Le placenta &
ses cellules souches

A qui appartient le placenta et cordon ombilical des mères et enfants ?

Étrangement, d'un point de vue légal et juridique, les parents n'ont toujours pas actuellement en France l'entière propriété du placenta et cordon ombilical de leur enfant ! Selon la loi de Bioéthique de 2011, les hôpitaux n'ont même plus besoin de demander leur accord aux femmes pour prélever une partie de leur corps à leur insu ; plus ou moins, car les explications restent sommaires et partiales évidemment là-dessus. Il faut au contraire qu'ils expriment explicitement et par écrit leur désaccord sur ce "don d'organe"... 

Alors imaginer les étrangers, les illettrés, les handicapés, les sourds, les "simples d'esprit", les... et puis tout ceux que cela n'intéresse même pas ! Ou comment utiliser l'ignorance des gens sans leur accords ou plutôt leurs refus !? 

Nous avions déjà pu constaté de nos yeux que, dans certaines situations et établissements publiques ou privés, le corps des femmes en couche, (voir même hors maternité mais c'est un autre sujet !) comme le corps de leur enfant n'appartenait pas réellement aux mères ni pères à l'intérieur des structures hospitalières ! Comme si ceux-ci endossaient alors "la responsabilité de..." ses deux corps-objets et non sujets autonomes et pensant : césariennes programmées sans raisons valables, informations insuffisantes avant-pendant-après la naissance, actes médicaux iatrogènes et soins plus ou moins planifiés précocement, donc abusifs et parfois même totalement intrusifs dans l'intimité des parents et dans le corps de leur enfant, absence, refus ou négation de prendre en compte la parole d'autrui et encore pire de demander le consentement de la mère ou du père avant, intimidations des deux partenaires, tentative de séparation et paternalisme récurrent, voir même dénonciations ou menaces de signalement aux organismes sociaux avec placements abusifs ou poursuites judiciaires, etc. Mais il apparaît de plus en plus clairement désormais que cela provient surtout de la perception culturelle que nous avons généralement du corps féminin et surtout maternel, de ses fonctions comme des rites qui entourent encore et toujours lors de la Naissance et notamment la place accordé ou non au placenta, œuf matrice de l'espèce humaine et donc de la Vie en générale. 

Ainsi, la question se pose malheureusement et techniquement en ces termes : à QUI appartient le corps des femmes enceintes et du fœtus à naître !? Car même si celle-ci fut longuement débattue durant des siècles et générations, le combat est loin d'être clos visiblement pour que de telles lois passent encore sans l'avis de l'ensemble de la population féminine de France ! Surtout lorsqu'on lit attentivement les débats à l'assemblée nationale lors de la proposition de loi passée en 2008-2009, par le Député Daniel MESNOT, "relative au prélèvement et à la conservation des cellules souches issues du sang de cordon ombilical," à des fins exclusivement thérapeutiques évidemment : http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1938.asp

Alors que, nous, on reçoit ce type de témoignage anonyme en 2015 :

"Je vous contacte pour une de mes connaissances qui vient d'accoucher. Elle avait programmé un AAD auquel elle a dû renoncer car arrivée à 42SA et après rupture de la poche, le liquide amniotique était teinté. La maternité dans laquelle elle a accouché refuse de lui restituer son placenta, invoquant une loi qui ne leur permettrait pas de la faire. Elle tient absolument à le récupérer, le placenta est sain, elle n'est atteinte d'aucune maladie, les analyses effectuées à l'accouchement sont bonnes. Le directeur de la structure va laisser la décision finale au tribunal administratif. 

Auriez-vous connaissance d'un cas dans lequel la parturiente aurait eu gain de cause et si oui, des pistes afin d'aider cette personne à monter un dossier pour défendre sa requête ?

Cette accumulation de choses qu'elle vit comme des échecs fait qu'elle bascule vers la dépression, aussi, je vous remercie par avance de l'attention que vous porterez à ma demande."

Pourquoi les hôpitaux français refusent obstinément de rendre le placenta aux parents ?

Il faut savoir qu'en France tous les hôpitaux ont l'obligation de traiter les cordons et placentas, soit comme des "déchets post opératoire" - et cela même en l'absence d'opération comme dans le cas d'un accouchement physiologique - soit comme des valeurs marchandes pour "la recherche scientifique" ! Au départ, cela est venue d'une circulaire des années 1990 qui assimilait clairement le placenta aux DASRI, ("Déchets d'Activité de Soins à Risque Infectieux") et pour lesquels l'hôpital est toujours tenu responsable de l'élimination/incinération et tout un tas de procédures complexes à respecter. Cette circulaire attribuait donc de fait le placenta comme un vulgaire "déchets", selon l'unique interprétation médicale et sans aucune concertation publique là dessus ! Ainsi, la gestion des dits placentas-déchets se sont donc retrouvés à être gérer exclusivement par les hôpitaux français, sans considération aucune du fait qu'il viennent en priorité d'une partie du corps maternel et infantile, et donc qu'ils puissent leur appartenir en priorité ! 

D'autant que dans certains cas, cordon et placenta peuvent être associé à des pratiques culturelles, religieuses, spirituelles ou symboliques, complètement à l'opposé des recherches en thérapies génétiques ou autres... 

- Comment se passe la collecte ? 

"En France, la collecte de sang de cordon est placée sous le contrôle du Réseau français du sang placentaire, fondé en 1999. Quelques minutes après l’accouchement, lorsque cordon et placenta ont été séparés du bébé et de la mère, le sang qu’ils contiennent est prélevé à l’aide d’une seringue. La poche de sang, stockée à 4°C, est contrôlée le jour même en laboratoire de thérapie cellulaire. Seuls les prélèvements répondant à des critères de stricte qualité sont conservés : richesse cellulaire suffisante, sérologie normale de la mère, bactériologie négative. En cas d’invalidation, les poches sont détruites ou données à la recherche médicale. En cas de validation clinique néonatale, la mère est contactée pour des contrôles six semaines plus tard. À la fin de la procédure, le don sera disponible pour tout patient compatible grâce à son inscription sur le registre France Greffe de Moelle.

