L'Accouchement Non Assisté (ANA)

Qu'entend-on par Accouchement Non Assisté (ANA) ?

Comme pour l'Accouchement Assisté à Domicile (AAD) on appelle Accouchement Non Assisté (ANA) une naissance généralement ayant lieu chez soi ou autour, dans un autre lieu choisi ou non (mais non médicalisé), en chemin le plus souvent vers une maternité ou un dispensaire ou autre, de façon inopinée et souvent "non couchée" non plus. 

Donc le nom est encore une fois bien mal donné ici puisqu'on devrait parler plutôt de "Naissance Non Assisté" (NNA) afin de ne pas induire d'emblée une quelconque position de "soumission", potentiellement néfaste surtout à la progression du fœtus dans le vagin de sa mère selon les lois sacrées du Mouvement et de la Gravité !

Mais la différente fondamentale réside surtout ici dans le fait d'être alors sans aide d'aucun professionnel de santé (sage-femme, médecin, infirmière, etc.) formé à ce type de naissance "hors norme" en apparence et surtout sans accompagnement global (avant, pendant ou après la naissance) dans la plus part des cas ; ou bien avant mais pas pendant, ou bien juste après, etc. Bien que la mère puisse quand même recevoir juste avant ou après de l'aide et soutien physique ou psychologique de la part de professionnels, amis ou familles compatissants et discrets. Sachant que l'intervention inopportune, souvent bruyante et paniquée, de pompiers ou SAMU durant ou juste après la naissance n'entre déjà plus dans la Norme Physiologique de la Naissance, puisqu'à n'appeler évidemment qu'en cas de pathologie et d'urgence vitale pour la mère et/ou le ou les enfants et non juste pour se (ou les) rassurer et transférer à toute vitesse et précipitation tout ce petit monde à faire "vérifier" ensuite à l'hôpital ou clinique le plus proche, en pédiatrie ou aux urgences alors que le(s) bébé(s) et/ou sa mère sont en parfaite santé. A bien réfléchir donc, vu que cela représente un gros risque lors du déplacement et surtout un grand stress pour la mère et le nouveau-né ainsi que le père et autres enfants...

D'ailleurs remarquer qu'en règle générale lorsqu'on parle d'Accouchement Non Assisté on n'y inclut pas la présence fréquente souvent du père, enfants, amies ou autres membres de la famille, doula ou autre "accompagnante à la naissance" appelé en renfort parfois, ou pas, mais toujours considérer par les autorités au mieux comme inexistants, transparents, non importants, au pire comme des complices d'un "crime de lèse majesté" contre l'Etat Souverain ! PERSONNE n'étant censé non plus être présent à ce moment là aux risques sinon, parfois de la part des familles proches comme de professionnels bien ou mal intentionnés, d'être dénoncer aux Services Sociaux & Protection de l'enfance, Mairie-PMI-Gendarmerie-ASE (voir Les actualités de juin 2022 & #reunirnotrefamille : avec l'affaire de Noémie & Raphaël désenfantés suite à un ANA choisi), avec risques de signalements et placements abusifs ensuite par l'ASE de votre département pour "suspicion de maltraitance", voir même de poursuites judiciaire contre l'entourage pour "non assistance à personne en danger"...  On croit rêver ou plutôt cauchemarder devant autant de malveillances et cruautés comme de contradictions et d'ignorances surtout ! 

Comme si, aujourd'hui au XXIème siècle, mettre au monde son propre enfant chez soi ou en cours de route était devenu non pas un acte d'amour totalement naturel et physiologique ou de force et courage ultime mais bien une pure "folie", un acte dangereux pour autrui et soi-même, pour la mère autant que pour le ou les enfants aussi donc à "protéger" de parents si "inconscients et/ou maltraitants" soi-disant ! Alors que l'ANA comme l'AAD (Accouchement Assisté à Domicile) restent heureusement la norme physiologique et biologique de l'espèce humaine dans la plupart des pays du monde, comme nous allons vous le démontrer.

Voilà pourquoi après le "QU'EST-CE" nous allons devoir justifier du POURQUOI, COMMENT et QUI est réellement en danger ici : les individus de moins en moins libres ou les sociétés et autorités de plus en plus intrusives et donc abusives ?

ANA : entre tabou et "crime" contre l'hégémonie médicale & le contrôle social

Voilà un sujet hautement tabou que très peu de personne ose aborder, mais évidemment pas nous dans l'Association DANS LES BRAS comme d'habitude ! Histoire de tordre le cou encore à nombres de racontars et idées reçues sur la naissance physiologique et norme biologique de notre espèce. Mais, pourquoi autant de peurs et dénigrements de ces naissances dites "hors norme" en apparence ? Où enfantaient et où enfantent encore généralement les femmes d'hier et d'aujourd'hui ? Et ailleurs qu'en France : où et comment naît-on vraiment ? 

Tout d'abord, il faut savoir que ce qu'on entend exactement en Occident par "Accouchement Non Assisté" (ANA) qui signifie bien : donner naissance sans être dirigée, (on dit "accompagnée" chez les pros !) par aucun professionnel de santé reconnu par l’état français. Bien que non illégal officiellement dans notre pays, comme dans la plupart encore des pays européens dit "démocratiques" puisqu'il s'agit tout de même encore d'un droit fondamental et inaliénable des femmes de disposer de leur corps selon leurs envies et désirs (quoique !), l'ANA y est pourtant très largement décrié désormais surtout lorsqu'il est "choisi par défaut". Insistons bien déjà ici sur l'idée de "choisir par défaut", car effectivement la plupart du temps dans les pays riches "industrialisés" où la naissance a généralement lieu dans de véritables "usines à bébés" ayant coûtés plusieurs milliards à la communauté, la future mère ne prévoit plus spontanément comme auparavant de donner naissance chez soi ou en tout cas hors cadre médical (hospitalier public ou clinique privée).  Pour une première naissance, on peut même dire qu'il est extrêmement rare qu'une jeune femme se pose la question vu qu'on ne lui donne ni expose généralement guère d'autres choix ! Au mieux, selon son lieu de résidence ou de passage, elle n'aura donc droit qu'à accoucher ici ou là, "couchée", surtout bien ficelée dans un coin, sans trop bouger, ni dérager le personnel soignant surchargé et sous-payé (donc lui-même déjà violenté, épuisé et stressé), désormais tous masqués et multi vaccinés (plus ou moins de force d'ailleurs !) dans tel ou tel établissement privé (clinique) ou public (CHU niveau 1 à 3) en France métropolitaine comme DOM-TOM.

