L'Instruction En Famille
ou Ecole A la Maison

La différence fondamentale entre l'Instruction En Famille (ISF) et l'Ecole A la Maison (EAM)

Comme pour l'AAD : Accouchement à Domicile et l'ANA : Accouchement Non Assisté (qu'on devrait appeler plutôt NNA : Naissance Non Assisté), la plupart des gens non avertis confondent souvent le terme ISF : Instruction En Famille avec l'EAM : Ecole à la Maison. D'autant qu'on s'en excuse d'avance auprès des étrangers mais en France on adore ces (trop) nombreux acronymes ou sigles qui finalement embrouillent plus que ne facilitent le savoir de tous ceux et celles qui n'ont pas suivi "le film".

La différence majeur entre l'EAM et l'ISF tiens juste (mais pas si simple en vérité) sur le fait, ou non, de "faire classe" soi-même, avec ou ou entre adultes, régulièrement à son ou ses enfants déscolarisés ou non scolarisé (là aussi la nuance a son importance) et ainsi de suivre ou pas un manuel, livre, méthode voir même contrôles et évaluations si vous vous êtes également inscrits au CNED (Centre National d'Enseignement à Distance) ou autres formations à distance payant, afin de poursuivre le programme officiel de l'Enseignement National dans l'objectif plus tard de leur ou lui faire réintégrer une structure éducative publique ou privée. Sachant que même lors qu'on ne fait pas l'Ecole A la Maison (EAM) mais plutôt qu'on le(s) laisse totalement libre(s) dans leurs apprentissages (ISF), il est toujours possible ensuite de lui ou leur faire passer des tests de niveau, évaluations ou concours d'entrée dans différentes écoles, collèges, lycées ou universités publiques ou privées en France ou à l'étranger. 

Malgré leurs grandes différences nous avons choisis de les traiter ensemble car au fond on s'est rendu compte au fils des ans que chaque famille aura tendance à évoluer et naviguer en apparence entre "l'interventionnisme "et le "laxisme". Mais en apparence seulement ! Tout d'abord parce que chacun d'entre nous évolue déjà en tant que parent "imparfait" mais essayant la plupart du temps de s'améliorer quand même en réajustant régulièrement les deux extrêmes. Ensuite, parce que, la vie étant loin d'être un long fleuve tranquille, il peut arriver que le(s) parent(s) choisissent ou soi forcés de faire autrement et de s'adapter sur le moment en fonction de sa situation personnelle, familiale, géographique, professionnelle, institutionnelle, etc. 

De même on peut distinguer ici à la fois la non scolarisation (enfant n'ayant jamais été à l'école) que la déscolarisation (enfant ayant été enlevé souvent brutalement du système scolaire) à cause de rejet, refus ou impossibilité d'être scolariser dans une structure éducative publique comme privée hors contrat ou sous contrat. C'est, par exemple, le cas des enfants ayant des difficultés scolaires (échec scolaire, redoublement, mauvaise orientation, etc.) comme d'intégration sociale (après harcèlement ou violences verbales ou physiques avec un professeur, directeur ou autre élève, etc.) ou bien une maladie chronique physique ou mentale (autisme, handicapes visuels, auditifs, sensoriels, moteurs, etc.) et qui n'ont toujours aucune structure proche ou adaptée, de même que les enfants diagnostiqués DYS : avec un ou plusieurs dysfonctionnement des apprentissages (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, etc.) ou même THP : à Très Haut Potentiel, les "surdoués" comme on les appelle vulgairement mais étant parfois aussi en "échec scolaire", ce qui est déjà un comble en soit ! Rappelons au passage que pour TOUS ces nombreux cas-là, dit "hors norme", nous payons nous contribuables et dépensons inutilement donc des milliards d'euros par an pour des services publiques qui ne font toujours pas leur travail ou ne propose toujours pas assez de choix d'accueil et d'accompagnement à ces familles. Sans parler de la dégradation progressive mais bien visible désormais de l'ensemble de notre système scolaire français depuis plusieurs années maintenant - renvoi à notre page : Apprendre à lire et écrire.  