Il existe actuellement cinq banques publiques de sang de cordon en France et plus de 30 maternités où ce sang peut être collecté. Ces banques sont publiques, avec un fonctionnement gratuit comme pour les dons de cellules souches d’autres origines ou les greffes d’organes." (Bioethique, janvier 2015 - http://www.bioethique.net/le-sang-de-cordon-ombilical-un-nouvel-espoir/)

- La question de la propriété d'un "déchet humain" :

Comme le stipule parfaitement Daphné MEYER dans "Le placenta des Uns et des autres", mémoire de fin d’Études de Sage-femmes de l'Université de Nantes (2007-2012) en PJ : "Selon la loi (94-654) du 29 juillet 1994, relative, entre autre, au don et à l'utilisation du corps humain et de ses éléments, prévoit aussi une distinction pour les organes, d'une part, et les tissus et cellules, d'autres part. Le sang de cordon entre alors dans la catégorie des tissus, cellules et produits humains prélevés à l'occasion d'une intervention médicale et apparaît comme un déchet opératoire aux yeux de la loi, comme le placenta." (...) Le Code de Santé Publique donne une définition des déchets anatomiques humains qui sont des "fragments humains non aisément identifiables" (Article R1335-1).

C'est pourquoi, selon les perceptions corporelles et médicales actuelles, pour la plupart des professionnels de santé, cordon et placenta restent davantage des "déchets" plutôt que des organes à "vertus thérapeutiques" ! 

Le plus inquiétant étant encore d'apprendre que justement le choix au départ, fort astucieux de la part du législateur d'ailleurs (cf textes de loi plus bas), de classer le cordon et le placenta humain dans la catégorie des "déchets opératoires" ou "fragments humains non aisément identifiables" et non parmi les "organes humains aisément identifiables" est qu'alors il ne devient plus nécessaire pour eux de demander l'accord de qui que ce soit, en réalité ! Ainsi, la plupart des cordons et placentas récupérés pour la recherche médicale, cellulaire, génétique ou autres par des laboratoires publics ou privés ne sont tout simplement ni des dons, ni des achats puisqu'ils n'apparaissent nullement part, en réalité ! Beaucoup pensent que les parents acceptent tous volontiers d'offrir leurs "cellules souches" et "greffons" via le sang du cordon et placenta, mais comme peu savent exactement de quoi il en retourne il est d'autant plus facile de les faire disparaître en les re-transformant à nouveau en microscopiques cellules souches encore moins identifiables. Ainsi, plus besoin de consentement éclairé du patient, "déchets" ou "tissus humain", désormais miniaturisés en cellules, peuvent alors aisément partir pour les labos à l'étranger (importation ou exportation). D'autant que, comme toujours selon la bonne vieille logique industrielle, le produit de base ainsi métamorphosé en cellule, brin d'ADN ou tissu organique microscopique peut être véhiculé et commercialisé un peu partout dans le monde, à loisirs et sans aucune exigence de traçabilité ! Qu'importe ! Me direz vous : "Tant que c'est pour la Science !" La sacro-sainte SCIIIIIENCE d'ici ou ailleurs !" ! Et ben, NON ! 

- La question de la propriété d'un produit humain :

Car il est assez aisé ici de faire la comparaison entre le don de sang humain et le don de lait humain, qui ne peut certes pas être considéré comme un "fragment humain non identifiable", mais qui jouit aussi d'une réglementation tute aussi sévère et d'une méthode d'expression, de conservation et de congélation non moins contraignante en milieu hospitalier ; autant dans le recueil et le conditionnement que lors du processus d'acquisition du lait "maternel" (provenant d'une femme humaine) et non "maternisé" industriel (c'est à dire à base de lait de vache). Car, il s'agit encore là normalement d'un don au départ qui devrait être totalement gratuit selon les lois françaises. Un lait sacré et indispendable pour la survie de nombreux bébés prématurés ou malades. Cependant, s'il y a bien "consentement libre" des mères allaitantes, celles-ci ne sont pas toujours suffisamment ni éclairées sur les conséquences, ni sur les objectifs finaux de ces dons gratuits de laits maternels. Peu savent qu'en réalité plusieurs millions d'échantillons de ces nombreux laits maternels, frais ou congelé et déposé méticuleusement dans les lactariums de France, seront ensuite régulièrement "offert gratuitement" aux industriels de l'agro-alimentaire (comme Nestlé, Danone et autres) via leurs laboratoires de recherches et d'analyses, en vue évidemment de tenter de le "recopier" pour produire leur insipide lait industriel et artificiel en poudre, bien "pâles" copies des divers laits maternels vivants, aux goûts toujours variés. C'est encore un scandale que peu osent dénoncer dans le milieu hospitalier, de même que le recyclage des fœtus avortés ou des embryons mort-nés réutilisés aussi gratuitement (ou pas ?) par les laboratoires pharmaceutiques, etc. Un véritable business occulte dont personne ne s'intéresse encore !

- La question de la propriété d'un fragment humain :

En résumé, que du corps des femmes sortent des fœtus, des placentas, du lait, de l'urine ou du sang, il n'en demeure pas moins que de toutes évidence le secteur publique comme privé n'a aucun intérêt à diffuser davantage d'informations là-dessus au grand public, ni à recueillir non plus le consentement éclairé ni autorisation écrite des parents et surtout de la mère. Cela afin de toujours s'assurer de conserver l'entière propriété des fragments/déchets humains que nous laissons d'ailleurs tous négligemment "traînés" derrière nous après chaque passage dans un hôpital ou un laboratoire d'analyses médicales. 