C'est pourquoi le plus souvent, la majorité des Naissances Non Assistées ont lieu plutôt inopinément à domicile  si l'arrivée du bébé est plus rapide que prévu ou ressenti, ou que brusquement le "besoin irrépressible de pousser" (réflexe naturel du fœtus) se fait immédiatement sur le chemin vers la maternité, dans la voiture ou taxi, au pied de l'hôpital ou de l'ascenseur, etc. Ou bien (mais beaucoup plus rare donc) parce qu'à défaut d'un Accompagnement Global pour un Accouchement A Domicile (AAD), la mère s'était laissée consciemment ou inconsciemment cette possibilité là. Sachant qu'aucun professionnel près de chez elle n'avait alors accepter de l'aider dans SON projet de donner naissance à SON enfant à SON domicile plutôt que dans un lieu étranger et anxiogène, ni qu'aucune sage-femme AAD ou "maison de naissance" n'existait alors à côté ou n'était réellement ni bienveillante, ni indépendante d'un service obstétrical et chirurgical, ou que rien ne lui avait été proposée non plus à temps, etc. 

En effet, au cours de leurs grossesses (disons plutôt "gestations" car "grosses" n'est pas non plus un terme bien joli, ni approprié ici !), nombre de femmes enceintes réalisent souvent un peu tard, malheureusement, qu'on leur avaient vendu du rêve plutôt que la réalité. Car, force est de constater encore que nombre d'établissements privées comme publiques dit "comme à la maison ou hôtel" possèdent, au final, à peu près les mêmes contraintes protocolaires invasives, entrainant souvent les mêmes actes iatrogènes potentiellement toxiques comme le déclenchement à date fixe, auparavant avec le rasage du pubis, le refus de boire et manger durant le "pré-travail ou travail", la péridurale précoce imposée, l'injection sans nécessité vitale de Syntocinon (ocytocine de synthèse), le décollement des membranes utérines avec douleurs insupportables ensuite à gérées sans anesthésiant, un taux trop important d'épisiotomies et césariennes de convenance, le recourt sinon aux forceps ou ventouses plutôt que changements de positions et plus de temps, des réflexions blessantes, méprisantes et décourageantes plutôt que des encouragements, un présence discrète et attention bienveillante, l'ignoble "point du mari" après déchirures ou épisiotomie pour refermer l'hymen de façon artificielle et/ou sutures sans anesthésie locale puisque "vous vouliez souffrir sans péri", la séparation rapide mère-enfant sans peau-à-peau pour examens médicaux invasifs plutôt que de prioriser et faciliter la mise en route de l'allaitement précoce donc les contractions utérines (ocytocine naturelle) et réduire ainsi les risques d'hémorragies du post-partum mais aussi les descentes d'organes et l'énurésie, l'affaissement des seins et engorgements (mastites) de la mère, une meilleure santé et développement de l'enfant allaité longtemps et souvent, etc. 

De même tous ces règlements en maternités ensuite, souvent tout aussi absurdes qu'inutiles et disproportionnés tels les examens mère-enfant immédiats et répétitifs chaque jour voir nuit, pesées avant après tétées, visites médicales inopportunes, réveils nocturnes fréquents et mauvaise gestion du repos maternel, visites ou siestes diurnes mère-enfant, ainsi que maintenant en plus d'autres "mesures barrières" et sanitaires stupides voir même toxiques avec leurs multiples tests, vaccins, masques, gels, distanciation sociale et maternelle avec surtout : "pas de bisous, ni sourire à bébé" (l'horreur absolue pour de jeunes parents et famille !!). Quand il ne s'agit pas simplement aussi de frais trop importants avec trajets plus fatigants et compliqués chaque jour pour le père ou la famille, la grande fratrie à faire garder et rassurer, ainsi que toutes les autres difficultés d'organisation auxquelles personne ne pense puisque  personne n'est à la place des parents !

C'est principalement pourquoi nombres de futures mères (et pères avec parfois) refusent obstinément encore aujourd'hui de se rendre dans un hôpital public, clinique privée ou autre structure médicale et/ou sociale qu'elles jugent pour X raisons les concernant comme trop peu rassurantes, accueillantes ou sécurisantes pour elles et leur(s) bébé(s) à naître. Ah ! Les "bonnes femmes", quelles entêtées alors ! Mais si, si, je vous assure, mesdames, qu'on a encore le droit de refuser dans ce pays initiateur "des Droits de l'Homme" (mais pas encore des Femmes ni Enfants !) tout acte médical sans notre consentement explicite, selon la loi Kouchner de 2002 (toujours valable en 2022) mais aussi l'article 16-3 du Code Civil ici : 

Article 16-3 du Code Civil

Modifié par Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 9 () JORF 7 août 2004

"Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.

Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir." [cad si vous êtes évanoui, droguée ou dans le coma...]

Quand à l'aspect légal ou non de la fameuse déclaration de naissance du 5ème jour et visite médicale qui suit, rien de mieux qu'une avocate spécialisée en Droit de la Famille (et ouverte d'esprit sur les Naissances à domicile surtout) pour vous en parler mieux que nous ici : https://marieblandin-avocate.fr/placement-dun-nourrisson-et-sa-soeur-apres-un-accouchement-non-assiste-a-vitre-eclairage-juridique/ 

"La déclaration de naissance d’un enfant à l’officier de l’état-civil, qui rédige l’acte de naissance, est obligatoire dans les 5 jours qui suivent le jour de l’accouchement en vertu de l’article 55 du Code civil. Il existe une dérogation portée à 8 jours s’il existe un éloignement entre le lieu de naissance et le lieu où se situe l’officier de l’état-civil. Dans le cas où le délai n’est pas respecté, il faut nécessairement qu’un jugement soit rendu par la juridiction du lieu de naissance de l’enfant constatant sa naissance.

