L'Accouchement A Domicile (AAD)

Qu'entend-on par Accouchement A Domicile ?

On appelle Accouchement A Domicile (AAD) une naissance ayant lieu généralement au domicile des femmes qui enfantent non couchées (donc le nom est encore bien mal choisi ici !) avec l'aide et surtout le soutien d'un professionnel de santé formé, souvent la même sage-femme libérale qui s'est spécialisée dans l'Accompagnement Global : suivi de la mère-père et enfant avant, pendant et après la naissance de bébé(s).

Voici un témoignage d'une de ces naissances dites "hors-norme" : 

Témoignage : Chronique d'une naissance... (écrit le 20/01/2010)

 Ça y est ! Notre petit bout de chou est arrivé ! 

"Tout a commencé hier, samedi 2 janvier, par un réveil en sursaut à 05h10 du matin : je perds les eaux ! Après un peu de nettoyage et une douche rapide, je commence à avoir des contractions rapprochées : le travail semble vouloir commencer tout de suite, il est donc temps de téléphoner à Amandine, la sage-femme qui m'a accompagnée durant toute la grossesse...

J'essaie de me recoucher, histoire de prendre quelques forces, mais ça m'est impossible, la position allongée m'est insupportable. Du coup, pendant que Jean-Baptiste prépare la chambre pour la naissance, je commence à arpenter les pièces de la maison.

Les contractions sont espacées de deux minutes seulement dès le début : j'ai besoin de me plonger dans un bain d'eau bien chaude pour lutter contre la douleur (merci Jean-Baptiste d'avoir terminé la rénovation de la salle de bain juste à temps, il y a seulement quelques jours !)...

Ca fait du bien, mais le travail est très intense, et j'éprouve vite le besoin d'aider le bébé à descendre en reprenant la marche. Jean-Baptiste m'aide beaucoup en me soutenant lors des contractions : je m'abandonne sur lui, il me porte pour m'aider à rester debout...

07h30 : Amandine arrive et s'installe à nos côtés. Quelques questions, et elle comprend que notre bébé est déjà très bas, ce qui explique l'intensité de la douleur. Il est temps pour moi d'accepter d'accompagner le bébé dans ces derniers moments si difficiles. C'est dur de s'abandonner, mais c'est tellement plus facile lorsqu'on est libre d'aller et venir, de prendre instinctivement les positions qui conviennent, et surtout d'écouter vraiment ce que dit son corps !

Pour moi, cela aura été la position debout, appuyée d'un côté sur le mur, et de l'autre agrippée à Jean-Baptiste, qui m'accompagne toujours de sa présence et de son attention à ce dont j'ai besoin pour être aidée. Amandine, devant nous, m'encourage à laisser le bébé descendre : il faut vraiment que je trouve le courage de l'accompagner ! Allez, un dernier moment de répit entre deux contractions, et je m'abandonne : j'aide le bébé, et en quelques instants, il est là !

Juste le temps de l'attraper et de le coller contre moi, je m'assieds : notre bébé est né... Il est 08h10... 

Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que nous regardons si cette petite merveille est une fille ou un garçon : c'est un garçon !

En tous cas, il est déjà tout calme et serein, il ne pleure pas, mais chante tout doucement depuis les premiers instants : c'est la magie des bébés qui naissent à la maison, dans la douceur et la pénombre, sans être tout de suite agressés par toutes sortes de choses... Je suis encore maintenant étonnée de la sérénité de ses traits... 

Depuis, nous sommes l'un contre l'autre en peau-à-peau, et c'est merveilleux de découvrir ce petit être si serein, qui ouvre déjà de grands yeux intéressés sur ce qui l'entoure : il est tellement petit (on oublie vite !), tellement fragile et surtout tellement beau... Merci Seigneur pour ce magnifique cadeau, pour cette vie que tu nous as permis d'accueillir !

Et nous te confions à nouveau notre famille qui s'est agrandie de notre petit Nolah..."

 Emmanuelle, Jean-Baptiste, Raphaël, Priscilla & Nolah

Quels sont les principaux freins au développement de l'AAD en France ?