Mais alors, que se passe-t-il pour ceux et celles qui désirent les conserver quand même pour eux ou même connaître leurs traitements et s'assurer ainsi que cordon et placenta ont bien incinérer par exemple et non récupérer, on ne sait trop où... !? Et bien, le seul moyen "légal" actuellement possible pour les parents reste exclusivement de s'en tenir au cadre thérapeutique (greffons), en en faisant préalablement la demande auprès des banques publiques constituées par le Réseau Santé du Sang Placentaire et surtout de bien justifier le pourquoi d'une telle demande. Examen de passage très sélectif : attention faut donc d'avoir un certain aplomb et même niveau d'études donc statut social pour cela ! Car le don comme la vente au secteur privé étant toujours officiellement interdite en France, ils ne pourront pas espérer les récupérer par cette voie là directement ; à moins d'Accoucher A Domicile (AAD ou ANA). Même si, comme on va le voir plus bas et notamment à travers ces 2 articles de @Slatefr en 2009 et 2010, leurs "re-ventes" se pratiquent toujours officieusement en France ! http://www.slate.fr/story/29867/placenta-cellules-souches-commerce

Mais d'emblée, il est assez intéressant déjà, voir même inquiétant ici, de constater qu'un placenta vu plusieurs milliers de fois dans la vie d'une sage-femme ou d'un obstétricien ne restera toujours pour eux qu'un vulgaire "fragment humain non aisément identifiable". Si eux-mêmes ne n'identifient pas un placenta et cordon ombilical comme ayant une valeur (physique, symbolique, psychologique ou sentimentale, voir même thérapeutique et monétaire) alors qui le fera ? Les labos, les industriels de l'agro-alimentaire comme d'habitude !? 

Trêve de plaisanteries, dont nous pourrions aussi bien rire s'il ne nous faisait plutôt pleurer ou voir plutôt voir rouge !!!

La situation française

En France, la situation est paradoxale : placentas et cordons ombilicaux sont dans l'immense majorité des cas considérés comme des «déchets opératoires» et traités comme tels MAIS servent malgré tout à nombreux de "recherches". Ce qui est parfaitement bien décrit dans un rapport de la sénatrice (UMP, Paris) adopté en 2018 par la Commission des Affaires Sociales du Sénat.

 Le contexte officiel est sans nuance : la Direction générale de la santé, l'Académie nationale de médecine et le Comité consultatif national d'éthique se sont tour à tour déclarés opposés à la création de banques privées ayant pour objet le prélèvement et le stockage de sang de cordon pour un usage strictement personnel. Ils ont sur ce point été rejoints par le Collège National des gynécologues et obstétriciens français qui ont déconseille «aux professionnels de la naissance d'accepter de faire des prélèvements de sang de cordon en vue d'une conservation dans une banque privée à la demande des parents». (...) Ben voyons... !

Rebondissement et polémique

C'est dans ce contexte, et alors même que la Fondation Générale de la Santé annonce les premières concrétisations de ses engagements, que survient l'initiative du député Meslot. Sa proposition de loi vise, elle, à instaurer une information systématique de tous les futurs parents et d'ouvrir ce système aux sociétés privées tout en mettant en place un modèle de banque mixte, à la fois «familial» et «solidaire». Ceci est semble-t-il désormais techniquement possible, le dépôt sanguin pouvant le cas échéant être à l'avenir partagé et utilisé à des fins privées et collectives. 

Que dit la loi ?

"L’article 7 de la loi reconnaît enfin leurs vertus thérapeutiques en alignant leur statut sur celui des tissus, cellules et produits du corps humain. La loi confirme aussi que la collecte du sang de cordon ne peut se faire que dans le cadre d’un don anonyme et gratuit. La conservation à des fins personnelles ou intrafamiliales est donc exclue, sauf si une nécessité thérapeutique a été reconnue au moment de la naissance et du prélèvement pour bénéficier à l’enfant ou à un membre de sa fratrie. Dans tous les cas, la conservation pour un usage futur hypothétique est interdite. Il en est de même pour le prélèvement et la conservation à des fins auto-logues à l’étranger, supprimant la légitimité des banques commerciales (...)" - http://sangdecordon.org/blog/la-nouvelle-loi-de-bioethique-enfin-promulguee/

L’Agence de biomédecine va désormais plus loin : «Certaines sociétés privées étrangères proposent à des parents dans des maternités françaises de conserver le sang placentaire de leur enfant, moyennant finances, dans la perspective d’une éventuelle utilisation future. Or, le bénéfice pour l’enfant d’un recours à ce type de greffe n’est pas avéré scientifiquement : aucune étude ne démontre à ce jour l’efficacité thérapeutique des greffes effectuées à partir de son propre sang de cordon. Par ailleurs, pour effectuer cette conservation dans les pays qui l’autorisent, ces sociétés privées proposant la conservation du sang placentaire pour soi-même demandent aux parents de transporter ou d’envoyer par colis le sang de cordon prélevé. Cette pratique est illégale et est punie par le code pénal (article 511-8 à 511-8-2 du Code pénal)."