Cette déclaration est donc essentielle au point que la personne ayant assisté à un accouchement mais qui ne fait pas cette déclaration est passible d’une contravention de 5ème classe en vertu de l’article R. 645-4 du Code Pénal. Dans le cas où le défaut de déclaration est intentionnel, il s’agit d’un délit prévu à l’article 433-18-1 du Code Pénal. Ainsi, l’auteur encourt une peine de six mois d’emprisonnement et 3750 euros d’amende.

La naissance n’est pas forcément déclarée par le deuxième parent, elle peut également l’être par le médecin, la sage-femme ou de manière générale par toute autre personne qui a assisté à l’accouchement. Si l’autre parent est présent, l’obligation repose principalement sur ce dernier.

Les dispositions prévues à l’article 56 du Code civil prévoient une liste restreinte de personnes pouvant déclarer la naissance sur le champ afin de limiter les risques de fraudes et d’erreurs : « La naissance de l’enfant sera déclarée par le père, ou, à défaut du père, par les docteurs en médecine ou en chirurgie, sages-femmes, officiers de santé ou autres personnes qui auront assisté à l’accouchement ; et lorsque la mère sera accouchée hors de son domicile, par la personne chez qui elle sera accouchée. L’acte de naissance sera rédigé immédiatement. »

L’officier de l’état-civil n’a pas de pouvoir d’appréciation sur les informations transmises, il doit informer le Ministère public d’une éventuelle difficulté, c’est le Ministère Public qui fait procéder aux diligences utiles."

Difficultés rencontrés lors de la déclaration de naissance, on s'entend bien ici, mais pas lors du déroulement de la naissance elle-même vu que cela ne regarde même pas l'officier d'état civil en réalité, ni même la Mairie ou PMI, ASE, Gendarmerie ou autres (familles, amis, collègues, patrons, etc.) ! Surtout si le(s) enfant(s) vont très bien en plus, personne n'a à venir juger, ni incriminer sans preuves tangibles, ni même foutre son nez dans les affaires de ces familles-là. Donc à toutes personnes "bien ou mal intentionnées" qui émettraient des jugements négatifs alors à partir d'aprioris péjoratifs vis à vis des choix et lieux de naissance et/ou allaitement courts ou longs des parents comme sur le mauvais état de santé de(s) enfant(s) allaités ou non devraient être poursuivis en nom propre pour entrave voir malveillance, délit ou crime envers autrui. Majeur comme mineur en prime vu que nos enfants ne sont pas des "choses" à voler donc "kidnapper" (voir Les actualités, juin 2022 et #reunirnotrefamille).

Pourquoi les femmes choisissent ou subissent un Accouchement Non Assisté ?

Que ce soit conscient ou inconscient, il faut garder à l'esprit que la majorité des futures mères qui se retrouvent brusquement ou planifient d'avance ou encore "se laissent la possibilité de..." faire une NNA (Naissance Non Assisté) et non un ANA (Accouchement Non Assisté) très souvent c'est bien d'abord par peur voir même phobie des hôpitaux et blouses blanches, roses, bleues, vertes... à cause d'antécédents de maltraitances médicales, gynécologiques ou obstétriques lors de visites ou d'accouchements antérieurs, mais aussi de maltraitances familiales, viols ou tortures (en réunion ou non), ou juste parfois par pudeur, convictions personnelles, éco-logiques, religieuses, etc. 

Encore une fois, il s'agit ici d'arguments légitimes qui doivent être entendu et pris en compte même sans les comprendre, ni accepter pour soi-même. C'est pourquoi il faut toujours écouter et non juger d'emblée autrui selon ses propres arguments idéologiques et idées reçues, comme reconnaître aussi les souffrances physiques ou psychologiques derrière ces choix de naissance désormais considérées malheureusement quasi à l'unanimité en Occident comme étant "hors normes" donc "dangereux". 

Alors qu'il faudrait d'abord écouter les arguments comme souffrances derrière parfois de toutes mères ou futures mères et surtout d'emblée toujours tenir compte de la PAROLE & CHOIX DES FEMMES aussi ici et non systématiquement se fermer et nier tout en ploc, ou pire tenter de faire plier ces femmes jugées hâtivement comme bien trop "rebelles" voir "extrémistes", "marginales" ou "excentriques", ou encore carrément de les dégager avec mépris d'un simple revers de main du genre : "Ben, puisque que vous ne voulez rien entendre ni obéir alors allez voir ailleurs !" Alors qu'on rappelle qu'il s'agit bien de services publiques comme privés subventionnés par nos taxes et impôts, notre Sécu & co... et qu'ils sont même considérés de base comme vitaux et essentiels au bon fonctionnement social, sanitaire et démographique de notre pays. C'est pourquoi NOS fonctionnaires d'état se doivent de NOUS proposer des alternatives acceptables et non standardisés mais personnalisées pour chaque femme voir même couple selon leurs situations familiales, professionnelles, géographiques, histoires antérieures, etc

Surtout que chaque année les demandes d'Accouchement A Domicile (AAD) comme d'Accouchement Non Assisté (ANA) sont de plus en plus fréquentes en direction des cabinets indépendants de sages-femmes libérales, alors qu'elles sont déjà largement surchargées et malheureusement bien souvent dissuadées par leur Ordre oppressif (OSF) et assurances dispendieuses de pratiquer encore les Accouchements A Domicile (AAD) ou plutôt "Naissances A Domicile" aussi (NAD) et donc de proposer un véritable Accompagnement Global (AG) auquel nous aurions pourtant droit en tant que contribuables, électeurs.trices et citoyen.ne.s français.es. 