L'Accouchement à Domicile (AAD) accompagné par une professionnelle de santé formée est souvent un choix mûrement réfléchi par la mère d'abord et le couple parfois qui souhaitent vivre une naissance la plus "physiologique" possible ; c'est-à-dire la moins médicalisée avec des actes invasifs et examens iatrogènes, mais également moins perturbée par des déplacements inopinés et positions figées, trop de paroles, bruits, odeurs, lumières, etc. En résumé, il s'agit la plupart du temps d'une naissance tout en douceur auprès de personnes familières dans un environnement familier.

Cependant, il faut bien garder à l'esprit que ce type d'accouchement reste très marginal en France : moins de 1% seulement des naissances en France et encore trop peu en Alsace-Lorraine, plus proche de la Belgique et du Luxembourg où il existe davantage de choix de lieux et maisons de naissance comme de sages-femmes libérales formées à l'AAD. Cette diminution régulière et volontaire des professionnelles de santé indépendantes des structures hospitalières est indiscutablement lié au fait qu'ici l'état totalitaire actuel leur impose de façon totalement disproportionnée par rapport aux gynécologues-obstétriciens une obligation d'assurance spécifique, inéquitable par rapport à leurs salaires et revenus annuels.

La contrainte de l'assurance pro des sage-femmes en France :

Et indéniablement c'est bien en priorité cette contrainte financière et assurantielle injuste comme l'absence volontaire de soutien et formation des sages-femmes, médecins ou autres professionnels de santé favorables à l'AAD comme à l'Accompagnement Global des familles en France qui explique en priorité le manque de Sage-femme ADD en France pouvant répondre au besoin de diversi & respect des choix & droits des femmes enceintes aussi en matière de lieux de naissance en France. Mais également le manque de soins et suivis en post-partum des mères et bébés à domicile ensuite lors d'Hospitalisation A Domicile (HAD) en cas de retour précoce ou naissances inopinées lors d'Accouchement Non Assisté (ANA) ainsi que suivis des césariennes, jumeaux et plus, etc.  Ce qui peut en partie aussi expliquer notre très haut taux de mortalité maternel et infantile surtout dans les familles défavorisées ou immigrées ; ce qui n'est souvent pas le profil des femmes organisant un AAD chez elle.

"Observons que le droit français n'est pas très éloigné du droit tchèque. Certes, contrairement à lui, il n'impose pas formellement aux professionnels de santé de pratiquer l'accouchement en milieu hospitalier, mais il exige, depuis la loi Lang du 4 mars 2002, qu'ils soient assurés. Le problème est que la prime d'assurance est de l'ordre de 20 000 € à 25 000 € par an, montant sans rapport avec le revenu moyen d'une sage-femme libérale."
http://libertescheries.blogspot.com/2014/12/laccouchement-domicile-ou-dans-une.html

Les principales idées reçues sur l'AAD : la peur de mourir, du handicape ou de la maladie :

Comme pour l'allaitement il existe surtout énormément de peurs et idées reçues sur les naissances à domicile qui sont plus généralement liés à des récits terrifiants voir dramtiques de naissances à l'hôpital ou cliniques qui ont finalement très mal tournés malgré leur soi-disant haut taux de sécurité et d'hygiène (on démontrera notamment au travers des maladies nosocomiales qu'au contraire c'est loin d'être le cas en France comme aux USA d'ailleurs !) et que les femmes, mères, grand-mères, soeurs, tantes, cousines, amies, collègues ou autres vont se transmettre parfois durant plusieurs générations en les transposant de façon totalement imaginaires donc inadaptés à "ce qui se serait pas si..." elles avaient dû accoucher chez elle, sur la route ou autres lieux non sécurisants pour elles.

Cependant, encore une fois, ce qui est valable pour l'une ne l'est pas forcément pour l'autre. Ce que vit physiquement ou psychiquement une femme enceinte ou en couche ne veut pas forcément dire que l'autre le vivra, ni même ne le percevra de la même façon, selon les personnes, lieux, époques et situations. Voilà pourquoi s'il serait beaucoup trop long ici de revenir sur TOUTES LES PEURS que véhiculent à la fois les mères, pères et leurs entourages mais aussi les sage-femmes, médecins et autres professionnels de santé ou de l'éducation, industriels lobbyistes, politiciens, fonctionnaires ou médias... On va juste se contenter ici de la plus importante et récurrente alarme pour décourager les femmes de donner naissance chez elles : le risque hypothétique et injustifié de davantage de mortalité lors d'accouchement à domicile qu'en établissements de santé. 