Extraits du Code Pénal :

Article 511-8

Le fait de procéder à la distribution ou à la cession d'organes, de tissus, de produits cellulaires à finalité thérapeutique ou de produits humains en vue d'un don sans qu'aient été respectées les règles de sécurité sanitaire exigées en application des dispositions de l'article L. 1211-6 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Article 511-8-1

Le fait de procéder à la distribution ou à la cession en vue d'un usage thérapeutique de tissus ou de préparations de thérapie cellulaire en violation des dispositions de l'article L. 1243-5 du code de la santé publique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Article 511-8-2

Le fait d'importer ou d'exporter des organes, tissus, cellules et produits cellulaires à finalité thérapeutique, en violation des dispositions prises pour l'application des articles L. 1235-1 et L. 1245-5 du code de la santé publique, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

(...) "L’affaire a commencé en France grâce aux travaux du Pr Eliane Gluckman (hôpital Saint-Louis, Paris) qui, en 1988, à démontré les vertus thérapeutiques des cellules souches contenues dans le sang placentaire prélevé au niveau du cordon ombilical. Ces cellules régénératrices sanguines pouvaient être utilisées avec succès (comme celles prélevées chez des donneurs de moelle osseuse) chez des personnes souffrant des graves maladies sanguines. Elles peuvent aussi être conservées par congélation et stockées dans des «banques» en attendant d’être utilisées chez des malades receveurs immunologiquement compatibles. Différentes banques ont, depuis été, créées dans la plupart des pays industriels, le paradoxe voulant que la France soit en situation de constante pénurie.

C’est ainsi qu’en 2009 les responsables sanitaires ont dû importer 70% des greffons qui sont utilisés soit un coût de 4,5 millions d’euros à la charge de l’assurance-maladie (coût unitaire du greffon compris entre 15.000 et 25.000 euros). La situation pourrait toutefois évoluer grâce à une augmentation du financement public et une association public-privé via la fondation Générale de santé. Le nombre des banques et des maternités (publiques et privées) associées au réseau de l’Établissement français du sang augmente. Parallèlement de plus en plus de femmes enceintes sont informées de la possibilité d’effectuer le don de ce qui, sinon, est détruit. «L'objectif est de poursuivre la dynamique en faveur de l'augmentation du nombre de greffons conservés, précise la sénatrice (UMP, Paris) Marie-Thérèse Hermange très mobilisée sur cette question et auteur d’une proposition de loi sur ce sujet. Entre 2007 et 2010, on est passé de 6.000 à 10.000 unités conservées, et il y a aujourd'hui sept banques publiques et 27 maternités qui travaillent en réseau. Cependant 50.000 unités sont nécessaires pour assurer à la France l’autosuffisance. Sans cela, nous devrons continuer à importer des greffons pour un prix dix fois supérieur à celui de leur conservation en France, et avec le risque d'une qualité moindre que celle exigée dans notre pays.» http://www.slate.fr/story/29867/placenta-cellules-souches-commerce

"Le site www.genethique.org cite sur ce sujet Emmanuelle Prada Bordenave, la récente directrice générale de l'Agence de biomédecine: « Ces sociétés cherchent à ouvrir une brèche dans notre système de santé solidaire (...) la solution n'est pas d'ouvrir une brèche dans le système solidaire, il faut au contraire lui donner les moyens d'exister. C'est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de passer d'un budget de 700 000 euros annuels à 2,5 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions prévus dans le plan cancer ». Les responsables de la Société française de greffe de moelle et de thérapie cellulaire tout comme ceux de la Société française d'hématologie en appellent solennellement « à la vigilance sur les sociétés privées incitant à la conservation de sang de cordon ». Qui l'emportera ?" via http://www.slate.fr/story/14271/sang-cordon-ombilical-polemique-france-loi

Voilà donc où on est actuellement dans notre pays, les laboratoires privés sont au coude à coude avec les laboratoires publiques pour récupérer cette manne financière que représente désormais tous ces soit-disant "déchets opératoires" au départ que sont notamment le sang du cordon et le placenta des femmes et des enfants en France comme à l’étranger. Alors que les pouvoirs publiques tentent désespérément d'en conserver l'exclusivité sous couvert de protection de la "Bioéthique" et du droit du citoyen (lequel on se demande ?) et surtout de la sacro-sainte "gratuité des dons d'organes, du sang et du lait", qui pourtant n'en est toujours pas un, officiellement du moins, et protection dudit citoyen.ne qui n'en sait, elle, évidemment strictement RIEN ! Car, au milieu de cette guerre féroce, se trouvent toujours l'enfant déjà, a qui appartenait au départ son placenta, et ses parents qui ne sont pas davantage informés, ni sensibilisés aux propriétés inestimables, effets thérapeutiques ou rituels symboliques et religieux du placenta comme du cordon lui-même. 

Mais déjà à quoi peuvent bien servir ces fameuses "cellules souches" placentaires et déjà comment les extraire pour fabriquer quoi ?

Comment fabrique-t-on des cellules souches embryonnaires et placentaires ?

"Les cellules souches sont une réserve naturelle de l'organisme, reconstituant le stock de cellules spécialisées qui ont été épuisées ou endommagées (..). Nous devons fabriquer en continu de nouvelles cellules pour maintenir le bon fonctionnement de notre organisme. Quelques cellules spécialisées, comme les cellules sanguines et musculaires, sont incapables de faire des copies d'elles-mêmes en se divisant. Elles sont donc produites à partir des populations de cellules souches. Les cellules souches ont la capacité unique de produire à chaque fois qu’elles se divisent, des copies d'elles-mêmes mais également d'autres types de cellules plus spécialisées." via Eurostemcell - Portail Européen pour les Cellules souches : http://www.eurostemcell.org/fr/faq/qu%E2%80%99est-ce-que-les-cellules-souches