Les bénéfices-risques et causes-conséquences des Naissances A Domicile (NAD)

Certes, il peut arriver des expériences douloureuses comme heureuses autant lors d'une naissance dit "classique" en maternité ou dispensaire que lors d'une naissance à domicile avec ou sans professionnel de santé et c'est justement pourquoi il ne faut pas non plus réduire comme "peau de chagrin" chaque année les choix d'accompagnement et lieux de naissance des femmes en France. Y compris chez elles et cela selon plusieurs possibilités de suivi médical adapté aux souhaits maternels ou accompagnement non médicalisé chez soi avec famille, amie, doula ou autres. Comme c'est encore le cas d'ailleurs dans la plupart des pays du monde où les femmes continuent toujours d'enfanter dans ou en dehors de lieux prévus de base pour soigner des malades et gérer les morts, comme on le voit dans les hôpitaux ou cliniques des pays industrialisés

C'est également pourquoi nous affirmons ici en toute connaissance de causes à effets que nos établissements de santé en France ne sont toujours pas adapté à la Naissance et Maternité en général, ayant des risques plus importants de transmissions de maladies nosocomiales et autres agents pathogènes nécessairement plus fréquents dans les ERP (Etablissement Recevant du Public) qu'on ne le croit ou admet officiellement et surtout médiatiquement. Alors que ni les autorités et gouvernements, ni les professionnels eux-mêmes n'acceptent de reconnaître, et donc de s'attaquer sérieusement non plus, aux trop hauts taux de mortalité maternels et infantiles dans les maternités françaises, de même que dans de nombreux autres pays industrialisés pourtant plus modernes et mieux équipés, donc jugés plus "civilisés" aussi que les pays traditionnels ou moins industrialisés. La claque ! 

"Mortalité maternelle : en France, 1 femme meurt tous les 4 jours"  :"Le rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) publié par Santé Publique France et l’Inserm en Janvier 2021, fait état de 262 décès maternels sur la période 2013-2015, soit 1 décès tous les 4 jours en France d’une cause liée à la grossesse, à l’accouchement ou à leurs suites. " déclare France TV sur La Maison des Maternelles.

"Au total, 861 femmes sont ainsi décédées aux Etats-Unis en 2020. Le taux de mortalité maternelle s'est par conséquent élevé à 23,8 décès pour 100.000 naissances, selon un rapport du National Center for Health Statistics publié mercredi." Par AFP, Publié le 23/02/2022 dans l'Express :  https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/la-mortalite-maternelle-en-hausse-aux-etats-unis-notamment-chez-les-femmes-noires_2168598.html)

Les chiffres de la démographie en France : https://www.vie-publique.fr/en-bref/283319-bilan-demographique-2021-naissances-en-hausse-et-mortalite-en-baisse "En 2021, 738 000 bébés sont nés en France, ce qui représente 3 000 naissances de plus qu'en 2020 (+0,4%). De même, cette remontée des naissances met fin à une baisse observée de 2015 à 2020.(...) Dans le même temps, 657 000 personnes sont décédées en France en 2021 soit 12 000 personnes de moins qu'en 2020." [On rappelle  que cela correspond bien à la fameuse "crise Covid" et "pandémie mondiale" en passant !]

Voir aussi la Mortalité Maternelle (sept 2019) selon l'OMS : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/maternal-mortality 

Sachant qu'évidemment une femme pauvre, en mauvaise santé et malnutrie, ayant subi plusieurs avortements, césariennes ou naissances rapprochées ou répétées, habitant dans un lieu reculé sans accès, ni dispensaire ou eaux potable à proximité, comme en Afrique subsaharienne, aura bien entendu plus de risque de mourir "en couche" qu'une femme bien nourrie, issu d'un milieu aisé dans un pays riche comme en Europe. Mais là où cela devient plus inquiétant voir carrément anormal c'est de constater comme aux USA ou Europe que les femmes noires ou autres, immigrés ou pas, même mieux soignées et nourries ici, ont davantage de chance de décéder durant l'accouchement ou en post-partum à cause de violences sexistes et racistes avec actes iatrogènes gynécologiques ou obstétriques. Ceci devrait grandement nous questionner et remettre déjà  à leurs places nos prétentions sociales et médicales comme notre vision occidentale méprisante et hégémonique !

Alors qu'on sait désormais que les principales pathologies post-partum ou décès maternels ou infantiles en France sont dans la plupart des cas évitables car consécutifs à la méconnaissance réelle, complète ou partielle, des professionnels de santé sur la physiologie et biologie de la naissance naturel ET de l'allaitement exclusif. Ce qui, du coup, enclenchent toute une série d'actes gynécologiques et obstétricaux iatrogènes dont nous avons abordé ci-dessus qu'une toute petite partie alors qu'il faudrait également parler des risques importants dans les services de maternités comme de gynécologie- obstétrique d'hémorragie de la délivrance et autres pathologies cardiaques, vasculaires ou respiratoires souvent dues justement à des injections antérieures et répétées d'ocytocine de synthèse, anesthésie péridurale ou rachianesthésie et autres substances chimiques potentiellement toxiques, vaccins comme médicaments, donné à la mère et l'enfant à court ou long terme. 

C'est pourquoi on peut dire sans se tromper qu'aujourd'hui enfanter à son domicile en France n'est guère plus risqué, en réalité, qu'accoucher en maternité pour une femme en bonne santé, malgré l'idée tenace et commune encore des professionnels, des religions comme de la population. Et cela même si on nous rétorque encore généralement chaque fois les 2 mêmes arguments récurrents et idées reçues toujours tenaces chez bon nombre de gynécologues-obstétriciens et sages-femmes associées qu'il semblerait déjà que désormais : 

Et autres pléthores d'affirmations du même genre à retrouver dans Pathologies maternelles et grossesse de Dominique MAHIEU-CAPUTO, Maternité A De Crepy, Hôpital Bichat, Université Paris VII (mars 2007) ou voir son Diaporama ici : https://slideplayer.fr/slide/1314278/ Voilà encore des énièmes arguments totalement fallacieux et contradictoires qui peuvent largement être remis en cause et questions par la physiologie et biologie, l'anthropologie et l'ethnologie, vu qu'ils ne reposent évidemment, comme d'habitude, sur aucune preuve scientifique et recherches historiques, ni étude indépendante sérieuse et non subventionnées, ni prétendus consensus d'"experts" autant bourrés de ces même idées reçues que de liens & conflits d'intérêt avec les industriels et laboratoires pharmaceutiques associés (cf #Lancetgate, #Pfizergate...) !