Voilà pourquoi, et encore une fois comme pour le reste, ce n'est absolument pas à l'Etat et Ministère de l'Education Nationale, ni aux inspecteurs, directeurs ou proviseurs, professeurs ou autres fonctionnaires, pédagogues et éducateurs ou autre, de juger, critiquer voir même d'empêcher ce qu'ils ne comprennent pas. Encore une fois il s'agit autant de nécessités pour la plupart que de choix personnels et même d'un droit inaliénable inscrit dans notre Constitution & DDHC à rappeler régulièrement au cas où chacun l'aurait oublié, comme les valeurs morales et altruistes de tolérance, respect, confiance et puis évidemment aussi de Liberté, Egalité et Solidarité, mieux que Fraternité, si vous avez lu l'autre page ici citée.

Inconvénients et avantages de garder son enfant chez soi pour l'instruire et éduquer 

Les avantages de l'Instruction en Famille et de l'Ecole à la Maison

"Au cours de l’année scolaire 2018-2019, les chefs d’établissement du second degré public et privé sous contrat ont déclaré en moyenne 12,2 incidents graves pour 1 000 élèves. Un établissement sur trois ne déclare aucun incident, un sur cinq en déclare 10 ou plus. Le degré d’exposition à la violence diffère suivant les établissements, leur type ou leur profil social. Mesurées pour la première fois à partir de cette enquête, les atteintes à la laïcité représentent 1 % de l’ensemble des faits graves déclarés par les chefs d’établissement. Environ 9 incidents graves sur 10 sont commis par des élèves, très majoritairement des garçons. Entre élèves, les victimes sont souvent du même sexe que les auteurs (plus de 7 fois sur 10). Les violences physiques sont surreprésentées pour les faits graves impliquant uniquement des garçons. Par ailleurs, près d’un incident grave sur 2 commis par un garçon envers une fille est motivé par des raisons sexistes ; les violences entre filles s’exercent plus souvent dans le cadre d’un harcèlement. Enfin, les violences entre collégiens ou lycéens impliquent des élèves d’âge différent dans 1 cas sur 3."
file:///C:/Users/Mas%20Natura/Downloads/depp-ni-2019-19-44-Resultats-enquete-Sivis_2018-2019_1203883.pdf

(chiffres datant des années 2000, donc toujours pas réactualisée 20 ans plus tard, afin de cacher que le suicide suite au harcèlement scolaire sont les 2 premières causes de mortalité chez les jeunes encore en France (article de 2020) : https://presse.ramsaygds.fr/communique/206800/Suicide-jeunes-l-autre-urgence-44-15-25-ans-ont-deja-ete-confrontes-au-suicide?cm=1)

"Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes. Face à ce constat alarmant, il nous a semblé primordial, par le biais de notre fondation d’entreprise, dont la mission est de promouvoir et d’agir pour la prévention santé, d’identifier les causes du mal-être chez les jeunes et les solutions de prévention adaptées à mettre en place, a fortiori dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons. C’est pourquoi, nous avons voulu interroger directement les jeunes avec l’aide du media JAM afin de donner la parole aux premiers concernés. Le harcèlement à l’école et via les médias sociaux (70%) est la première cause de pensées suicidaires. Un sujet qui sera au cœur de nos futures réflexions." : déclare Caroline DESAEGHER, Déléguée Générale de la Fondation d’entreprise Ramsay Santé.

Ainsi, dans l'enquête internationale PISA : Programme International pour le Suivi des Acquis des Élèves (de 15 ans) qui a lieu tous les 3 ans, on nous classait en 2018 au 18ème rang mondial juste devant le Portugal mais loin derrière certains pays européen de l'Est ou même asiatiques. A cause du Covid-19 en 2020, il faudra attendre 2023 pour obtenir la suivant. Gageons qu'elle sera encore moins "brillante" :

"Sur une échelle de 0 à 1000, leur score s'élève en moyenne à 493 en compréhension écrite (contre 487 pour l'OCDE), à 495 en mathématiques (contre 489 pour l'OCDE) et à 493 en sciences (contre 489 pour l'OCDE). Des performances qui n'ont pas connu d'évolution notable depuis la première édition du test Pisa, en 2000. La France se positionne ainsi entre la 15e et la 20e place du classement des pays de l’OCDE en compréhension de l’écrit, entre la 15e et la 24e place en mathématiques et entre la 16e et la 23e place en sciences. Parmi les meilleurs élèves de l'OCDE, toutes épreuves confondues, on trouve notamment le Japon, la Corée, l'Estonie, les Pays-Bas, la Pologne, la Suisse ou encore le Canada."