© Graphique : ginko communication – Jan Lucht

Issu de l'OFSP : Office Fédérale de la santé Publique : "Durant la première phase de la recherche sur les cellules souches, les cellules souches embryonnaires étaient au centre de l'intérêt. Ces dernières permettent certes de produire une très grande diversité de cellules, mais il est nécessaire, pour ce faire, de détruire des embryons humains à un stade précoce (environ cinq jours après la fécondation de l'ovule). Ce processus est contesté d'un point de vue éthique. Le graphique ci-contre illustre la production de cellules souches embryonnaires. Le schéma décrit l'obtention de cellules souches embryonnaires. Cinq jours environ après la fécondation d'un ovule, le blastocyste est formé par division cellulaire. On y distingue deux types de cellules : la couche externe va devenir le placenta, une structure n'appartenant pas directement à l'embryon, tandis que la masse interne formera l'embryon proprement dit. On obtient des cellules souches embryonnaires à partir de cette masse interne en détruisant le blastocyste." (Dr Beatrix Rubin) - http://www.bag.admin.ch/transplantation/00698/02591/12770/index.html?lang=fr

Du coup, pour palier à ce "problème éthique" les scientifiques trouvent une autre méthode pour récupérer d'autres types de cellules souches :

"En effet, le sang de cordon est utilisé depuis 1989 pour traiter les enfants atteints de certaines maladies du sang et la recherche progresse quant à son utilisation pour traiter des adultes. (...) Après la naissance d'un enfant, le sang de cordon, contenu dans le cordon ombilical et le placenta, est relativement facile à collecter, et cela sans aucun risque pour la mère ou l'enfant. Il contient des cellules souches hématopoïétiques (de sang), des cellules normalement localisées dans la moelle osseuse. Les cellules souches hématopoïétiques (HSCs) sont capables de produire tous les types de cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Ces cellules souches sont responsables du maintien de la production de cellules de sang durant toute notre vie." - via Eurostemcell : http://www.eurostemcell.org/fr/factsheet/cellules-souches-de-cordon-ombilical-applications-actuelles-et-d%C3%A9fis-futurs

Plus inquiétant encore est cette découverte que des cellules souches provenant de FŒTUS humain ou de bovin d'origine étrangère, le plus souvent sans garanti de traçabilité, sont utilisés pour la fabrication de nos VACCINS : http://www.francetvinfo.fr/economie/serum-foetal-bovin-la-france-doit-elle-se-faire-du-mauvais-sang_867145.html

Mais à quoi peuvent bien servir ces cellules souches placentaires, ombilicales ou fœtales ?

A énormément de choses, en fait ! Voilà pourquoi l'Express titrait dans un article en décembre 2008 : "Des organes au sang, en passant par les tissus et les fameuses cellules souches, les éléments du "kit" humain font l'objet d'un étonnant commerce à travers la planète. Ce marché en pleine expansion pose bien des questions éthiques, à l'heure où la science peut régénérer des pans entiers du vivant."
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/corps-a-vendre-en-pieces-detachees_725859.html

- Cellules souches : Le réparateur universel

Contrairement aux cellules "ordinaires" de l'organisme, les cellules souches ont la capacité de se multiplier indéfiniment, comme les cellules cancéreuses. Elles sont aussi "indifférenciées", et ont le pouvoir de donner naissance à plusieurs types de cellules, capables de fonctionner dans tel ou tel organe ou tissu (foie, pancréas, peau...). Les promesses de ces "matrices" biologiques paraissent ainsi quasi illimitées. 

En voici quelques exemples :

Réparer les dents
Au laboratoire de la faculté de chirurgie dentaire de Paris, le Pr Michel Goldberg a réussi à régénérer des dents d'un rat en réactivant des cellules souches présentes dans la pulpe dentaire, grâce à une molécule baptisée "peptide A-4". Au bout de quatre-vingt-dix jours, la cavité est remplie par un nouveau tissu. Les premiers essais sur l'homme sont programmés d'ici à cinq ans.

Réparer le cœur
A l'Hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, le Pr Philippe Menasché traite des malades souffrant de séquelles d'infarctus avec du tissu cardiaque obtenu à partir de la culture en éprouvette de cellules souches prélevées sur les muscles des patients. Injecté dans le cœur, ce tissu en reconstitue les parties lésées. A la clinique universitaire de Munich (Allemagne), le chirurgien Ralf Sodian fabrique des valves cardiaques à partir de cellules dérivées de sang de cordon ombilical. Déposées sur une structure en matériau biodégradable, elles se développent en formant un tissu cardio-vasculaire qui pourrait être réimplanté dans un cœur défaillant.

Soigner des maladies génétiques
A l'hôpital parisien Saint-Vincent-de-Paul, le Pr Patrick Aubourg soigne des enfants atteints de leucodystrophie (une pathologie héréditaire des lymphocytes qui affecte gravement le système nerveux) en leur injectant des globules blancs traités à l'aide de cellules souches prélevées dans la moelle osseuse. Au bout de plusieurs mois, environ 30 % des lymphocytes des enfants sont redevenus normaux.

Faire repousser la peau
Au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) d'Evry (Essonne), le Dr Michèle Martin soigne les grands brûlés avec de la peau produite en éprouvette à partir de cellules souches extraites de l'épiderme adulte. "Leur potentiel de prolifération est extraordinaire, s'enthousiasme le Dr Martin. A partir d'un prélèvement de la taille d'un timbre-poste, on peut obtenir un revêtement cutané intégral d'un être humain, soit près de 2 mètres carrés." A l'université de Modène (Italie), une équipe dirigée par le Dr Michele De Luca est parvenue à remplacer l'épiderme d'un patient atteint de plaies chroniques à l'aide de greffons de peau obtenus à partir de cellules souches.

Soigner le diabète
A l'université de Newcastle (Grande-Bretagne), le biologiste français Nicolas Forraz est parvenu à transformer des cellules souches de sang de cordon ombilical en cellules productrices d'insuline, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour le traitement du diabète insulinodépendant.