L'ANA ou plutôt "Naissance Non Assisté" dans l'Histoire 

Combien de temps encore devra-t-on répéter nous-mêmes, mères expérimentées et averties des associations sur la naissance et l'allaitement, que durant des siècles, nous et nos ancêtres bien moins nourries qu'aujourd'hui savaient pourtant parfaitement mettre au monde leurs multiples enfants seules et naturellement ! De même que ces femmes sentaient d'instinct qu'enfanter (on ne disait pas "n'ac-couchait couché" alors, ce qui a son importance ici !) étaient plus dangereux dans les hospices et dispensaires souvent tenus, on le rappelle, par des "religieuses" infirmières, "matrones" ex-sages-femmes ou médecins chirurgiens "barbiers", plus ou moins bien formés et qui oubliaient plus ou moins consciemment et simplement de se laver les mains entre chaque parturiente (ex-patiente)

Alors que le lavage des mains est pourtant devenu évident et logique aujourd'hui, comme bien d'autres bonnes mesures d'hygiène, gestion des déchets et écoulements de nos eaux usées, etc. Mais que les masques, tests et vaccins, eux, n'ont jamais prouvés leurs réelles utilités !

"Au XVIIIe siècle, on pense généralement que les maladies sont provoquées par un désordre des humeurs. Une explication qui ne convainc pas le chirurgien lyonnais Claude Pouteau. Constatant que ses patients risquent de développer la gangrène, il n’a de cesse de se demander : "Les hôpitaux seraient-ils donc plus pernicieux qu'utiles à l'humanité ?" (...)

C’est un siècle plus tard qu’Ignace Semmelweis lance la théorie hygiéniste du lavage de mains. En 1846, ce médecin hongrois constate un fait surprenant. Dans l’hôpital de Vienne où il officie, il y a deux maternités : dans l’une d'elle 3% de femmes meurent en couche, dans l’autre... 10 à 40%. La différence ? Dans la maternité qui enregistre le plus de décès ce sont des étudiants en médecine qui réalisent les accouchements et, comme lui, ils dissèquent aussi des cadavres. Comprenant que c’est la cause des infections, il décide de se laver la main après chaque autopsie. (...) Pris pour un fou, déprimé, peut-être même paranoïaque, il meurt seul dans un asile."

https://www.franceculture.fr/histoire/se-laver-les-mains-a-lorigine-dun-geste-hygienique

Voilà comment on traitait et traite encore, dans le milieu médical dit "scientifique" et fraternel, ceux et celles qui osent sortir de la DOXA officielle, c'est dire ! (voir page sur la vaccination). Il n'y a qu'à chercher le peu articles existants sur le sujet pour reconnaître immédiatement la censure et l'omerta quasi générale des autorités comme médias et "experts" associés et tenter ensuite malgré tout de démêler le faux du vrai, les secrets bien cachés des vérités inavouables, les contradictions évidentes et surtout nos propres programmations sociales, médicales, culturelles et même religieuses sur le sujet si délicat de la Maternité et du corps des femmes et mères, donc de la naissance et l'allaitement avec.

Même l'Histoire de la Maternité et de l'Obstrétrie nous donne encore raison ici dans l'ouvrage "Naître à la maison d’hier à aujourd’hui" de Marie-France Morel, dans Travail, Genre et Sociétés 2018/1 (n° 39), pages 193 à 199.

Les naissances à l’hôpital

"Jusqu’au début du XXe siècle, seules les pauvres et les « filles mères » accouchent à l’hôpital, où elles servent souvent à l’enseignement des futures sages-femmes et des jeunes chirurgiens. Leur mortalité y est bien supérieure à celle des accouchées à domicile. Dès 1856, le docteur Tarnier a établi que la mortalité en couches à la maternité de Port-Royal à Paris est 19 fois plus forte qu’en ville (5,9 % contre 0,3 %). Ce sont surtout les épidémies de fièvre puerpérale, récurrentes jusqu’en 1880, qui déciment les nouvelles accouchées [Beauvalet-Boutouyrie, 1999]. L’hôpital est un lieu redouté par les futures mères qui préfèrent accoucher chez elles ou chez une sage-femme. En France, en 1900, 92 % des naissances ont encore lieu à domicile, dont 69 % avec une sage-femme et 19 % avec un médecin [Rollet, 1990]. Pourtant, la création en 1882 du corps des accoucheurs des hôpitaux et les progrès de l’hygiène et de l’asepsie à la suite des découvertes de Pasteur font reculer la mortalité hospitalière à partir de 1890. Au xxe siècle, dans les grandes villes, comme Paris, où les classes populaires sont mal logées, dès 1939, la majorité des naissances a lieu en milieu hospitalier (67,8 %, contre 7,7 % à domicile et 24,3 % chez une sage-femme [Thébaud, 1986])."

https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2018-1-page-193.htm

Pourtant il n'y a guère eu de "consensus" scientifique et législatif depuis, ni au niveau national, ni international, sur comment qualifier un Accouchement Assisté ou non d'un.e professionnel.le de santé ou autre ! Comme le rappelle également cet article de 2014 très instructif au départ d'un point de vue juridique bien qu'extrêmement sexiste comme d'habitude au final, comme encore bon nombre de nos lois françaises malheureusement (dont notre fameux Code Civil napoléonien) et traités européens et autres. Vu qu'après quelques constats parfois judicieux et instructifs on en arrive souvent à des interprétations et jugements complètement subjectifs et dogmatiques, comme vous pouvez le constater par vous-même ici : 

"L'accouchement à domicile, ou dans une étable, n'est pas un droit. [siiii !!] Il ne saurait donc, en tant que tel, être garanti par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme. C'est ce qu'affirme la Cour européenne des droits de l'homme dans un arrêt du 11 décembre 2014, Dubska et Krejzova c. République tchèque. [ça c'est son interprétation mais pas la conclusion finale en réalité !]

Les deux requérantes revendiquent le droit d'accoucher chez elles, avec l'aide d'une sage-femme. Le droit tchèque n'interdit pas formellement l'accouchement à domicile, ce qui est d'ailleurs impossible dans la mesure où une naissance peut toujours intervenir avant terme et de manière quelque peu inopinée, au domicile de la mère où ailleurs. En revanche, il contraint les professionnels de santé à procéder à des accouchements en milieu hospitalier, sauf en cas d'urgence. L'accouchement à domicile à la demande de la parturiente est donc illicite et les compagnies d'assurance refusent  d'assurer les sages-femmes qui voudraient développer une telle pratique. 