Alors que lorsqu'on s'intéresse un peu plus précisément aux chiffres, qu'on les compare pays par pays, régions par régions, lieux par lieux, on se rend compte que malgré le fait que les accouchements se font principalement aujourd'hui à plus 95 ou 99% dans les hôpitaux publiques ou cliniques privées, les taux de mortalités infantiles ou maternels, eux, ne bougent pas ou pire augmentent un peu partout dans les pays dit "industrialisés".

La mortalité infantile connaît une hausse inquiétante en France

« C’est une augmentation significative et, pourtant, le gouvernement n’en fait rien ». L’urgence est là, selon Martin Chalumeau, pédiatre, épidémiologiste et co-auteur de l’étude « Augmentation historique récente de la mortalité infantile en France : Une analyse de séries chronologiques, 2001 à 2019 », paru dans la revue The Lancet le 1er mars [2022]. Depuis 2012, le taux de mortalité infantile (TMI) n’a cessé d’augmenter, après une baisse continue depuis la Seconde Guerre mondiale, à l’inverse d’autres pays comme le Japon, la Finlande ou l’Islande dont le TMI continue de diminuer. 

La France a ainsi chuté du 7e rang mondial en 1989 au 25e rang en 2017, avec 3,5 décès pour 1000 naissances en 2017. En Suède ou en Finlande, la mortalité infantile, elle, se situe aux alentours de 2 pour 1 000 naissances. « Si on avait le taux de mortalité de la Suède ou de la Finlande, il y aurait chaque année 1 200 décès d’enfants de moins d’un an en moins, nous explique Martin Chalumeau. C’est plus que conséquent ».(...)

Si le taux de mortalité infantile avait d’abord fortement diminué entre 2001 à 2005, puis de façon plus lente de 2005 à 2012, il a finalement rebondi entre 2012 et 2019, passant de 3,32 à 3,56 décès pour 1 000 naissances en 2019. « Cela représente une hausse de 7 %. C’est tout de même conséquent », estime Martin Chalumeau.

La pauvreté : l’une des causes potentielles de la mortalité infantile

Bien que la France manque de données, des leçons peuvent être tirées des pays anglo-saxons qui ont publié de nombreuses études, notamment sur l’impact de la pauvreté sur la mortalité infantile. L’Angleterre a par exemple connu une augmentation soutenue du taux de TMI depuis 2014, en partie attribuée à la pauvreté. En effet, une étude parue dans la revue BMJ Open en 2019 avance qu’un tiers de l’augmentation de la mortalité infantile entre 2014 et 2017 peut être attribué à la hausse de la pauvreté des enfants, ce qui équivaut à 172 décès infantiles supplémentaires. Dans les collectivités locales les plus défavorisées, la tendance à la baisse de la mortalité infantile s’est inversée et la mortalité a augmenté, entraînant 24 décès infantiles supplémentaires pour 100 000 naissances vivantes par an, par rapport à la tendance précédente."
https://usbeketrica.com/fr/article/pourquoi-la-hausse-de-la-mortalite-infantile-inquiete-en-france

Ce qui prouve encore qu'une fois qu'on nous manipule et ment sciemment vu que le profil de ces couples choisissant volontairement un AAD n'est pas du tout celui de familles pauvres, étrangères et immigrées mais en général plutôt de parents très instruits, plutôt bourgeois (propriétaires ou pas) et bien informés et préparés surtout comme le rappelle encore dans la vidéo ci-contre, Jacqueline LAVILLIONNIERE, sage-femme française formatrice à l'AAD : https://youtu.be/aAhxq1e2R5s
https://emakrusi.com/video/faux-depart-6-partie-2-ocytocine-de-synthese-attention-danger/