Fabriquer des cellules souches à partir de cellules adultes
Deux équipes de chercheurs, dirigées l'une par le Japonais Shinya Yamanaka (université de Tokyo), l'autre par l'Américain James Thomson (université du Wisconsin), ont mis au point, en 2006, une technique révolutionnaire qui permet de faire retourner à leur état embryonnaire des cellules de peau prélevées sur des individus adultes. Ces "cellules souches pluripotentes induites" (iPS) peuvent se développer dans n'importe quel type d'organe ou de tissu pour le régénérer.

Soigner la maladie de Parkinson
Au Whitehead Institute, à Cambridge (Massachusetts), le biologiste Rudolf Jaenisch est parvenu, en avril 2007, à réduire les symptômes de la maladie de Parkinson chez des souris traitées en leur injectant dans le cerveau des neurones issus de cellules de peau adultes revenues à l'état de cellules souches. En décembre de la même année, Jaenisch a annoncé avoir guéri des souris atteintes d'anémie falciforme (maladie des globules rouges) en utilisant la même technique.

Fabriquer des organes
A San Francisco, des chercheurs de la firme américaine Genentech ont réussi pour la première fois à reconstituer un organe entier - une prostate de souris - à partir d'une seule cellule souche greffée dans un rein de l'animal.

Fabriquer des vaccins
C'est peut-être ce qui a le plus choqué, voir même scandaliser nombres de croyants catholiques ou protestants, juifs ou musulmans, dans le monde, généralement plutôt anti-avortement, c'est d'apprendre (comme lors du scandale de la gélatine de porc dans les bonbons et autres aliments de l'industrie agro-alimentaire) que leur pape, prêtre, rabbin ou imam rendaient leurs nouveaux vaccins fabriqués avec de l'ADN messager à partir de cellules souches de foetus humains, bovins ou de singes... licites ! Et cela juste en concertation avec Big Pharma et les autorités du pays. Alors corruption ou nouveaux dogmatismes médicaux plus influents que leurs anciennes croyances et idéologies "prolife" ? 
https://doc-catho.la-croix.com/On-peut-recourir-vaccin-anti-Covid-sans-culpabilite-morale-explique-pere-Dominique-Foyer-2021-06-21-1201162366
https://www.nationalgeographic.fr/sciences/sante-cellules-foetales-et-vaccins-contre-le-covid-19-ce-quil-faut-savoir

Faire remarcher les paralysés
Au University College, à Londres, le Dr Geoffrey Raisman a pu restituer un "début de motricité" à des patients paralysés d'un membre à partir de cellules gliales du bulbe olfactif. Aux États-Unis, la société Geron s'apprête à greffer des précurseurs de neurones de la moelle épinière issus de cellules souches fœtales." (http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/corps-a-vendre-en-pieces-detachees_725859.html)

Soigner le cancer ou une maladie grave
(...) Les cordons ombilicaux constituent, pour l'instant, la principale source de cellules souches pour les médecins. D'où le développement, ces dernières années, d'un étonnant business. Près d'une centaine de banques spécialisées dans la conservation de sang placentaire ont vu le jour depuis 2003, d'abord aux États-Unis puis en Europe. Les unes, publiques, installées dans les hôpitaux et les centres de recherche, reçoivent des dons anonymes et gratuits en provenance des maternités et redistribuent les greffons en fonction des besoins. Les autres, privées - et plus nombreuses que les précédentes - sont qualifiées d' "autologues": elles s'adressent aux particuliers désireux de conserver les cordons ombilicaux de leurs enfants, afin de bénéficier, plus tard, d'un greffon compatible pour soigner un cancer ou une maladie grave."

"Les cellules souches de sang de cordon peuvent notamment servir au traitement de cancers hématologiques. Dans 95 pathologies au total, le recours au sang de cordon est envisageable" http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/du-sang-de-cordon-ombilical-pour-soigner_683624.html

Effets thérapeutiques, certes, mais uniquement aux bénéfices des labos industriels ! 

Voilà pourquoi désormais de plus en plus de parents s'intéressent aussi aux effets thérapeutiques, notamment grâce à l'homéopathe, du placenta et cordon ombilical. Même si, dans ce cas là aussi, nos institutions pluliques s'insurgent tout en gardant un esprit inquisiteur et rétrograde, ce qui profitera (comme d'habitude) principalement encore au secteur privé : http://www.alternativesante.fr/placenta/le-placenta-remede-de-maman-et-de-bebe 

Car, pour les scientifiques du secteur public et professionnels de santé, bien plus que pour les particuliers, tout est d'abord une question de logistique et prétendue "sécurité sanitaire",  de connaissances, recherches et expérimentation, et seulement ensuite d'argents et de transports ; comme par exemple pour mourir et être enterré chez soi ou incinéré plus tard.  Alors que pour les industriels et professionnels du secteur privé c'est tout l'inverse ! Notamment à cause de l'épineux problème de la conservation de nos "déchets humains" en vue ici de potentielles transformations (plats culinaires ancestraux, boissons, poudres, teintures, gélules ou granules, cellules souches pour médicaments et vaccins, etc.). Dans ce cas là, leur congélation, lyophilisation ou transformation en granules homéopathiques ou autres auraient pu être un avantage pratique pour les familles et surtout un progrès scientifique énorme et non négligeable pour les progres de la Science. Au lieu de cela certains s'en sont accaparer de façon totalement illicite et occulte, tels des "cannibalistes" lors d'étranges rituels tout aussi "occultes", plus ou moins "ragoutants". Mais, dans notre pays aux libertés bien relatives selon la taille de votre porte monnaie, encore une fois, on ne nous laisse pas ce choix là ! Pourquoi ?