Observons que le droit français n'est pas très éloigné du droit tchèque. Certes, contrairement à lui, il n'impose pas formellement aux professionnels de santé de pratiquer l'accouchement en milieu hospitalier, mais il exige, depuis la loi Lang du 4 mars 2002, qu'ils soient assurés. Le problème est que la prime d'assurance est de l'ordre de 20 000 € à 25 000 € par an, montant sans rapport avec le revenu moyen d'une sage-femme libérale.(...)

Enfin, dernière condition posée par l'article 8, l'ingérence doit être "nécessaire". Sur ce point, la Cour fait observer qu'il n'existe pas réellement de consensus européen dans ce domaine. Certains Etats, comme l'Allemagne et les Pays-Bas, autorisent l'accouchement à la maison, qu'ils considèrent comme plus naturel et sans danger pour les grossesses sans risques. D'autres, et ce sont les plus nombreux, parmi lesquels la république tchèque et la France, estiment que le risque zéro n'existe pas dans ce domaine. Ils imposent donc l'accouchement en milieu hospitalier. La Cour se déclare sensible à cet argument, et rappelle qu'il appartient aux Etats de définir leur pratique en ce domaine. Elle note d'ailleurs que l'ingérence dans la vie privée des femmes est minime par rapport à l'intérêt de santé publique mis en avant par l'Etat [sic !].

Le bœuf et l'âne, comme service de réanimation ?

L'arrêt du 11 décembre 2014 affirme ainsi qu'il n'existe pas de droit d'accoucher à domicile. Il s'agit seulement d'une tolérance que chaque Etat peut choisir de mettre en œuvre, ou non, sous sa propre responsabilité.

Reste à envisager le cas de l'accouchement dans une étable, sujet d'actualité un 24 décembre. Pourrait-on considérer, mutatis mutandis, que le souffle chaud du bœuf et de l'âne peuvent être assimilés à un service de réanimation ? Peut-être. En tout cas, une chose est certaine. Marie n'avait pas demandé à accoucher dans une étable. Souvenons-nous que toutes les auberges de Bethléem étaient pleines en raison d'un recensement qui avait attiré une grande quantité de population dans cette ville. En quelque sorte, l'accouchement de Marie est un accouchement d'urgence qui, comme tout accouchement d'urgence, peut se dérouler n'importe où, avec l'assistance de quelque matrone dont l'Evangile n'a pas conservé la trace. Heureusement, tout s'est bien passé. Joyeux Noël [sic !] 

http://libertescheries.blogspot.fr/2014/12/laccouchement-domicile-ou-dans-une.html

Donc, outre le fait que l'auteur de l'article ci-dessus (homme ou femme) y interprète déjà abusivement dès les premières lignes que l'Accouchement à Domicile (AAD) n'est pas un droit [Ah bon ! C'est nouveau ça !], donc encore moins l'Accouchement Non Assisté  (ANA), il prétend que la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a confirmé cela ici alors qu'elle a juste jugé l'obligation des états ou pas d'assurer aux femmes un suivi médical à leur domicile. Ce qui n'est absolument pas la même chose en réalité ! De même qu'il en profite tout aussi subjectivement pour affirmer que si la Vierge Marie a dû accoucher dans une étable à l'époque c'est uniquement par urgence et nécessité et non par choix délibéré, et donc, par conséquent, la naissance ainsi chez soi peut être tolérée. Quels raccourcis encore bien pratiques ici !

Pourtant, à ce qu'on sache à l'époque toutes les femmes enfantaient bien à leur domicile pas à l'hôpital mais bien dans leur famille ou auprès de leurs amies et matrones. Elles le faisaient aussi librement qu'elles le pouvaient alors ac-croupies et non ac-couchaient couchées pour s'aider évidemment de la loi intemporelle de la gravité. Comme d'ailleurs elles continuent toujours de le faire la plupart du temps dans les lieux reculés du monde où il n'existe toujours ni dispensaires, ni cliniques, ni hôpitaux locaux ou CHU de niveau 1 à 3, donc guère d'autres possibilités non plus pour elles de faire autrement ; et comme c'est toujours le cas d'ailleurs au Sahara ou en Amazonie. Mais si, à l'époque de Marie, ses consœurs savaient qu'elles pouvaient y laisser leur vie, comme leurs hommes à la guerre, la plupart du temps c'était d'abord les bébés qui mourraient à la naissance pour malformation ou autres pathologies. De même la solidarité féminine était telle alors que dans la plupart des villages même reculés il y avait et a toujours une autre femme expérimentée pour venir les aider. On ne sait absolument pas si ce fut le cas ou pas pour Marie mais on sait pertinemment aujourd'hui que nombres de passages ont été censuré au court des siècles. 

En lisant ce ramassis d'inepties et idées reçues masculinistes on peut même se dire qu'il est heureux que cette chère "Vierge" Marie n'ai pas accouché aujourd'hui du Petit Jésus à Bethléem en Cisjordanie, ville principalement habitée par des palestiniens musulmans et donc en zone toujours occupée par les sionistes illégitimes d'Israël ! Car, l’état dictatorial romain d'alors aurait pu la poursuivre afin d'assurer malgré elle sa survie et sa sécurité comme celle de son bébé, de force, et ainsi tenter de le lui voler et placer [#reunirnotrefamille]. Mais, à vrai dire, n'est-ce pas exactement ce qu'on prétendu faire Pons Pilate et sa milice locale !? Et n'est-ce pas toujours ce que certains services sociaux étatiques, "bien intentionnés" il paraît, tentent de faire dans certains cas ? 
(cf page sur les maltraitances physiques et psychologiques et Les actualités). 