Et comme le démontre également le mémoire ci-dessous de 2012 d'une autre sage-femme, Carole BOUDET : "Accoucher à la maison : quels couples font ce choix et pourquoi ?" p 49-51, HAL Open Science (Ecole de S-F de CAEN), Gynécologie et obstétrique. ffdumas-00731716f : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00731716/document

Profil du couple faisant le choix d’un AAD

La majorité des femmes ayant fait le choix d’un AAD avait déjà un ou plusieurs enfants. Parmi ces multipares, la plupart avait accouché en milieu hospitalier pour les grossesses précédentes.
Les couples ont en majorité entre 30 et 34 ans, ils ont donc une certaine maturité, un vécu et peut-être une plus grande réflexion autour la naissance.
La plupart des couples sont d’origine française. Cependant, je remarque que quelques uns viennent de pays limitrophes de la France, notamment la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas. Dans ces pays, l’accouchement à la maison est une pratique beaucoup plus courante et reconnue, ce qui les incite probablement à reproduire le schéma auquel ils sont habitués.
La majorité des couples ayant pour souhait un AAD ont un niveau d’études supérieures (68% des femmes et 45% des hommes). Ils se sont renseignés sur tout ce qui a trait à la natalité, à la parentalité et aussi sur la grossesse, l’accompagnement classique en maternité, le déroulement d’un accouchement, l’accueil du nouveau-né… ce qui les a sans doute amené à se poser des questions concernant la naissance de leur enfant. Une grande partie d’entre eux ne se retrouvent pas dans la « prise en charge » proposée par la majorité des établissements hospitaliers et souhaitent une autre naissance à leur enfant.

Les catégories socioprofessionnelles les plus représentées sont celles des professions intermédiaires.

Comme il n’est pas évident de savoir exactement à quoi correspond cette catégorie, j’ai donc aussi choisi de créer des groupes de professions :

- médical/paramédical,
- enseignement/éducation/social,
- directeur/chef d’entreprise/cadre/ingénieur,
- employé/ouvrier/agriculteur/artisan,
- sans profession.

La catégorie la plus représentée est celle des « employé/ouvrier/agriculteur/artisan » avec 60 pères et 38 mères. 24 femmes appartiennent au monde médical ou paramédical parmi lesquelles on retrouve principalement des kinésithérapeutes, des ostéopathes, des infirmières, des médecins et des SF. Ils justifient leur choix d’AAD par le fait qu’à la base, la grossesse est physiologique et que l’accouchement ne nécessite pas de se dérouler à l’hôpital s’il est normal.

Concernant les parents travaillant dans l’enseignement/l’éducation/le social, la plupart sont professeurs des écoles ou en collège/lycée. Ils se sont beaucoup documentés sur la grossesse et ont réfléchi à ce qu’ils souhaitaient.
Malgré tout, aucune catégorie ne ressort particulièrement et on remarque alors que la démarche d’un AAD n’est pas propre à une catégorie professionnelle.

Une grande partie de ces couples vit à la campagne (57%), dans une maison (67%). Lorsqu’ils s’expriment sur leur mode de vie, ces couples racontent une « vie proche de la nature ». Ils incluent alors la naissance à la maison comme quelque chose de naturel, sans nécessité d’intervention médicale.

Si on veut essayer de définir un profil-type des couples faisant le choix d’un accouchement à la maison, il ressort qu’ils sont :

- des couples âgés de 30 à 34 ans avec une majorité de femmes multipares
- d’origine française
- avec un niveau d’études supérieures
- dans la catégorie socioprofessionnelle des professions intermédiaires
- vivant plutôt à la campagne et dans une maison

Je remarque que ces couples ne sont pas, comme on peut le penser de prime abord, des « hippies, baba-cool… ». Ils ont simplement une réflexion personnelle sur la naissance et se sont interrogés sur le sens qu’ils souhaitaient lui donner. 

Les contraintes physiques & administratives, les pressions psychologiques :

Certes, en France, l'AAD reste souvent un choix de naissance marginal parce qu'il ne convient évidemment pas à tout le monde par peur ou nécessité, mais néanmoins il reste un choix voulu, conscient, documenté, suivi et surtout un droit, une liberté fondamentale, qui doit rester possible encore aujourd'hui dans un pays dit "libre" ; et cela du Nord au Sud, d'Est en Ouest ! 