Business abjecte autour des organes & "déchets humains"

"Alors que le concept de corps inviolable et inaccessible ressemble de plus en plus à un mythe, la logique de marchandisation paraît sans limites. " On ne peut qu'être effaré alors par le débat ouvert aux États-Unis par certains marchands "scientifiques spécialistes", qui proposent "d'organiser la commercialisation des organes au grand jour afin de lutter contre les trafics "humains " (sic !), s'indigne aussi Claude Huriet. Mais qui pourra bientôt se payer un rein ? Et puis surtout qui va vendre le sien ? Contraint et forcé en plus !?

En tout cas, cette logique appliquée aux produits biologiques serait désastreuse ! Car, sans tomber non plus dans les excès et "merchandising", qui existe déjà de toutes évidences à tous les niveaux de ce juteux marché, pour le coup totalement opaque voir carrément "mafieux" en réalité de nos corps disséquer, ainsi dépecés, fragmentés, vendus donc prostitués au prix du "marché" (noir peut-être aussi !?). Alors qu'il aurait été tout à fait possible d'offrir plusieurs possibilités aux patients et parents quant au recyclage de leurs propres "déchets", "organes" et "tissus" personnels, et cela en toute transparence déjà ! 

Mais on est en droit de s'inquiéter déjà sur l'éthique scientifique, politique, et industrielle agroalimentaire, biochimique et pharmaceutique, comme des nombreuses fondations dites "caritatives" & ONG actuels... quand on découvre abasourdie que tous entretiennent une idéologie mondiale commune autour d'un prétendu "besoin vital de dons d'organes", mais uniquement aux bénéfices des personnes les plus riches, puissantes et influentes du pays ; bien souvent à partir d'organes provenant des plus pauvres, non instruits et démunis d'ailleurs ! Le "corps médical" bien intentionné, travaillant aussi bien dans le public que le privé, peut désormais prélevé en tout impunité tout organe sain sur le corps d'un enfant comme adulte vivant, endormi, mort ou en "état de mort cérébrale" apparente. Généralement sans avis contraire du donneur, ni même de la famille qui de toutes façons n'ira jamais vérifiée en France (loi Touraine) ce qu'il en est réellement ; comme ce qui se passe dans la majorité des autres pays d'ailleurs ! Surtout que la fragmentation ensuite en cellules souches permet la dilution voir complète disparition des traces et donc des preuves.... 

Don d'organes : greffe à partir de donneurs décédés

La majorité des greffes sont faites à partir d’organes prélevés chez un donneur décédé.

Différentes configurations sont possibles :

Le consentement présumé

Outre la vérification du bon état de santé du donneur, de l’absence de maladie transmissible par la greffe (pathologie néoplasique ou infectieuse), il est possible de prélever des organes chez toute personne décédée ne s’étant pas opposée de son vivant à un prélèvement.

 https://www.macsf.fr/responsabilite-professionnelle/ethique-et-societe/don-organes-cadre-actuel

Ceci alimente donc tout un système "occulte" voir même milieu mafieux au niveau national comme international, en lien étroit ou non avec d'autres états dictatoriaux ou totalitaires xénophobes ou mercenaires (comme en Chine ou Russie, Inde, Israël/Palestine, Mexique, Argentine, Ukraine, etc.) autour de trafics d'esclaves modernes et de leurs organes humains appartenant parfois à des minorités ethniques persécutés, des immigrés de passage, des chômeurs ou SDF (Sans Domicile Fixe), prostitué.e.s, enfants kidnappés ou ados dit "fugeurs" mais aussi enlevés aux parents, mais aussi des  prisonniers ou condamnés à mort, etc. etc. - voir : https://www.monde-diplomatique.fr/1992/08/PINERO/44625

Bref, il s'agit de tout un "business" occulte et absolument abjecte, un peu à l'image de celui autour de l'avortement-ou de l'adoption, GPA-FIV, malheureusement à peine abordé du bout des lèvres comme dans la vidéo ci-dessous, mais qui laisse déjà présager pire encore, puisque tout ceci nous est volontairement caché depuis fort longtemps : https://youtu.be/kbf9BgwNW-0

Pour conclure

Voilà pourquoi, à la lumière de tous les éclairages apportés ci-dessus, on est en droit de constater qu'on se situe en plein cœur d'un gigantesque scandale, délit ou crime contre l'humanité et même la maternité ! Encore une fois, il en ressort une mise en esclavage évident du corps des femmes et des enfants nés ou à naître, et ça n'a pas lieu QUE dans les pays dit "sous-développés" ou "en voie de..." mais bien également chez nous, presque sous nos yeux et regards impuissants, méprisants et surtout indifférents et ignorants !

Donc de la même manière, qu'on peut s'interroger sur : à qui appartient la matrice utérine et ce qui en découle (fœtus, placenta, sang, lait, etc.) on peut s'inquiéter sur à qui profite ce crime ici ? Et surtout pourquoi certains professionnels de santé, dirigeants et entreprises s'octroient ainsi le droit d'en disposer à leur convenance, en toute impunité et opacité ? Car quand on n'a rien à se reprocher, ni à cacher on n'agit pas ainsi d'emblée ! 

Comment ensuite être en mesure de leur accorder notre pleine confiance, sans conscience, ni éthique derrière ? Comment conserver en priorité la pleine propriété de nos corps comme ceux de nos enfants, que ce soit à l'extérieur comme à l'intérieur de nos institutions très hiérarchisées et de plus en plus intrusives, donc avec, de même, des systèmes hospitaliers de plus en plus intrusifs voir oppressifs, et toujours aussi masculinistes en passant !? Des structures d'accueil de plus en plus froides et protocolaires qui ont tendance à négliger l'écoute et le bien-être individuel au profit de la rentabilité et besoins collectifs, et d'oublier aussi souvent de préserver les plus fragiles d'entre nous de toutes les manigances mercantiles de commerçants douteux. Et puis, où situer le légitime droit à la parole et intimité des femmes et mères face à la toute puissance masculine, avec son pouvoir omniprésent et omnipotent désormais au travers de ses "Sciences Sans Conscience", Big Brother & Data qui voient et contrôlent tout ?