En tous cas, d'un point de vue pratique, professionnel, géographique voir même économique, il est bien plus facile pour les parents de garder son enfant chez soi, voilà ! Surtout qu'il faut rappeler également le poids disproportionnés des cartables toujours remplis de livres, cahiers, trousses et autres matériels scolaires alors qu'il n'existe encore pas dans chaque établissement assez de casiers pour les alléger et leur éviter de se "flinguer" le dos avant comme pendant et même après la puberté. Il s'agir encore ici d'un terrible fléau social que les douleurs dorsales, scolioses, déplacements des vertèbres ou autres, qui souvent ont commencé d'ailleurs en pleine croissance justement lors des trajets scolaires.

En plus, on ne pourra également que constater que les mamans ou papas qui restent à la maison, ont aussi plus de temps pour cuisiner, jardiner, fabriquer soi-même et préparer sur place ou d'avance de nombreux plats, conserves, objets, etc. pour eux comme pour tout le monde en fait et ainsi s'investir dans les associations de parents & usagers des collectivités, mais aussi de participer ou gérer des AMAP : Association de Maintien de l'Agriculture Paysanne qui auraient permis, à l'instar du film de Jean-Paul JAUD en mai 2008 dans "Nos enfants nous accuseront", de créer un cercle vertueux pour fournir de bons produits bio, locaux et artisanaux à ces mêmes collectivités. Encore faudrait-il que celles-ci le veuillent, qu'il y ai une véritable volonté politique à tendre vers un retour aux petites exploitations rurales écologiques ! Mais clairement pour l'instant, plus de 10 ans plus tard, on constate que ce n'est toujours pas le cas. A votre avis pourquoi ? A qui profite le crime & véritable génocide local, national, européen et même planétaire ?

L'espèce humaine étant faite pour vivre en groupe et non isolée (insécurité et manque de soutien, aide et solidarité, échanges, trocs etc.), il est certain que nos petits aussi adorent gambader et explorer en petit groupe ou "troupeau de mammifères sociaux". C'est pourquoi il n'est pas rare que leurs parents organisent spontanément des sorties, promenades, pique-niques et autres visites avec ou chez d'autres parents "non-sco ou dés-sco" comme ils s'appellent affectueusement, afin de se soutenir moralement et s'entraider aussi physiquement. Pour cela vous pouvez également vous inscrire sur des groupes d'autres associations spécialisées dans l'ISF ou EAM, comme LEDA : Les Enfants d'Abord s://www.lesenfantsdabord.org/ qui militent depuis longtemps afin de préserver ce droit fondamental est si précieux d'instruire ses enfants en famille. avec aussi évidemment leur fédération nationale pour l'IEF : https://instructionenfamille.org/

Malheureusement encore chaque mois, et malgré les aides sociales qui diminuent également ou sont versées à de moins en moins de parents,  de nombreuses familles n'arrivent pas à payer la cantine de leur enfant. Même si ça semble peu... mais pour eux c'est encore trop ! Alors à quand une cantine gratuite, bio et saine pour tous ? Quand on voit l'argent dilapidé pour des conneries parfois par nos gouverne&ments...

Les inconvénients de l'Instruction en Famille et de l'Ecole à la Maison

Ainsi les familles pratiquant l'Instruction en Famille, encore plus que celles organisant l'Ecole à la Maison, sont régulièrement attaquées et critiquées autant par les autorités administratives que par leurs propres familles, amis, voisins, collègues, patrons, etc. Quand elles ne sont pas carrément diffamées voir persécutées dans certaine région car perçues injustement comme étant "sectaires", "exclusives", "bizarres", etc.  Autant de jugements péjoratifs totalement injustifiés, même quand elles ont d'excellentes raisons et arguments pour expliquer leurs choix autant qu'obligations et "non choix" parfois ; comme dans le cas du harcèlement, violences, phobies scolaires, maladies ou handicapes, etc.

En réalité, ce qui est bien dommage encore c'est que nos cours de justice, parlement et pouvoir législatif restent complètement soumis au pouvoir exécutif du gouverne&ment, malgré ce que prévoit notre Constitution. Sinon cela aurait fait bien longtemps que non seulement ces familles auraient eux-mêmes selon leur droit légitime, comme pour les autres parents d'enfants scolarisés, reçu des aides et compensations sociales. D'autant plus indispensables si 2 enfants et plus, mais également ils/elles auraient pu bénéficier de réduction d'impôts pour non utilisation des services publiques éducatifs. Surtout si jamais utiliser ! Cependant, plus le temps passe, et malgré les mauvais résultats des élèves et bacheliers français, comme on va plutôt vers une réduction des services publiques avec maintenant une instruction, mais non scolarisation encore, obligatoire dès la maternelle, en même temps que la destruction méthodiques de nos droits, choix et libertés, on peut dire sans trop ce tromper ici que l'avenir ne s'annonce par très favorable aux familles "hors norme" choisissant l'ISF ou l'EAM en France. 