C'est pourquoi nous devons absolument combattre les idées reçues et dénoncer avec les pressions terribles parfois que subissent ces couples pro-AAD, de même que les injustices et persécutions infâmes que subissent également de leurs côtés les sages-femmes libérales qui, du coup, acceptent de moins en moins souvent de pratiquer les Accouchements A Domicile dans notre pays au vu des multiples contraintes financières et administratives autant que des attaques et pressions hiérarchiques voir même du retour d'une véritable "chasse aux sorcières" avec plaintes organisées sciemment par des "con-frères" ou "con-soeurs" bien/mal intentionnés au travers des ordres vichystes et syndicats de médecins, infirmiers, pharmaciens et sages-femmes (voir documents ci-dessous). Quand ce ne sont pas simplement les idées reçues et peurs souvent infondées qui divisent les familles et parents eux-mêmes (grands-parents inquiets ou juste père en panique) qui comme les professionnels de santé anxiogènes peuvent se sentir plus rassurés de voir ou savoir la mère accouchée coucher dans une maternité, c'est-à-dire dans un milieu médicalement assisté, aseptisé et donc en apparence sécurisé et sécurisant surtout pour eux (mais pas forcément pour elle !). Ou bien d'imaginer d'avance le pire (et non le meilleur) en cas de problèmes de santé plus ou moins graves de la mère ou de l'enfant, de grossesses jugées pathologiques avec risques de complications probables lors de grossesses gémélaires ou plus, présentations atypiques en siège complété ou transverse, malformations, maladies fœtales ou maternelles, de prématurité, etc. 

Alors que chaque jour, on sait que des drames peuvent effectivement arriver le jour J mais même dans les CHU de niveau 3 comme dans les Maisons de Naissance en France  ou à l'étranger, juste parce que cela PEUT arriver aussi chez soi (même si encore un fois on sait statistiquement que c'est moins fréquent) alors là tout le monde va tomber à bras raccourcis sur les pauvres professionnels de santé et/ou parents qui auront eu le malheur de vouloir librement et légitimement laisser naître leur(s) enfant(s) où, quand et comme il(s) veut ou veulent. Alors que reconnaissez quand même l'absurdité de constater que tous les jours et tout le temps on laisse librement des hommes et des femmes prendre des risques inconsidérés, rouler à vive allure et mettre autrui en danger, se prostituer ou droguer, boire, voler, violer, kidnapper, tuer même des enfants ou bébés en toute impunité (voir notre page sur Les fugues, disparitions et enlèvements), mais, par contre, donner juste naissance ou mourir dignement chez soi  ça ce serait interdit car trop risqué ! De qui se moque-t-on ?

Mais comment ont survécu les générations avant nous !? Mais comment survivent encore les peuplades sans maternité !?

Alors que, quant on y réfléchit plus froidement et logiquement, donner naissance dans un lieu surpeuplé où se côtoient principalement des malades et mourrants ne devrait pas venir en premier choix mais plutôt en dernier recours lorsqu'aucune autre possibilité n'est envisageable ! Mais comment cela pourrait-il se faire un jour si d'emblée tout est planifié depuis le départ afin de favoriser l'augmentation des assurances pour étrangler financièrement et diminuer ainsi le nombre de professionnels de santé disponibles hors cadre hospitalier, bloquer les projets innovants de Maisons de Naissances indépendantes des gynécologues chirurgiens en France (plus enclins de formation à la pathologie qu'à la physiologie évidemment), d'y restreindre en plus l'accès donc l'implication légitime des associations d'usagers comme la nôtre afin, non seulement de témoigner mais surtout de prévenir les risques et erreurs, échecs ou frustrations, mieux former ou ré-informer les parents comme les soignants, éducateurs, etc. Et enfin, comment rassurer les femmes sur la naissance et l'AAD si tout le narratif anxiogène médiatique, politique, religieux et culturel du pays ne tourne plus qu'autour de la peur voir panique dès qu'on sort de la sacro-sainte "Science" avec ses multiples normes et protocoles établis d'avance, c'est-à-dire d'un cadre stricte et rigide imparti et établi toujours soi-disant "pour notre bien et sécurité" mais dans la totale  sur-protection et sur-normalisation !?

