Le système éducatif français

Que veut dire : passer de l'éducation dite "violente" à l'éducation dite " positive" et "non violente" ?

Y aurait-il d'un côté une "éducation positive", non violente et consciente et de l'autre une "éducation négative", violente et inconsciente ? 

NON ! Ce n'est pas totalement comme cela qu'il faut le formuler en fait ! Car comme il peut exister autant de formes d'éducation que de parents et d'enfants, il serait présomptueux de classer certaines méthodes pédagogiques dans deux colonnes distinctes : une dans le positif et l'autre dans le négatif, en donnant encore des notes comme en classe... Blanc/Noir ou Bien/Mal, etc. Ce serait à nouveau un peu trop simpliste comme vision du monde et des relations complexes qui s'instaurent progressivement dans tel pays à telle époque, entre tels parents et enfants au fils des ans. Alors qu'il existe tout un panel de gris voir de couleurs merveilleuses avec lesquelles composées son tableau à l'huile pour le faire évoluer.  Mais voyons plutôt comme évoluer et grandir ensemble...

Actuellement se dessinent toujours en France, comme un peu partout en Europe, deux tendances éducatives très opposées, même chez les parents chercheurs que nous sommes et qui veulent évidemment "bien faire" ou "faire au mieux" pour leurs enfants

D'un côté, il y a ceux et celles qui tendent vers la pratique d'une éducation balbutiante mais novatrice se voulant verbalement et physiquement atténuée de violences, et ceux/celles qui persistent à appliquer les anciennes méthodes éducatives répressives d'antan à l'aide de : chantages, récompenses, punitions, claques ou fessées et autres châtiments corporelles envers plus petits que soi. Sans forcément le faire consciemment non plus, ces parents répressifs font autant de mal à leur progéniture qu'à eux mêmes en fait, alors qu'ils les adorent tout autant que les autres pour la plupart. On exclu ici d'emblée les parents volontairement maltraitants qui ne sont en réalité qu'une plus faible minorité, malgré ce que nos médias et dirigeants politiques, fonctionnaires et institutions, essayent toujours de nous faire croire pour faire passer des lois, décrets et règlements ou autres procédés de plus en plus autoritaires voir même coercitifs afin de légitimer leur propre violence institutionnelle et interventionnisme dans nos affaires privées. Cela pour mieux grignoter chaque année nos propres droits et "autorité parentale" (disons plutôt protection parentale) afin de domestiquer l'ensemble de notre société à conserver toujours dans un état de dépendance et de soumission aux plus forts et fortunés, c'est à dire en réalité : l'état, ses lobbys et forces armées.

C'est d'autant plus "frappant", si on peut dire, lorsqu'on vient ou revient d'un autre pays étranger avec évidemment une toute autre culture et système politique et religieux donc également d'autres pratiques et méthodes éducatives qu'elles soient familiales, personnelles ou collectives. C'est là alors qu'on réalise le mieux que ce qu'on pensait être nos propres systèmes de pensées et d'actions comme réflexes aussi en matière d'éducation (de la même façon que décrit déjà avec la naissance et l'allaitement) ne sont rien d'autres, en réalité, que des perceptions culturelles, sociales, propagandes politiques, médiatiques, religieuses ou autres.

Pour mieux comprendre ce qu'on pourrait définir rapidement comme un crucial "décalage éducatif culturel", voici ci-dessous deux vidéos de TEXx Talks avec Marion CUERQ relatant son expérience suédoise lors de sa conférence sur "De l’enfant-roi à l’enfant en moi" https://youtu.be/2DM3dtRoR0Y qui est éducatrice et réalisatrice de film sur l'éducation dont "Si j'aurais su... je serais né en Suède !"  Film qui n'est malheureusement plus disponible, parce que des parents ont brusquement changé d'avis et n'ont plus voulu apparaître dedans ! On vous laisse ici imaginer pourquoi... et si par hasard la censure politique n'a pas été encore extrêmement efficace alors qu'en 2016 on débattait enfin d'une "loi contre les châtiments corporels". Pour mieux saisir la subtilité des mots qui blessent ou guérissent et l'importance donc de se tourner vers "l'éducation positive" non violente plutôt que "l'éducation répressive" violente que dénonce depuis longtemps des auteurs et conférenciers comme Olivier MOREL d'OVEO (Observatoire de la Violence Éducative Ordinaire), voir absolument leur site : http://www.oveo.org/si-jaurais-su-je-serais-ne-en-suede/    

L'autre vidéo conférence a été faite également chez TEXx par Claire Blondel, mère expatriée en Asie puis revenue en France, qui y définit parfaitement ici ce qu'est "l'éducation positive" qui nous manque ici. C'est à dire la peur de l'échec typique à notre pays à plusieurs niveaux et pas que dans l’Éducation Nationale d'ailleurs ou méthodes éducatives familiales comme scolaires, dite "à la française", donc du manque d'estime de soi qui en découlent ensuite : https://youtu.be/aMLm6DPfvdc

Le système scolaire & classe sociale de Franck LEPAGE - Extrait de " Inculture 2 : l'éducation " : https://youtu.be/Pr4NlZxztqs

La conférence de Marion CUERQ, à TEXx Talks "De l’enfant-roi à l’enfant en moi" https://youtu.be/2DM3dtRoR0Y

La conférence de Claire Blondel, chez TEXx aussi sur "l'éducation positive, sans échec" : https://youtu.be/aMLm6DPfvdc