Ainsi, on peut se dire que le jour où l’état français préservera enfin les conditions de naissance de ces citoyen.ne.s, et que le milieu médical et scientifique respectera lui-même les rituels inhérents à la naissance et maternité, alors notre pays fera à son tour un grand bond social et spirituel, pour mettre en place un système de soin enfin tourné vers le préventif plutôt que le curatif !

Peut-être sera-t-il temps alors de rediscuter des récurrentes propositions de loi parlementaire sur la Bioéthique, qui n'ont plus rien d'éthique d'ailleurs, afin de replacer le placenta et cordon ombilical des bébés pour ce qu'ils sont en réalité : de magnifiques organes pourvoyeurs de vie et d'avenir et non de vulgaires "déchets post-opératoires" ou "fragments non identifiables" comme ils sont toujours traités aujourd'hui ! Et puis surtout, il est grand temps de lancer un vrai débat public et médiatique contradictoire autour des questions bioéthiques afin d'apporter des informations objectives pour mieux respecter les choix légitimes offerts aux patients et parents dans les hôpitaux français. Notamment sur la possibilité d'offrir ou non en toute conscience ses propres organes directement et sans intermédiaire à certains secteurs de la recherche en France, à choisir soi-même déjà, en toute conscience, connaissance et légitimité. Cela pousserait alors certainement les médecins et scientifiques à prendre davantage en considération l'avis des usagers et usagères comme des malades et visiteurs plutôt que de les ignorer et (mal)traiter ainsi comme du bétail à vendre ou louer, étudier et disséquer, engraisser et augmenter, réduire et stériliser, puis céder comme des objets, pièces détachées ou numéros de dossier sans savoir à quoi serviront ensuite nos corps, cellules souches ou organes de valeur et non "déchets" inutiles à des entreprises publiques ou privées, ni où, comment et surtout pourquoi ils les utilisent vraiment ensuite ?

Enfin, il est fondamental d'avoir également la possibilité de récupérer son placenta et cordon après la naissance de son ou ses enfants si on en ressent l'envie et le besoin, en suivant évidemment certaines recommandations et respectant des conditions d'hygiène, de conditionnement et conservation spécifique comme on le fait déjà pour le sang et le lait en France. Encore une fois, rappelons que le placenta et cordon ombilical appartiennent en priorité à l'enfant et à sa mère, de pleins droits dès le départ, et nul ne devrait légalement les leur prendre, encore moins sans leur avis et consentement réellement libre et éclairé.

Autres informations :
Le point de vue de la science :
http://www.bioethique.net/le-sang-de-cordon-ombilical-un-nouvel-espoir
http://sangdecordon.org/blog/la-nouvelle-loi-de-bioethique-enfin-promulguee/
http://www.eurostemcell.org/fr/faq/qu%E2%80%99est-ce-que-les-cellules-souches
http://www.bag.admin.ch/transplantation/00698/02591/12770/index.html?lang=fr
http://www.eurostemcell.org/fr/factsheet/cellules-souches-de-cordon-ombilical-applications-actuelles-et-d%C3%A9fis-futurs
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/du-sang-de-cordon-ombilical-pour-soigner_683624.html
https://www.macsf.fr/responsabilite-professionnelle/ethique-et-societe/don-organes-cadre-actuel

Le point de vue de la morale et éthique :
http://www.francetvinfo.fr/economie/serum-foetal-bovin-la-france-doit-elle-se-faire-du-mauvais-sang_867145.html
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/corps-a-vendre-en-pieces-detachees_725859.html
http://www.slate.fr/story/29867/placenta-cellules-souches-commerce
http://www.slate.fr/story/14271/sang-cordon-ombilical-polemique-france-loi
http://www.alternativesante.fr/placenta/le-placenta-remede-de-maman-et-de-bebe
http://birthwellbirthright.com/private-cord-blood-banks-ultimate-insurance-ultimate-marketing-ploy/

Sur le le principe de consentement présumé et loi "Touraine" de 2016 :
https://www.macsf.fr/responsabilite-professionnelle/ethique-et-societe/loi-sante-don-d-organes#:~:text=La%20loi%22Touraine%22%20pr%C3%A9cise%20quele,est%20r%C3%A9vocable%20%C3%A0%20tout%20moment.

La vente, trafic ou don d'organes dans le monde entier :
Journal Grand LIlle TV "L'état veut élargir le don d'organes" : https://youtu.be/tT8yzLztkfY
Colloque Ethique Biomédical (06/12/2019) : "Trafic d'organes et de personnes : une réalité de notre temps" du Dr Eric Rondeau : https://youtu.be/kbf9BgwNW-0
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/corps-a-vendre-en-pieces-detachees_725859.html
https://www.monde-diplomatique.fr/1992/08/PINERO/44625

Les foetus avortés dans les vaccins & co :
https://www.la-croix.com/Religion/Le-Vatican-approuve-vaccins-contre-Covid-meme-derives-foetus-avortes-2020-12-22-1201131450
https://doc-catho.la-croix.com/On-peut-recourir-vaccin-anti-Covid-sans-culpabilite-morale-explique-pere-Dominique-Foyer-2021-06-21-1201162366
https://www.nationalgeographic.fr/sciences/sante-cellules-foetales-et-vaccins-contre-le-covid-19-ce-quil-faut-savoir