Mais heureusement, malgré la loi répressive des hommes à travers le monde, la majorité des femmes donnent encore naissance à leurs enfants chez elles, ou en dehors mais toujours physiologiquement et naturellement sans aide médicale ni médecine occidentale conventionnelle et chimique, puis restent ensuite tranquillement alitées avec leurs familles et amis pour les aider dans leurs tâches quotidiennes. Enfin c'est en tout cas ce qui devrait encore être fait ! Souvent grâce à l'aide précieuse d'autres femmes expérimentées de leur communauté ou bien de sages-femmes locales ou matrones professionnelles qui n'appellent alors les médecins "chirurgiens barbiers" qu'en cas de réelle nécessité. Et cela chaque jour que Dieu fait, qu'on soit athée ou croyant d'ailleurs, sans que cela n'étonne personne non plus... sauf ici ! Pourtant, durant des millénaires, notre espèce humaine a bien survécu à cette "folie féminine" là, comme à "l'irresponsabilité" de ces mères et femmes insoumises, rebelles et entêtées qui se prennent brusquement à vouloir se passer de l'aide médicale masculiniste, patriarcal autant que étatique. Quelle hérésie, il faut les brûler vite ! Ce fut fait...  Pourtant nos ascendants comme descendants en sont encore les témoins bien vivants, la preuve ! Mais, évidemment, ces "folles furieuses" n'enfantaient pas toutes dans une étable inconnue, seule, sans famille et loin de chez elle, en plus en chemin vers, pour mémoire : "un recensement administratif imposé par un dictateur sanguinaire et des occupants étrangers qui martyrisaient la population forcée d'émigrer." [sic ! ça ne vous rappelle rien ça non plus, moi si... ?!]. Comme quoi l'Histoire n'est rien qu'un éternel recommencement ! 

Donc, à un moment donné, mesdames, il va enfin falloir regarder la réalité en face et cesser de croire que la plupart de nos dirigeants politiques et états totalitaires, comme la plupart de leurs milices et fonctionnaires complices et dogmatiques, se soucient réellement de votre bien-être, santé et sécurité ainsi que de celles de vos enfants. Ni hier, ni aujourd'hui d'ailleurs ! Au fond, réfléchissez y : avant votre entrée intempestive dans leurs locaux aseptisés, le personnel soignant ne vous connaissait pas et après votre sortie officielle de cette même maternité ou urgences pédiatriques, ils/elles ne vous reconnaitront même plus. C'est un fait, pas un jugement, mais un simple fait ! Et cela n'enlève en rien aux "bonnes" volontés initiales et intentions ou compétences sanitaires de base de la plupart des soignants en France, mais c'est le système médical comme politique qui a été pensé et voulu ainsi. C'est tout ! 

Pour ces professionnels totalement inconscients, donc pas foncièrement mauvais dans la plupart des cas, il s'agit juste de chercher à vous rendre la plus calme et docile possible, soumise à la toute puissance du Système comme aux "bonnes volontés et intentions affichées" par ces derniers, pour mieux vous "aider" ou plutôt dominer, contrôler et diriger comme ils/elles l'entendent votre accouchement de A à Z. Cela afin que, de façon parfaitement standardisée, vous soyez "prise en charge" par eux/elles tel un objet et colis donc "chosifier", afin de devenir une bonne patiente bien patiente et "assistée" (passive), "accompagnée" c'est-à-dire guider (leadership) du début à la fin de votre séjour chez eux/elles, en maternité comme ailleurs dans LEURS locaux et territoires conquis. Vous comme votre progéniture et famille ou amis. Vous n'avez donc ni à vous plaindre, ni protester selon eux et elles ! Vous devriez déjà être "bien contente qu'on s'occupe de vous tellement on est occupée là !" 

C'est d'autant plus violent et cruel comme constat que ce qui est écrit et décrit ici vous est fait et dé(fait) en tant que confiance alors dans votre rôle et place de mère, père pour la vie et santé de votre ou vos enfant(s). Autant que ce qui leur est fait et dé(fait) en tant que professionnels eux-mêmes maltraités donc maltraitants, dociles et serviles également. Autant que ce que nos sociétés et dirigeants font subir à toute la population (mal)traitée aussi comme du bétail lors de ces angoissants mais inévitables rituels de passage que sont la Naissance et la Mort, avec traçage administratif pour imposer une totale soumission et distanciation, passivité et docilité, transmis ainsi de générations en générations, voir même un choc traumatique pour entrer en état de sidération (SPT : Stress Post Traumatique) et nous rendre ainsi mieux dépendants à leurs drogues et addictions comme aux autres messages publicitaires et propagandistes. Sachant, comme toujours, que ce qui a été pensé et mis en place par certains n'est pas toujours conscientisé et appliqué par d'autres. Donc inutile de "sauter au plafond" ici, il s'agit de tendance générale pas de cas particulier.   

Mais dans tous les cas, ceci montre bien qu'à l'inverse de ce qui est affirmé ci-dessus par la quasi unanimité des soignants et "experts" scientifiques que la naissance à domicile, assisté ou non, est non seulement un droit naturel inaliénable, mais bien intemporel et non culturel, non soumis à l'Espace et au Temps ; que cela plaise ou non à nos juges, dirigeants, professionnels, etc. Ainsi, l’icône idéale de la Sainte Famille (Jésus, Marie & Joseph) ne se situe absolument pas dans la norme sociale acceptable ni de l'époque, ni de la notre, mais représente bien celle intemporelle des militants et marginaux "exilés" ou exclus, des "éveillés" et vrais résistants à l'oppression et au totalitarisme étatique comme médical et certitudes des "experts et hommes savants". L'ANA (NNA) ou AAD (NAD) illustre bien l'espoir de tous celles et ceux qui refusent obstinément chaque fois les abus de pouvoirs et persécutions politiques, ici comme ailleurs. Ainsi, ce couple mythique, Marie & Joseph, dut brutalement et au pire moment quitter leur famille et sécurité pour partir à l'inconnu et dos d'âne (voyage épique) avec une femme enceinte puis un nourrisson, à la fois pour une simple conformité administrative en apparence et en même temps pour fuir les persécutions de fous militaires et sanguinaires (Mars) et connaître ainsi l'illumination de l'Etoile du Berger (Vénus)

Très inspirant spirituellement mais guère confortable ni rassurant comme idéal, comme on peut l'imaginer, et pourtant toujours tellement d'actualité ! C'est probablement pourquoi nombres d'hommes et de femmes à travers le monde se sont reconnus dans ce récit épique et initiatique, même s'ils/elles ont également bien trop idéalisé ensuite ce "Christ" et "Vierge", en les priant chaque jour et les invoquant quasiment partout, tout en continuant paradoxalement à persécuter ceux et celles qui leur ressemblaient. Et cela même à Noël ! Un comble ! 

Va-t'en comprendre pourquoi l'espèce humain a autant besoin de martyriser ceux et celles qu'elle devrait à l'inverse le plus protéger et même vénérer quotidiennement : les mères, enfants, vieillards et tous les malades et indigents !?

