Scandale dans les services
sociaux anglais

Date de publication : Nov 25, 2016 6:43:53 PM

Depuis les années 80 et les gouvernements de Margaret Thatcher et Tony Blair, les lois sociales se sont durcis de plus en plus en Angleterre, au départ dans l'objectif a priori louable de réduire la maltraitance parentale, mais en réalité ils ont chercher à réduire les coûts publiques et augmenter les gains privés et fini par empirer le problème, augmenter les placements/enlèvements d'enfant en créant un système de quota d'adoption par région avec subventions ou pressions. De très nombreux placements ont eu lieu ensuite, bien souvent de façon totalement abusifs mais qui ne doivent pas pourtant "coûter" trop cher aux autorités ni contribuables pour autant, se devaient être "rentabiliser" comme pour les services hospitaliers ; notamment par exemple pour les familles d'accueil (1 200€/mois et par enfant). Alors que, de son côté, la "Loi du Bayon" empêche les parents comme les journalistes anglais de parler de ces histoires et même de citer publiquement jusqu'aux noms et prénoms des enfants sous peine d'être poursuivit et juger. Au bout d'un moment plus ou moins court les enfants sont alors définitivement adoptés, sans révocation possible. Terrifiant pour ce pays si puissant et soit disant civilisé, mouais ! 

"Au Royaume-Uni, les services sociaux sont financièrement encouragés à retirer leurs enfants à des parents soupçonnés de maltraitance ou jugés à l'avance incapables d'assumer leur rôle, à l'instar des mères célibataires ou des couples désargentés. Proposés à l'adoption, ces enfants ne retrouveront jamais leur famille. En 2015, 7740 enfants étaient en attente d'adoption par des couples, aux revenus aisés, qui peuvent dresser en ligne leur profil idéal de recherche. La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires."

Voilà pourquoi il nous faut être toujours très prudent avant d'adopter des lois trop répressives anti VEO : Violences Éducatives Ordinaires dites arbitrairement "anti-fessées", mais aussi claques, injures, chantages, humiliations, etc. Car il ne faudrait pas non plus que, comme en Angleterre ou en Suède, le pouvoir institutionnel s'arroge le droit de juger les "bons" ou les "mauvais" parents afin de leur enlever arbitrairement leur "autorité parentale", juste sur dénonciation ou diffamation.  Il ne faudrait pas que la toute puissance et impunité de nos propres service sociaux français (ASE, ARS, psy, pédopsy, etc.) ne puissent voler ainsi à son tour nos propres enfants.  

Puis voir les échanges qui suivirent après : http://m.france5.fr/emissions/le-monde-en-face/diffusions/15-11-2016_520483