Sachant également qu'un "niveau" en fonction de l'âge est très relatif et que les autres élèves des autres structures scolaires officielles publiques comme privées, sous contrat ou non, ne l'ont pas forcément au même âge non plus ! Donc pas de stress si à 7 ou 8 ans ou plus votre enfant ne sait toujours pas lire, ni écrire ou même compter et calculer. Il s'agit en priorité de suivre son rythme et sa personnalité comme ses compétences et facilités ou non. Souvent également, pour les garçons c'est plus leur développement physique, curiosité naturelle et sensorielle qui comptera le plus, alors que, pour les filles, l'acquisition du langage peut se faire plus vite et donc faciliter aussi celle du vocabulaire donc lecture, écriture, etc. Comme lors des rythmes d'évolution divergents d'un bébé à l'autre, avant et après sa naissance puis au-delà, aucun enfant ni adolescent n'évoluent aux mêmes rythmes physiques comme psychologiques. Ainsi, comme pour le reste, plus vous privilégierez l'observation, le contact et échange, plus vous ressentirez et non mentaliserez, "intellectualiserez" ses besoins, plus vous apprécierez alors d'autant plus ses progrès, parfois fulgurants, parfois progressifs ou même régressifs mais au final toujours constant dans l'ensemble.

Instruction en Famille et Ecole A la Maison : un choix de vie mais aussi financier !

On ne peut pas réellement aborder le thème controversé de l'Instruction En Famille ou même de l'Ecole A la Maison, sans aborder également l'aspect financier et donc le travail, ou non, des parents et notamment des femmes. Car alors un choix difficile se pose le plus souvent aux mères plutôt qu'aux pères encore : est-ce qu'en tant que mère et femme on doit au XXIème siècle, à nouveau, se sacrifier pour le mieux-être de ses enfants et conjoint, et mettre entre parenthèse ou carrément renoncer à sa carrière, ses études et choix de profession ou même simplement nécessité de revenus réguliers, ou simplement son indépendance financière dans une société ou les risques de divorces pour infidélités ou incompatibilités, violences conjugales, maladies ou décès et autres évènements imprévus... sont probables encore ?  

C'est certainement l'un des plus gros dilemme actuel que rencontre quasiment chaque femme et parent ; puisqu'il s'agit quand même d'une décision de couple souvent ou barrière qu'on se met en tant que "parent solo". En effet, comment concilier le mieux possible nos obligations familiales et professionnelles dans cette société qui promeut plutôt le séparatisme et la "distanciation sociale" ?

A chacun.e donc de voir selon son cas personnel et cibler quels sont ses propres choix de vie et priorités, sans non plus se mettre de pression ni se laisser influencer par son conjoint, famille et entourage, ni tomber dans le sacrifice totale de sa personne. La frustration et sacerdoce ne sont jamais bons pour personne en amour comme en amitié ou métier !

Ce qui montre qu'il y a autant de façon d'aborder l'instruction en famille ou école à domicile qu'il y a de famille, en fait ! Par contre si vous, homme ou femme, partez du principe que ce ne sont que des étapes transitoires dans votre parcours de vie, qu'eux pourront peut-être changer de parcours scolaire ou que vous pourrez reprendre votre ancien métier et/ou passion, ou bien qu'au contraire qu'eux comme vous pouvez aussi en profiter pour vous réorienter, changer de parcours, lieux ou métier ou suivre une formation à distance ou pas (CNED ou autre), organiser un super beau voyage ou expérience ensemble, etc. Alors non seulement, cette parenthèse que représentera la période assez courte finalement de la petite enfance et maternage proximal ou plus longue avec l'instruction et éducation à votre domicile, ne sera plus vécu comme un poids mais comme une chance d'évolution et apprentissage pour vous même autant que pour votre ou vos enfants, bien au contraire !