En matière de naissance, qu'elles sont les normes biologiques et physiologiques de l'espèce humaine ?

Au niveau associatif, comme bons nombres d'avis scientifiques, on s'entend désormais pour admettre que, comme la norme alimentaire du bébé humain puis de l'enfant reste l'Allaitement exclusif et le "Fait maison", la norme biologique de la Vie et Naissance reste bien entendu la Naissance Non Assisté (NNA) ou Naissance Au Domicile (NAD) des parents ou famille, de même que la norme biologique de la Mort reste également de mourir à son propre domicile, auprès de sa famille ou amis, et non auprès de parfaits inconnus même "propres" et en apparence "bien intentionnés". Il était bon de faire ici une importante remise au point afin de le rappeler à tous et toutes régulièrement, même si, encore une fois, la vérité peut déplaire ou choquer certain.e, tant pis ! Cependant, si la mère pour raisons personnelles, par peurs, convictions ou conforts, choisit de faire autrement, cela relève encore une fois du droit élémentaire de chacune de choisir ce qu'elle pense être le mieux pour ELLE, comme de sa liberté d'action et d'expression qui doit rester valable pour toutes et en toutes circonstances. Même si on peut ne pas forcément le comprendre, ni l'accepter ou le souhaiter pour soi-même ou sa famille, personne n'a le droit de nier ce droit inaliénable et légitime, ni celui de bénéficier de choix différents en début ou fin de vie.

Alors pour conclure, faut-il pour autant encourager davantage de femmes à faire des Naissances Non Assistées et non "Accouchements Non Assistés", certes NON ! Car la plupart des femmes ne souhaitent pas risquer de se mettre elles et leur nouveau-né en danger au moment crucial de le "mettre au monde" = littéralement "poser au sol" ; tradition où la matrone posait l'enfant devant le père qui devait le relever ensuite pour le reconnaître, lui offrant ainsi un nom et statut social. Et là aussi il y aurait à dire sur le fameux rituel de soumission administratif de la déclaration de naissance en Mairie selon l'article 56 du Code Civil déjà cité plus haut. Vu que toute femme sait au fond qu'elle aura ou peut avoir besoin d'aide à un moment ou l'autre, et pas forcément pendant mais au moins après l'enfantement.

L'être humain, qu'on le veuille ou non, reste un "mammifère" foncièrement social c'est pourquoi il a absolument besoin d'autrui pour naître et se nourrir (mère), pour vivre (père), pour travailler et évoluer (groupe), pour se reproduire (conjoint), voir même pour mourir (prêtre ou fossoyeur). 

En réalité, la majorité des femmes enceintes ne souhaitent pas accoucher seule, sans le soutien ou l'aide de leur communauté, avant, pendant ou au moins après la naissance de leurs petits. Certes, en fin de gestation (vers les 8 mois), beaucoup sentent d'instinct alors qu'elles peuvent tout à fait y arriver seules, et même préférer être seules alors dans une parfaite intimité et connection avec bébé.s et/ou le papa présent ou pas, afin de réduire ou augmenter le stress communicatif malheureusement alors. Encore une fois, ce n'est pas ce que la majorité des femmes enceintes souhaitent au final, ni recherchent pour mieux vivre ces moments si intenses et essentiels à la fondation de leur future famille. Mais si c'est leur CHOIX alors nous devons le respecter que cela nous plaise ou pas, c'est leur DROIT ! Cependant si quelqu'un enfreint ce droit là, alors selon notre DDHC de 1789 et Constitution française initiale, quand les professionnels, états et dirigeants dérogent à nos droits comme à leurs devoirs de pluralité de choix, de respect de nos libertés et égalités, comme de liberté d'action, de mouvement et d'expression, de protection non anxiogène et sécurité discrète, alors tout citoyenne a également le droit et même le devoir de se protéger et de protéger son ou ses enfants donc de suivre en priorité ce qu'elle pense être juste, au plus profond d'elle-même. 

Nous, les mères, allons devoir ainsi réapprendre à mieux nous écouter, s'aider et s'entraider d'abord pour mieux ensuite être capable d'écouter et d'aider autrui, comme de respecter et écouter les besoins vitaux de l'enfant à naître et d'assurer au mieux sa et notre propre survie, santé, soins et sécurité, comme celle de notre famille. 

Heureusement, dans la plupart des cas, il est encore possible de trouver des alternatives ou compromis avec nos proches, notre conjoint et entourage comme avec les professionnels de santé dont la plupart ont tout de même à cœur d'assurer réellement notre bien-être et de respecter nos choix et libertés individuelles. Mais, la "bataille de la naissance physiologique" est quand même inéquitable, difficile et bien trop fréquente encore avec tous ceux et celles qui ne nous respectent ni écoutent pas et ça c'est réellement dommage et nuisible dans une société qui se prétend civilisée, libérale et démocratique.

C'est donc à chacune de voir selon sa situation personnelle, son lieu géographique, sa religion, ses coutumes, contraintes professionnelles ou familiales, peurs, compétences physiques ou psychologiques, SANS se laisser influencer par personne surtout si on sent au fond de soi que ce n'est pas bon pour nous et bébé(s). Apprenons à nous écouter d'abord ce qui est encore plus fondamental lors d'une naissance quelle qu'elle soit !

Voilà pourquoi, nous tenions absolument à insister ici sur le fait que la Naissance Libre dite "non assistée", n'est généralement pas un choix inconscient de "folles hystériques type baba cool" voulant absolument accoucher toutes seules sauvagement dans la brousse ou l'étable, NON ! C'est bien une absence de choix ou plutôt un "choix par défaut". Ainsi, lorsque les soignants comme juges et dirigeants de nos états occidentaux ou autres prendront enfin leurs responsabilités et accepteront de multiplier l'offre de choix, des suivis et lieux de naissance adaptés un maximum aux souhaits des parents (à domicile, en maisons de naissance ou à en maternité ou autres), donc nécessairement il y aura moins de "faux ou vrais accidents" d'une part comme de violences médicales ou familiales, maltraitances comme abus, pathologies ou décès de l'autre. 

N'oublions jamais que VIVRE ensemble et AIMER son prochain exige déjà de respecter ses choix, quel qu'ils soient...
même "par défaut", même sans jamais les comprendre vraiment.