & relayer nos propres vidéos et liker nos et vos propres réactions et actions pour soutenir et dénoncer tous les placements abusifs en France : 

le 17/06/2022 sur Youtube : https://youtu.be/--70RZYeVCg 

le 18/06/2022 sur Twitch : https://www.twitch.tv/videos/1507102939

+ posts & vidéos : https://www.instagram.com/tv/Cet47cpDOD_/?igshid=MDJmNzVkMjY=

"Bonjour à toutes et tous,

C'est un message empli de gravité que je vous envoi ce matin. J'ai accouché en ANA il y a une semaine exactement [début juin 2022] dans notre maison avec mon compagnon et ma fille de 2 ans. C'était fabuleux, rapide, sans douleur, enfin voilà le rêve que nous attendions depuis 9 mois.

 Depuis, voici ce qui s'est passé : lorsque mon compagnon est allé déclarer la naissance de notre fille à la mairie la dame a paniqué en voyant que nous n'avions eu aucune assistance médicale chez nous. Elle a appelé la PMI qui nous a tanné par téléphone pour diverse choses : faire venir quelqu'un chez nous, nous demander pourquoi il n'y avait personne à l'accouchement (j'ai dis que j'avais accouché trop vite, ce qui est très proche de la réalité). Ils étaient si insistants que nous sommes allés à la maternité ce matin pour faire examiner notre fille par un pédiatre, pour qu'ils nous fichent la paix. Le pédiatre nous a dit que tout allait bien. Il est sorti passer un coup de fil et nous a dit avant que nous partions que : "La médecin de la PMI va venir voir cet après-midi". Je passe au dessus du fait que c'est gonflé de dire "telle personne vient chez vous" sans demander aucune autorisation, et je me dis qu'au moins après cette visite on sera tranquille.

Nous l'attendons donc hier toute l'après-midi et à 18h30 voici ce qui est arrivé : 3 voitures de la gendarmerie débarquent chez nous. 10 gendarmes entrent dans notre maison et l'un deux nous dit "nous allons prendre vos enfants. Il y a suspicion de maltraitance." J'ai ma petite fille dans mes bras, ils s'interposent entre ma 2ème fille et mon compagnon qui veut la prendre. Mon compagnon pète un plomb, et on n'arrête pas de répéter qu'ils n'ont aucun droit et que NON ils ne partiront pas avec nos enfants. Le policier nous dit mot pour mot :"soit vous coopérez et vous mettez vos filles dans la voiture, soit on vous les prend de force et elles vont être traumatisées."

Je demande les raisons de l'enlèvement, voici les 4 raisons cités (mot pour mot toujours) :

Je SAIS que toutes ces raisons sont abusives, je SAIS qu'ils n'ont pas le droit, je leur dis mais rien n'y fais, et pour mes filles je n'ai pas eu d'autres choix que de coopérer et les voir partir...

Je publie ce message aujourd'hui car nous avons besoin d'aide, de soutien, de tout ce que chacun pourrait nous proposer pour nous aider à traverser cette énorme injustice qui arrive. Est-ce que nous méritons de perdre nos filles parce que j'ai fais le choix d'une ANA qui a été merveilleuse ?

Nos deux filles (Lou 7 jours et Nausicaa 2 ans) sont placées en pouponnière, nous n'avons pas le droit de les voir ce week-end et nous aurons le droit de les voir uniquement 1h par jour à partir de lundi, pendant 3 semaines au plus court, jusqu'au procès où le juge des enfants décidera quels sont nos droits. Etant en plein énergie du post-partum je me sens si faible, si démunie et si à fleur de peau que pour le moment je mobilise toutes mes ressources pour juste... Tenir bon, pour mes filles !

Je précise que les gendarmes ne nous ont montré aucun document qui justifie leur acte, et ils sont entrés sans frapper chez nous.

Témoignage de Noémie & Raphaël sur #reunirnotrefamille (Twitter, Instagram, Facebook), enlèvement réalisé le 10 juin 2022