Ainsi, force est de constater avec le temps que dans la majorité des cas toutes ces sempiternelles rengaines et alarmes sont ri-di-cu-les voir même érronées, contreproductives et iatrogènes (déf : Se dit d'une manifestation pathologique due à un acte médical, spécialement à un médicament). Volontairement et sciemment organisées depuis des siècles par les mêmes dirigeants d'un système prétendument "démocratique" mais qui devient au fur et à mesure du temps de plus en plus autoritaire et totalitaire,  voir même malveillant (cf notre page sur l'Accouchement Non Assisté (ANA)). D'autant que pour rester dans la physiologie et le respect des lois physiques de la gravité on ne devrait juste plus parler d'Accouchement A Domicile (AAD) mais bien de Naissance Au Domicile (NAD) du ou des parents, non plus ac-couchés par autrui mais libres et debout pour donner naissance à autrui.

Ainsi, comme pour l'allaitement maternel "à la source", au lieu de stigmatiser encore et toujours l'Accouchement A Domicile (AAD) "à la source" on devrait au contraire l'ériger comme modèle physiologique prioritaire. Ainsi la Naissance Au Domicile (NAD) des parents redeviendrait la NORME et non l'EXCEPTION en matière de naissance ; ici en France comme dans le monde entier, en réalité ! Car si demain nous perdons ce droit alors nous perdrons en même temps la norme physiologique de notre espèce et comme pour les autres mammifères passifs et malades, élevés dans des milieux carcéraux surchargés et donc nécessairement pollués (tels des animaux d'élevage ou domestique ou bien animaux sauvages ou enfermés dans des laboratoires ou parcs zoologiques), nous ne saurons bientôt plus au bout de quelques générations "mettre bas" nous-même nos petits ; c'est-à-dire pouvoir d'enfanter "par et sur terre" seule ou en groupe, avec ou sans l'aide d'autrui. Réfléchissons-y !

Signer cette pétition pour Défendre notre droit d'accoucher à domicile avec une sage-femme

Autres documentations :

Étude du Canadian Medical Association Journal (CMAJ) qui prouve qu'il n'existe pas plus de risque de prévoir un AAD que d'accoucher à l'hôpital : http://m.cmaj.ca/content/early/2015/12/22/cmaj.150564.full.pdf

"Avec 11 000 cas analysés cette étude canadienne montre que la sécurité est au rendez-vous même pour un premier bébé." (2015) : http://www.parents.fr/Actualites/Accoucher-a-la-maison-n-augmenterait-pas-le-risque-de-complications-2201829?utm_source=Newsletter&utm_campaign=quotidienne&utm_medium=objet_1&utm_content=bouton

Lire aussi cet article d'un homme sage-femme : http://www.ensemblenaturellement-leblog.com/archives/2009/12/12/16124068.html

Et l'excellent blog de Marie accouche là : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2015/03/18/le-mythe-de-laccouchement-qui-derape-en-quelques-secondes/

Si vous voulez comprendre pourquoi il n'existe PLUS de sage-femme pratiquant l'AAD dans votre département : http://iberifilms.com/wp-content/uploads/2015/03/PERSECUTION-DES-SAGES-4-.pdf

Lire les excellents livre du Dr Odent, livre ou mémoire de fin d'étude de sages-femmes et même doula :
Naissance orgasmique, de DAVIS & PASCALI
ou encore : Votre bébé est un mamifère, du Dr Michel ODENT
Carole BOUDET. Accoucher à la maison : quels couples font ce choix et pourquoi ?. Gynécologie et obstétrique. (Ecole de S-F de CAEN) 2012. ffdumas-00731716 : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00731716/document

Interview de Jacqueline LAVILLONNIERE par la journaliste & lanceuse d'alerte Ema KRUSI : https://emakrusi.com/video/faux-depart-17-jacqueline-lavillonniere-son-message/