Voici une étude belge de la Fédération des Associations de Parents de l'Enseignement Officiel (FAPEO) :

« L’avantage de faire l’école à la maison, c’est de pouvoir avoir d’autres ouvertures sur des choses beaucoup plus personnelles que chacun a en soi, et qu’il faut développer. Pour certaines personnes, les études sont toutes naturelles et ne posent pas de problèmes, mais d’autres s’y retrouvent beaucoup moins parce qu’ils ont autre chose en eux. L’école à la maison est un très bon moyen pour éviter les problèmes de scolarité. Chacun va à son rythme, suivant ses moyens, apprend l’essentiel scolaire et peut regarder ailleurs. Il se fera alors une personne entière, originale, éclatée parce qu’elle fera ce qu’elle aime ! »

Durant l’année scolaire 2013-2014, en Fédération Wallonie-Bruxelles, 885 familles ont fait le choix d’instruire leur enfant à la maison. Nous avons rencontré certaines de ces familles adeptes de l’IEF (instruction en famille) et nous les avons questionnées sur les raisons de ce choix, sur la manière dont elles faisaient l’école à la maison, sur le temps et l’investissement que cela leur demandait… Dans cette analyse, nous tenterons de dresser un portrait de ces familles qui ont choisi de ne pas suivre la norme et de ne pas mettre leur enfant à l’école.

http://www.fapeo.be/wp-content/uploads/2014/06/4-15-2014-Linstruction-en-famille.pdf

En attendant d'avoir enfin d'autres études comme témoignages ou expériences ponctuelles ou durables de l'ISF : Instruction En Famille (rappel : sans manuel, ni méthodes, évaluations ou autres) ou EAM : Ecole A la Maison (avec manuel et méthodes de contrôle et notations) ou sans éducation du tout (CREA - Jean Pierre LEPRI ci-dessous), voici déjà la réponse très juste d'un père convaincu à ce sujet et qui parle magnifiquement bien ici de l'ISF, notamment aussi des nombreux aprioris sociaux quand c'est l'homme et non la femme "qui s'y colle", si on peut le dire avec un brin humour et dérision : http://www.demotivateur.fr/  

Enfin pour aider les couples ou familles monoparentales à faire leur choix libre et éclairé comme d'habitude, c'est après avoir peser les "pour et les "contre" pour votre ou vos enfant(s) selon leur et votre situation personnelle, c'est également de peser le "pour" et "contre" pour vous même et votre conjoint.e. Ensuite seulement vous ferez ce que vous pensez être le mieux sur le moment pour vous-même et les autres, tout en gardant toujours la possibilité de changer d'avis en cours de route. Et même, pourquoi pas, de faire évoluer vos projets ou objectifs en créant, comme pour les crèches privées, autour de vous avec d'autres parents bénévoles ou professionnels d'autres écoles alternatives ou même de monter des ateliers de soutien scolaire ou bien "ateliers créatifs" d'arts plastiques ou musique, sports & autres. Tant que le lieu choisi est bien adapté et respecte les normes d'hygiène et de sécurité standard dans les ERP : Etablissement Recevant du Public. Sachez que vous pouvez aussi vous faire aider financièrement ou administrativement pour cela auprès de la Chambre des Métiers et du Commerce de votre département mais également auprès d'autres association comme : https://www.creer-son-ecole.com/ 

Car, autant il est important de conserver l'ISF et l'EAM en France autant il est également important pour les mères et pères de conserver l'AAD, ANA et Maison de Naissance ici, afin d'augmenter les choix offerts aux parents et non les limiter et diminuer de plus en plus chaque année pour mieux contrôler, ficher et soumettre les familles et populations. françaises comme étrangères.

Autres informations sur l'ISF et l'EMA : 

Etude belge du FAPEO : http://www.fapeo.be/analyse-2014-0415-lecole-maison-pas-portee/
Etude française de la DEPP sur les violences en milieu scolaire : file:///C:/Users/Mas%20Natura/Downloads/depp-ni-2019-19-44-Resultats-enquete-Sivis_2018-2019_1203883.pdf (copier-coller le lien)
Témoignages parents : https://www.les-supers-parents.com/instruction-en-famille-concretement/
Association LEDA : Les Enfants d'Abord : https://www.lesenfantsdabord.org/
Fédération d'Associations & Collectifs Nationaux en soutien à l’IEF : Instruction en Famille : https://instructionenfamille.org/
Retrouver la conférence de Jean Pierre LEPRI : "Libre de s'instruire ?" : https://youtu.be/1zryY9clB_k
Et son association CREA - Apprendre la vie (Cercle de Réflexion pour une Éducation Authentique) : www.education-authentique.org